DU DEJA ENTENDU MAIS MAL DIT OU LE DISCOURS DE PIERRE NKURUNZIZA A L'OCCASION DU CINQUANTENAIRE DE L'INDEPENDANCE
Spéciale célébration de l’indépendance (IIème partie ) DU DEJA ENTENDU MAIS MAL DIT ou le discours de Pierre Nkurunziza à l’occasion du 50naire. Au cours du discours adressé à la Nation à l’occasion du 50naire, le criminel qui dirige le Burundi nous servit un de ses plats habituellement insipides, ou plutôt, de mauvais goût, entendez par là, de ses discours habituels où l'interlocuteur perd sa tête à cause des mauvaises références, du mauvais choix de mots, de circonlutions, des contradictions inutiles.
Commençons par le commencement, et disons tout de suite que ce fut une des rares fois où les « louanges à l'Eternel » ont attendu la troisième phrase avant d’être prononcées. Mais comme le naturel revient toujours au galop même quand on le chasse.
Il y eut d’abord le thème. Au niveau de la forme, extrêmement long : « Sauvegardons les acquis de l’Indépendance, changeons de mentalité, redoublons d’ardeur dans la consolidation de la paix, de la sécurité et de l’unité, aimons le travail, c’est là la source d’un avenir meilleur et d’un progrès durables. On peut parier que tout officiant principal de le cérémonie qu’il se trouva être, le criminel Pierre Nkurunziza lui-même n'aurait pas pu le répéter. Au niveau du fond, le thème frise le mensonge, pour ce qui est de la paix, de la sécurité, et de l'unité. Par exemple; nul n’ignore que dans le Burundi actuel ceci est pour le moins un trio de vains mots. La sécurité d’abord. On se demande comment on peut consolider quelque chose comme la sécurité alors qu’on se doit encore de la trouver avant de l'asseoir. S’agissant de l’unité, il suffit de considérer la propre case de Pierre le CNDD-FDD pour ne pas le nommer. C’est un fait bien connu que cette formation se caractérise par des divisions entre les banyamugambwe des benumugambwe. Un observateur avisé nous signala que même en dehors de l’organisation au pouvoir, le discours officiel distingue volontiers les « banyagihugu » des « benegihugu ».
Toujours en rapport avec l’unité ou plutôt l’absence de celle-ci, on pourrait y ajouter les organisations qui sont inféodées au CNDD-FDD, lesquels ne font pas d’exception. C’est le cas du groupuscule buyoyiste basé à Ku mugumya et qui s’appelle abusivement UPRONA ; il vit des chicaneries sans pareil et ce malgré le simulacre de réunification d’il y a 2 ans.
Retour sur le discours proprement dit. Comme d'habitude, le choix de mots et expressions par notre criminel de Président suscite des points d'interrogation et surtout d’exclamation. Parlant du Burundi précolonial, Pierre Nkurunziza a dit qu’“avant l’arrivée du colonisateur,” [l’emphase est nôtre]. Mais tout le monde sait que ce fut « une arrivée » qui violait et violentait les burundais et burundaises, en termes précis, ce fut une invasion où tout était rasé. Pourquoi Nkurunziza n’ose-t-il pas dire vrai ? Craint-il de pas blesser le colonisateur ? Est-ce normal, 50 ans après le recouvrement de l’independance, de ne pas pouvoir articuler correctement les grandes etapes de l’histoire d’un pays qu’on dirige ? par contre, on a remarqué que Nkurunziza annonce sans hésitations que 'C’est sous le mandat belge que se sont manifestés suffisamment les premiers signes de la fracture de l’unité nationale.” Mais quid de Hans Meyer, qui dans son livre Die Barundi se joindra affirme que tant qu’on aura pas reduit les Batutsi, la christianisaton du Burundi restera un vain mot….
Le discours de notre criminel de President recèle aussi un usage excessif et inutile de circonlocutions, usage qui se révéla fort significatif. Par exemple, il dit Le colonisateur a alors pris des mesures et adopté un comportement de nature à inoculer le virus de la division entre les Burundais qui partageaient tout en commun jusque là. La vérité est que le colonisateur a inoculé le virus de la division. Point barre.
