DU COMBATTANT QUE CELEBRE LE CNDD-FDD (II)
Burundi Information (le 25 novembre 2013). La période allant du 13 au 16 novembre a été marquée par une soi disant célébration de la semaine du combattant, traduisez, la glorification par le pouvoir CNDD-FDD des miliciens qui ont participé à la campagne de massacres, pillages et destructions que cette organisation terroriste et génocidaire a imposée au Burundi de 1993 à 2003 pour venger le meurtre du Président Melchior Ndadaye. C'est sans grande surprise, que cette série de célébrations inutiles a été présidée par le principal de ces miliciens qui ont endeuillé et qui endeuillent toujours le Burundi, le sanguinaire menteur Pierre Nkurunziza. Il a prouvé à ceux qui seraient sur le point de l'oublier, qu'il apprécie encore et toujours les massacres menés par le CNDD-FDD contre les tutsi et contre les hutu non-partisans du génocide.
C'est avec un peu de surprise que nous avons observé une certaine couverture médiatique favorable dont on ne saurait dire si la motivation principale est le suivisme habituel ou un quelconque opportunisme. Indépendamment du motif, un seul clin d'œil s'impose à nos confrères qui ont versé dans cette célébration de la violence génocidaire: nous recommanderons cette chanson des années 1970 mais qui reste d'actualité, "Mwananje Ntunanirwe", plus précisément ce vers "Imburakimazi, mwananje, ntininihazwa" que nous traduisons littéralement comme "Le vaurien n'a droit à aucune louange". Mutatis mutandis, un milicien terroriste et génocidaire ne doit jamais être célébré.
Au reste des Burundais et même des étrangers qui ont été contraints de suivre de près comme de loin ces spectacles où on fait ce qu'il ne faut pas faire, nous rappelons simplement que le milicien CNDD-FDD n'a rien d'un combattant digne de congratulations. Et ceci vaut tant pour ceux de ces hors-la-loi qui ont été incorporés dans l'armée ou dans la police, que pour ceux qui ont retourné à la vie civile. Car dans le dernier cas, ils jouissent injustement du titre honorable d'ancien combattant. Or, par définition, un ancien combattant est celui qui a participé à une guerre nationale récente. Et tout le monde est d'accord que brûler les civils tutsi dans leurs camps de Rukina ou sur leur terroir à Ryansoro, ne s'appelle pas une guerre, et moins encore une guerre nationale.
Avant donc de parler d'"ancien combattant" ou d'"usage de la force", il nous faut revisiter les grands moments du "combat" mené par les miliciens du CNDD-FDD: attaque des camps de réfugiés à Bugendana, Teza, Campazi, Butezi, ... pour massacrer systématiquement les tutsi; tendre des embuscades de véhicules de transport avec pour objectif le tri des tutsi et leur fusillade sur le champ; enlèvement de Membres du Parlement à Ruyigi et leur prise en otage pendant des jours, mutilation de vaches (que ces braves "combattants de la démocratie" assimilaient volontiers aux Tutsi); etc.
Le plus choquant dans toute cette tragicomédie, c'est que parmi ceux qui ont répondu favorablement aux célébrations honteuses du milicien terroriste et génocidaire, il y des organisations burundaises et des ambassades qui, voilà deux décennies à peine, sortaient force déclarations et communiqués mettant en garde ces hors-la-loi du CNDD-FDD quant aux conséquences auxquelles ils s'exposaient en attaquant des civils sans défense. Les miliciens visés par ces mises en garde n'ont rien changé depuis, ni des priorités ni des pratiques; les têtes d'innocents tombent toujours avec la signature des imbonerakure. Les assassinats ciblés se sont poursuivis, la seule différence est qu'actuellement, c'est avec les moyens de l'Etat et avec la bénédiction de certains de ses organes comme le SNR, que ces meurtres se commettent. C'est seulement ces diplomates et autres représentants de quelques organisations dites apolitiques et indépendantes, qui ont fait un virage de 180 degrés. Ceux qui avaient tort ont toujours tort, et ils ont été rejoints dans le mal par ces analystes et observateurs qui se ridiculisent en prenant part dans la glorification des criminels contre l'humanité.
Deux mots ou plutôt deux questions à ceux-là qui rivalisent de gymnastique sémantique pour qualifier les actes des miliciens au pouvoir.
Primo: durant les dix ans que "ces combattants" ont passés à tuer et à terroriser des civils sans défense, combien de camps militaires ou postes de police auraient-ils attaqué et occupé ne serait-ce que pendant une heure? Aucun! Secundo: a-t-on besoin d'avoir une formation de juriste pour comprendre que ces hauts faits que le CNDD-FDD célèbre dans la période du 13 au 16 novembre sont tout simplement des actes de génocide, des actes de terrorisme, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité --qui sont célébrés dans le seul Burundi qui se trouve toujours sous la coupe d'une organisation terroriste et génocidaire.