Au même chapitre, circonlocutions fort significatives, nous pouvons relever aussi ce pasasage: « Les autres problèmes auxquels nous sommes entrain de trouver des solutions qui s’imposent, ce sont les malversations économiques et la corruption, la perte de nos valeurs culturelles, en particulier dans le milieu scolaire, et le respect du droit à la vie ». Quiconque connaît le calvaire des burundais peut bien se donner une idée de ce qui se conçoit mal
Les contradictions, elles-aussi, n’ont pas manqué au rendez-vous du discours présidentiel. En effet, le criminel Peter Nkurunziza proféra dans son discours tellement d’assertions qui militent exactement pour le contraire de ce qu'il voudrait déclarer. Pierre Nkurunziza a invité les burundais à “faire notre « mea culpa », pour avoir accepté de perdre notre culture en acceptant ces mauvais enseignements que l’on venait de nous inoculer » mais toujours égal à lui-même, il dira plus loin dans son développement : “Les porte-flambeau de l’Indépendance ont été pourchassés et mis en prison, ou bien ils ont été exilés, accusés de subversion (…) N’est-ce pas que le Prince Rwagasore a été par la suite assassiné, lui, ses enfants et ses plus proches collaborateurs ! Ne serait-ce que pour ceci, c’est le colonisateur belge et non les Burundais, qui devraient présenter des excuses. En tant que peuple colonisé ayant subi de surcroît une invasion étrangère, nous n'avons pas à présenter d'excuses ; car c’est sous la menace de la chicotte et des privations de tout genre, que nous avons été contraints de tout accepter.
Encore des contraditions: Nous avons également montré que notre Indépendance était méritée au moment où nous avons officiellement opté pour une Démocratie pluraliste comme système politique répondant le mieux aux aspirations du Burundi et des Burundais. Ainsi, nous avons mis en place des Institutions issues des élections démocratiques, libres et transparentes, des élections que les Burundais avons organisées nous-mêmes, et auxquelles la Communauté Internationale a apporté son appui technique et financier en réponse à notre requête.
Certaines des comparaisons que Pierre Nkurunziza nous servit ce jour-là sont fort curieuse. Par exemple, il dit “Nous pensons que personne n’ignore aujourd’hui jusqu’où cela nous a conduits. Nous avons oublié la sagesse de nos pères qui affirme que le destructeur de sa propre demeure obtient facilement le concours de ceux qui lui prêtent la serpette.” Ici, il y a lieu de se demander si les colonisateurs nous ont trouvé en train de nous autodétruire ou s’ils nous ont appris à nous combattre. Et puis, qui de “nous” ou des belges, doit demander pardon. Il importe de rappeler que les observateurs objectifs trouvent que c'est ici qu’il faudrait chercher la raison pour laquelle la limite inférieure de la période d'investigation de la CVR ou Commission Vérité et réconciliation (sans Justice), a été placée à juillet 1962 et non pas 1961 ou 1903, par exemple. Il suffit de se remémorer de qui finançait les MAGABURANYAMA d’Arusha…
Le discours de Pierre Nkurunziza au 1er juillet 2012 comporte des affirmations mensongères. Comment peut-il affirmer que « les coups d’Etat furent reconnus comme nouveau mode d’accès au pouvoir » sans mentir. Les coups d’Etat n’ont jamais été reconnus comme mode d’accession au pouvoir. La Rédaction de Burundi Information le défie de trouver un quelconque disposition qui consacre cette affirmation dans les 7 Constitutions et dans les trois autres textes ayant joué le rôle de loi fondamentale au Burundi indépendant. Un Molière lui dirait tout simplement « Apprenez à parler ! »
Le mensonge dans le discours de Nkurunziza Peter, c’est aussi l’assertion relative aux « événements survenus en 1962,1965, 1969, 1972, 1988, 1991 et 1993. » S’il est vrai que certains de ce qu’il appelle « événement » et qu’il qualifie quelque secondes après de «catastrophique » se sont déroulés aux périodes mentionnées, pourquoi omet-il Buta 1997 , Musaga en 2003, Gatumba en 2004 et 2011 ?
D'autres parties du discours de Pierre Nkurunziza à l’occasion du cinquantenaire s'avèrent être des contre-vérités. S'il est vrai que “à l’Indépendance … le Burundi n’avait aucun docteur en médecine” quid de Dr. Pie Masumbuko qui déjà en octobre 1961 faisait partie du gouvernement de S.E. Louis Rwagasore? Ou encore : « Nous avons montré également que nous étions indépendants le jour où nous avons pris la résolution de signer l’Accord d’Arusha ». Ceci est bien grave, comment peut-on consolider l’indépendance par un accord qui consacre l’occupation du Burundi par des troupes étrangères, chargées de protéger des génocidaires impunis et impénitents ?
Mais c’est surtout quand Pierre Nkurunziza fit allusion à l’observation de la Charte de l’Unité Nationale : « Nous avons opté pour la Charte de l’Unité Nationale » affirme-t-il au point 18. Quel grand mensonge ! La vérité est que la Charte de l’Unité Nationale du Burundi est violee 24/7, étant donné que l’Etat roule sur des quotas ethniques et régionales, alors que l’article deux de cette même Charte stipule que XXXXX…
S’agissant des affirmations inexactes, quand Pierre Nkurunziza aborda les points positifs qui méritent d’être relevés à l’actif des colonisateurs, le criminel qui dirige le Burundi « rappela » que c’est grâce à eux que les Burundais « ont appris à (…) à faire des opérations de base en arithmétique ». Peut-être que les affirmations de notre criminel de Président concerneraient plus les hautes mathématiques, car les opérations de base sont accessibles, connus de tous les peuples, même avant la colonisation. Les burundais d’un certain âge (y compris d’ailleurs les moins âgés) qui ont eu la chance de s’asseoir avec leurs grands parents et qui ont pu leur poser des questions, ou alors ceux qui ont tout simplement lu Imigenzo y’Ikirundi de Jean-Baptiste Ntahokaja savent très bien que le burundais savait compter en se servant des MAPFUNDO, INSIMBI, et bien d’autres objets.
Le discours de notre cirminel de président comportait aussi quelques révélations qui ne manqueraient pas d’intéresser les psychanalystes. C’est notamment avec des expressions mal énoncées du type ‘nous avons décidé d’enterrer la hache de la division », Pour toute personne qui maitrise la langue de Molière et qui dispose d’un minimum d ebon sens comprend bien que c’est le subconscient de notre criminel de président qui remontait à la surface, en effet, il a reconnu implicitement que l’outil principal de la guerre qu’il a menée pendant près d’une décennie durant sous le fallacieux prétexte de defendre la democratie, avait des mobiles divisionnistes. Bien sur que pour les connaisseur sdu CNDD-FDD, il n’y a rien de nouveau ici, car que ce soit dan sleurs assassinats ciblés dans le sménages, ou dans les embuscades sur les routes, le CNDD-FDD visait toujours en premier lieu les membres du groupe social tutsi.
Le subsconscient de notre criminel de president s’invita également quand il annonça que « nous allons cesser de marcher aveuglément, attendant des aides étrangères qui nous parviennent déjà affectées à des projets que nous ignorons, jusqu’aux préparatifs. » Quelqu’un qui suivait son allocution avec moi reagit en ces mots : « Ah bon, vous saviez donc avant que vous le faisiez? »!
Et par cette même manifestation du subconscient, qui convainc ceux doutaient, fort curieusement d’ailleurs, de la filliation FRODEBU-CNDD-FDD. En lançant « Levons-nous donc et tenons-nous bien droits !», Pierre Nkurunziza ne pouvait pas ne pas faire allusion au HAGARARA BWUMA de sinistre mémoire, ce slogan ndadayiste et qui malheureusement fait encore trembler d’émoi les rescapés du génocide commis par le FRODEBU et ses successeurs dont justement le CNDD-FDD».
Une question qui reste sans réponse, celle de l’evocation confessions religieuses à faire preuve de plus de visibilité. Manifestement, ceci est mal indiqué. Premierement, malgré leur multiplication vertigineuse et cacophonique, le champ d’action des confessions religieuses n’est pas dans la construction des barrages hydro-électriques. Deuxièmement, même si tout le monde sait que depuis l’avènement du régime du criminel Pierre Nkurunziza, les sectes envahissent progressivement le domaine de l’Etat, il ne sied pas du tout à un Chef d’Etat, même illégitime comme Pierre Nkurunziza, d’afficher son incapacité à se défaire de l’emprise des sectes, surtout dans un discours de célébration du cinquantenaire de l’indépendance et dans lequel il venait de souligner quelques minutes seulement avant, que dans le cas du Burundi, la colonisation est venue perturber un système de religion bien organisé.