Pour conclure, Il n'y a que les supporteurs déguisés ou déclarés de l'organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD qui osent glorifier les assassins, pillards violeurs. Nulle autre personne douée d'un minimum de moralité ne peut faire un parallélisme entre le combattant qui a libéré l'Europe et l'humanité toute entière du nazisme, et ces miliciens CNDD-FDD qui doivent leur place actuelle au nazisme tropical qu'ils ont imposé au Burundi. Il faut oser appeler un terroriste, un terroriste...La balle est dans votre camp, cher lecteur: Après analyse de cet échantillon, et en y ajoutant les multitudes d'autres actes, vous serez nombreux à nous écrire pour accorder avec nous que nous pouvons tout célébrer sauf le milicien CNDD-FDD. Camus l'a si bien dit: mal nommer les choses c'est ajouter aux malheurs du monde.(BINFO)
C'est avec un peu de surprise que nous avons observé une certaine couverture médiatique favorable dont on ne saurait dire si la motivation principale est le suivisme habituel ou un quelconque opportunisme. Indépendamment du motif, un seul clin d'œil s'impose à nos confrères qui ont versé dans cette célébration de la violence génocidaire: nous recommanderons cette chanson des années 1970 mais qui reste d'actualité, "Mwananje Ntunanirwe", plus précisément ce vers "Imburakimazi, mwananje, ntininihazwa" que nous traduisons littéralement comme "Le vaurien n'a droit à aucune louange". Mutatis mutandis, un milicien terroriste et génocidaire ne doit jamais être célébré.
Au reste des Burundais et même des étrangers qui ont été contraints de suivre de près comme de loin ces spectacles où on fait ce qu'il ne faut pas faire, nous rappelons simplement que le milicien CNDD-FDD n'a rien d'un combattant digne de congratulations. Et ceci vaut tant pour ceux de ces hors-la-loi qui ont été incorporés dans l'armée ou dans la police, que pour ceux qui ont retourné à la vie civile. Car dans le dernier cas, ils jouissent injustement du titre honorable d'ancien combattant. Or, par définition, un ancien combattant est celui qui a participé à une guerre nationale récente. Et tout le monde est d'accord que brûler les civils tutsi dans leurs camps de Rukina ou sur leur terroir à Ryansoro, ne s'appelle pas une guerre, et moins encore une guerre nationale.
Avant donc de parler d'"ancien combattant" ou d'"usage de la force", il nous faut revisiter les grands moments du "combat" mené par les miliciens du CNDD-FDD: attaque des camps de réfugiés à Bugendana, Teza, Campazi, Butezi, ... pour massacrer systématiquement les tutsi; tendre des embuscades de véhicules de transport avec pour objectif le tri des tutsi et leur fusillade sur le champ; enlèvement de Membres du Parlement à Ruyigi et leur prise en otage pendant des jours, mutilation de vaches (que ces braves "combattants de la démocratie" assimilaient volontiers aux Tutsi); etc.
Le plus choquant dans toute cette tragicomédie, c'est que parmi ceux qui ont répondu favorablement aux célébrations honteuses du milicien terroriste et génocidaire, il y des organisations burundaises et des ambassades qui, voilà deux décennies à peine, sortaient force déclarations et communiqués mettant en garde ces hors-la-loi du CNDD-FDD quant aux conséquences auxquelles ils s'exposaient en attaquant des civils sans défense. Les miliciens visés par ces mises en garde n'ont rien changé depuis, ni des priorités ni des pratiques; les têtes d'innocents tombent toujours avec la signature des imbonerakure. Les assassinats ciblés se sont poursuivis, la seule différence est qu'actuellement, c'est avec les moyens de l'Etat et avec la bénédiction de certains de ses organes comme le SNR, que ces meurtres se commettent. C'est seulement ces diplomates et autres représentants de quelques organisations dites apolitiques et indépendantes, qui ont fait un virage de 180 degrés. Ceux qui avaient tort ont toujours tort, et ils ont été rejoints dans le mal par ces analystes et observateurs qui se ridiculisent en prenant part dans la glorification des criminels contre l'humanité.
Deux mots ou plutôt deux questions à ceux-là qui rivalisent de gymnastique sémantique pour qualifier les actes des miliciens au pouvoir.
Primo: durant les dix ans que "ces combattants" ont passés à tuer et à terroriser des civils sans défense, combien de camps militaires ou postes de police auraient-ils attaqué et occupé ne serait-ce que pendant une heure? Aucun! Secundo: a-t-on besoin d'avoir une formation de juriste pour comprendre que ces hauts faits que le CNDD-FDD célèbre dans la période du 13 au 16 novembre sont tout simplement des actes de génocide, des actes de terrorisme, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité --qui sont célébrés dans le seul Burundi qui se trouve toujours sous la coupe d'une organisation terroriste et génocidaire.
Pour conclure, Il n'y a que les supporteurs déguisés ou déclarés de l'organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD qui osent glorifier les assassins, pillards violeurs. Nulle autre personne douée d'un minimum de moralité ne peut faire un parallélisme entre le combattant qui a libéré l'Europe et l'humanité toute entière du nazisme, et ces miliciens CNDD-FDD qui doivent leur place actuelle au nazisme tropical qu'ils ont imposé au Burundi. Il faut oser appeler un terroriste, un terroriste...La balle est dans votre camp, cher lecteur: Après analyse de cet échantillon, et en y ajoutant les multitudes d'autres actes, vous serez nombreux à nous écrire pour accorder avec nous que nous pouvons tout célébrer sauf le milicien CNDD-FDD. Camus l'a si bien dit: mal nommer les choses c'est ajouter aux malheurs du monde.(BINFO)