Un grand problème de référence s’observe aussi dans le discours de notre President criminel Pierre Nkurunziza. Il a rappelé que « Nous avons eu beaucoup de difficultés, avons pris la résolution d’en sortir ; la Communauté Internationale nous a aidé à trouver des solutions aux problèmes liés à l’insécurité qui prévalait ». A-t-il oublié, ou est ce sciemment qu’il a omis de préciser si cette aide date de la période des l'indépendance, de celle de la deuxième perte de celle-ci à Arusha? Ou tout simplement, il voulait faire croire que c’est aujourd’hui, à la célébration du cinquantenaire, que cela se passe?
Le chapitre des remerciements n’a pas non plus été meilleur. Parlant des « pays amis qui sont restés à nos côtés », Pierre Nkurunziza fut particulièrement élogieux envers les pays de la sous région eux qui ont, entre autres choses, aidé le Burundi à sortir du gouffre ; accueilli les réfugiés et enduré les problèmes y relatifs, mais aussi et surtout, qui « ont subvenu à leurs besoins multiformes. A ce niveau, même s’il cite le Haut Commissariat pour les Réfugiés, la non-mention des pays américains et eurasiatiques qui ont pourtant formé des milliers de cadres burundais, trouverait son explication dans adjectif. Bien d’observateurs troeuvent en effet que c’est en référence au soutien militaire que recevaient de la part de nos voisins les destructeurs de la nation burundaises dénommés FDD/CNDD et que Pierre Nkurunziza dirigeait.
Enfin, il y avait aussi quelques coqs à l’âne qui firent penser un instant à la fâcheuse tradition buyoyiste d’équilibrage ethnique. Car s’il est tout-à-fait normal de citer Rwagasore à l’occasion de la commémoration de l’indépendance, Ndadaye lui, n'y a aucune place. Mais que disons-nous ? que pouvait-on attendre d’autre célébration qui sous déroule sous la présidence d’un de ses fideles successeurs dans la voie génocidaire, tracée par l’UBU et relayée par le FRODEBU sous la direction du meme « BWUMA »...
De manière générale, ce fut un discours bourré d’un peu trop de louanges placées parfois là où il n’en fallait pas du tout. Par exemple, si c’est une bonne chose que les Forces Armées burundaises sont actuellement composées à 100% de nationaux alors qu’à l’indépendance, « il n’y avait aucun Burundais dans ces rangs » peut-on en toute objectivité se féliciter d’avoir une armée constituée à près de 50 pour cent de terroristes génocidaires impunis et impénitents?
Commençons par le commencement, et disons tout de suite que ce fut une des rares fois où les « louanges à l'Eternel » ont attendu la troisième phrase avant d’être prononcées. Mais comme le naturel revient toujours au galop même quand on le chasse.
Il y eut d’abord le thème. Au niveau de la forme, extrêmement long : « Sauvegardons les acquis de l’Indépendance, changeons de mentalité, redoublons d’ardeur dans la consolidation de la paix, de la sécurité et de l’unité, aimons le travail, c’est là la source d’un avenir meilleur et d’un progrès durables. On peut parier que tout officiant principal de le cérémonie qu’il se trouva être, le criminel Pierre Nkurunziza lui-même n'aurait pas pu le répéter. Au niveau du fond, le thème frise le mensonge, pour ce qui est de la paix, de la sécurité, et de l'unité. Par exemple; nul n’ignore que dans le Burundi actuel ceci est pour le moins un trio de vains mots. La sécurité d’abord. On se demande comment on peut consolider quelque chose comme la sécurité alors qu’on se doit encore de la trouver avant de l'asseoir. S’agissant de l’unité, il suffit de considérer la propre case de Pierre le CNDD-FDD pour ne pas le nommer. C’est un fait bien connu que cette formation se caractérise par des divisions entre les banyamugambwe des benumugambwe. Un observateur avisé nous signala que même en dehors de l’organisation au pouvoir, le discours officiel distingue volontiers les « banyagihugu » des « benegihugu ».
Toujours en rapport avec l’unité ou plutôt l’absence de celle-ci, on pourrait y ajouter les organisations qui sont inféodées au CNDD-FDD, lesquels ne font pas d’exception. C’est le cas du groupuscule buyoyiste basé à Ku mugumya et qui s’appelle abusivement UPRONA ; il vit des chicaneries sans pareil et ce malgré le simulacre de réunification d’il y a 2 ans.
Retour sur le discours proprement dit. Comme d'habitude, le choix de mots et expressions par notre criminel de Président suscite des points d'interrogation et surtout d’exclamation. Parlant du Burundi précolonial, Pierre Nkurunziza a dit qu’“avant l’arrivée du colonisateur,” [l’emphase est nôtre]. Mais tout le monde sait que ce fut « une arrivée » qui violait et violentait les burundais et burundaises, en termes précis, ce fut une invasion où tout était rasé. Pourquoi Nkurunziza n’ose-t-il pas dire vrai ? Craint-il de pas blesser le colonisateur ? Est-ce normal, 50 ans après le recouvrement de l’independance, de ne pas pouvoir articuler correctement les grandes etapes de l’histoire d’un pays qu’on dirige ? par contre, on a remarqué que Nkurunziza annonce sans hésitations que 'C’est sous le mandat belge que se sont manifestés suffisamment les premiers signes de la fracture de l’unité nationale.” Mais quid de Hans Meyer, qui dans son livre Die Barundi se joindra affirme que tant qu’on aura pas reduit les Batutsi, la christianisaton du Burundi restera un vain mot….
Le discours de notre criminel de President recèle aussi un usage excessif et inutile de circonlocutions, usage qui se révéla fort significatif. Par exemple, il dit Le colonisateur a alors pris des mesures et adopté un comportement de nature à inoculer le virus de la division entre les Burundais qui partageaient tout en commun jusque là. La vérité est que le colonisateur a inoculé le virus de la division. Point barre.
Au même chapitre, circonlocutions fort significatives, nous pouvons relever aussi ce pasasage: « Les autres problèmes auxquels nous sommes entrain de trouver des solutions qui s’imposent, ce sont les malversations économiques et la corruption, la perte de nos valeurs culturelles, en particulier dans le milieu scolaire, et le respect du droit à la vie ». Quiconque connaît le calvaire des burundais peut bien se donner une idée de ce qui se conçoit mal
Les contradictions, elles-aussi, n’ont pas manqué au rendez-vous du discours présidentiel. En effet, le criminel Peter Nkurunziza proféra dans son discours tellement d’assertions qui militent exactement pour le contraire de ce qu'il voudrait déclarer. Pierre Nkurunziza a invité les burundais à “faire notre « mea culpa », pour avoir accepté de perdre notre culture en acceptant ces mauvais enseignements que l’on venait de nous inoculer » mais toujours égal à lui-même, il dira plus loin dans son développement : “Les porte-flambeau de l’Indépendance ont été pourchassés et mis en prison, ou bien ils ont été exilés, accusés de subversion (…) N’est-ce pas que le Prince Rwagasore a été par la suite assassiné, lui, ses enfants et ses plus proches collaborateurs ! Ne serait-ce que pour ceci, c’est le colonisateur belge et non les Burundais, qui devraient présenter des excuses. En tant que peuple colonisé ayant subi de surcroît une invasion étrangère, nous n'avons pas à présenter d'excuses ; car c’est sous la menace de la chicotte et des privations de tout genre, que nous avons été contraints de tout accepter.
Encore des contraditions: Nous avons également montré que notre Indépendance était méritée au moment où nous avons officiellement opté pour une Démocratie pluraliste comme système politique répondant le mieux aux aspirations du Burundi et des Burundais. Ainsi, nous avons mis en place des Institutions issues des élections démocratiques, libres et transparentes, des élections que les Burundais avons organisées nous-mêmes, et auxquelles la Communauté Internationale a apporté son appui technique et financier en réponse à notre requête.
Certaines des comparaisons que Pierre Nkurunziza nous servit ce jour-là sont fort curieuse. Par exemple, il dit “Nous pensons que personne n’ignore aujourd’hui jusqu’où cela nous a conduits. Nous avons oublié la sagesse de nos pères qui affirme que le destructeur de sa propre demeure obtient facilement le concours de ceux qui lui prêtent la serpette.” Ici, il y a lieu de se demander si les colonisateurs nous ont trouvé en train de nous autodétruire ou s’ils nous ont appris à nous combattre. Et puis, qui de “nous” ou des belges, doit demander pardon. Il importe de rappeler que les observateurs objectifs trouvent que c'est ici qu’il faudrait chercher la raison pour laquelle la limite inférieure de la période d'investigation de la CVR ou Commission Vérité et réconciliation (sans Justice), a été placée à juillet 1962 et non pas 1961 ou 1903, par exemple. Il suffit de se remémorer de qui finançait les MAGABURANYAMA d’Arusha…
Le discours de Pierre Nkurunziza au 1er juillet 2012 comporte des affirmations mensongères. Comment peut-il affirmer que « les coups d’Etat furent reconnus comme nouveau mode d’accès au pouvoir » sans mentir. Les coups d’Etat n’ont jamais été reconnus comme mode d’accession au pouvoir. La Rédaction de Burundi Information le défie de trouver un quelconque disposition qui consacre cette affirmation dans les 7 Constitutions et dans les trois autres textes ayant joué le rôle de loi fondamentale au Burundi indépendant. Un Molière lui dirait tout simplement « Apprenez à parler ! »
Le mensonge dans le discours de Nkurunziza Peter, c’est aussi l’assertion relative aux « événements survenus en 1962,1965, 1969, 1972, 1988, 1991 et 1993. » S’il est vrai que certains de ce qu’il appelle « événement » et qu’il qualifie quelque secondes après de «catastrophique » se sont déroulés aux périodes mentionnées, pourquoi omet-il Buta 1997 , Musaga en 2003, Gatumba en 2004 et 2011 ?
D'autres parties du discours de Pierre Nkurunziza à l’occasion du cinquantenaire s'avèrent être des contre-vérités. S'il est vrai que “à l’Indépendance … le Burundi n’avait aucun docteur en médecine” quid de Dr. Pie Masumbuko qui déjà en octobre 1961 faisait partie du gouvernement de S.E. Louis Rwagasore? Ou encore : « Nous avons montré également que nous étions indépendants le jour où nous avons pris la résolution de signer l’Accord d’Arusha ». Ceci est bien grave, comment peut-on consolider l’indépendance par un accord qui consacre l’occupation du Burundi par des troupes étrangères, chargées de protéger des génocidaires impunis et impénitents ?
Mais c’est surtout quand Pierre Nkurunziza fit allusion à l’observation de la Charte de l’Unité Nationale : « Nous avons opté pour la Charte de l’Unité Nationale » affirme-t-il au point 18. Quel grand mensonge ! La vérité est que la Charte de l’Unité Nationale du Burundi est violee 24/7, étant donné que l’Etat roule sur des quotas ethniques et régionales, alors que l’article deux de cette même Charte stipule que XXXXX…
S’agissant des affirmations inexactes, quand Pierre Nkurunziza aborda les points positifs qui méritent d’être relevés à l’actif des colonisateurs, le criminel qui dirige le Burundi « rappela » que c’est grâce à eux que les Burundais « ont appris à (…) à faire des opérations de base en arithmétique ». Peut-être que les affirmations de notre criminel de Président concerneraient plus les hautes mathématiques, car les opérations de base sont accessibles, connus de tous les peuples, même avant la colonisation. Les burundais d’un certain âge (y compris d’ailleurs les moins âgés) qui ont eu la chance de s’asseoir avec leurs grands parents et qui ont pu leur poser des questions, ou alors ceux qui ont tout simplement lu Imigenzo y’Ikirundi de Jean-Baptiste Ntahokaja savent très bien que le burundais savait compter en se servant des MAPFUNDO, INSIMBI, et bien d’autres objets.
Le discours de notre cirminel de président comportait aussi quelques révélations qui ne manqueraient pas d’intéresser les psychanalystes. C’est notamment avec des expressions mal énoncées du type ‘nous avons décidé d’enterrer la hache de la division », Pour toute personne qui maitrise la langue de Molière et qui dispose d’un minimum d ebon sens comprend bien que c’est le subconscient de notre criminel de président qui remontait à la surface, en effet, il a reconnu implicitement que l’outil principal de la guerre qu’il a menée pendant près d’une décennie durant sous le fallacieux prétexte de defendre la democratie, avait des mobiles divisionnistes. Bien sur que pour les connaisseur sdu CNDD-FDD, il n’y a rien de nouveau ici, car que ce soit dan sleurs assassinats ciblés dans le sménages, ou dans les embuscades sur les routes, le CNDD-FDD visait toujours en premier lieu les membres du groupe social tutsi.
Le subsconscient de notre criminel de president s’invita également quand il annonça que « nous allons cesser de marcher aveuglément, attendant des aides étrangères qui nous parviennent déjà affectées à des projets que nous ignorons, jusqu’aux préparatifs. » Quelqu’un qui suivait son allocution avec moi reagit en ces mots : « Ah bon, vous saviez donc avant que vous le faisiez? »!
Et par cette même manifestation du subconscient, qui convainc ceux doutaient, fort curieusement d’ailleurs, de la filliation FRODEBU-CNDD-FDD. En lançant « Levons-nous donc et tenons-nous bien droits !», Pierre Nkurunziza ne pouvait pas ne pas faire allusion au HAGARARA BWUMA de sinistre mémoire, ce slogan ndadayiste et qui malheureusement fait encore trembler d’émoi les rescapés du génocide commis par le FRODEBU et ses successeurs dont justement le CNDD-FDD».
Une question qui reste sans réponse, celle de l’evocation confessions religieuses à faire preuve de plus de visibilité. Manifestement, ceci est mal indiqué. Premierement, malgré leur multiplication vertigineuse et cacophonique, le champ d’action des confessions religieuses n’est pas dans la construction des barrages hydro-électriques. Deuxièmement, même si tout le monde sait que depuis l’avènement du régime du criminel Pierre Nkurunziza, les sectes envahissent progressivement le domaine de l’Etat, il ne sied pas du tout à un Chef d’Etat, même illégitime comme Pierre Nkurunziza, d’afficher son incapacité à se défaire de l’emprise des sectes, surtout dans un discours de célébration du cinquantenaire de l’indépendance et dans lequel il venait de souligner quelques minutes seulement avant, que dans le cas du Burundi, la colonisation est venue perturber un système de religion bien organisé.
Un grand problème de référence s’observe aussi dans le discours de notre President criminel Pierre Nkurunziza. Il a rappelé que « Nous avons eu beaucoup de difficultés, avons pris la résolution d’en sortir ; la Communauté Internationale nous a aidé à trouver des solutions aux problèmes liés à l’insécurité qui prévalait ». A-t-il oublié, ou est ce sciemment qu’il a omis de préciser si cette aide date de la période des l'indépendance, de celle de la deuxième perte de celle-ci à Arusha? Ou tout simplement, il voulait faire croire que c’est aujourd’hui, à la célébration du cinquantenaire, que cela se passe?
Le chapitre des remerciements n’a pas non plus été meilleur. Parlant des « pays amis qui sont restés à nos côtés », Pierre Nkurunziza fut particulièrement élogieux envers les pays de la sous région eux qui ont, entre autres choses, aidé le Burundi à sortir du gouffre ; accueilli les réfugiés et enduré les problèmes y relatifs, mais aussi et surtout, qui « ont subvenu à leurs besoins multiformes. A ce niveau, même s’il cite le Haut Commissariat pour les Réfugiés, la non-mention des pays américains et eurasiatiques qui ont pourtant formé des milliers de cadres burundais, trouverait son explication dans adjectif. Bien d’observateurs troeuvent en effet que c’est en référence au soutien militaire que recevaient de la part de nos voisins les destructeurs de la nation burundaises dénommés FDD/CNDD et que Pierre Nkurunziza dirigeait.
Enfin, il y avait aussi quelques coqs à l’âne qui firent penser un instant à la fâcheuse tradition buyoyiste d’équilibrage ethnique. Car s’il est tout-à-fait normal de citer Rwagasore à l’occasion de la commémoration de l’indépendance, Ndadaye lui, n'y a aucune place. Mais que disons-nous ? que pouvait-on attendre d’autre célébration qui sous déroule sous la présidence d’un de ses fideles successeurs dans la voie génocidaire, tracée par l’UBU et relayée par le FRODEBU sous la direction du meme « BWUMA »...
De manière générale, ce fut un discours bourré d’un peu trop de louanges placées parfois là où il n’en fallait pas du tout. Par exemple, si c’est une bonne chose que les Forces Armées burundaises sont actuellement composées à 100% de nationaux alors qu’à l’indépendance, « il n’y avait aucun Burundais dans ces rangs » peut-on en toute objectivité se féliciter d’avoir une armée constituée à près de 50 pour cent de terroristes génocidaires impunis et impénitents?