LA FRANCE FINIT PAR AVOUER
BURUNDI INFORMATION (le 03 mars 2010). S’agissant du Rwanda et du génocide commis par le régime Habyalimana soutenu par la France de Mitterrand, « de grave erreurs ont été commises » ; un Président de la République française, Nikolas Sarkozy, a finit par le reconnaître publiquement à l’occasion d’un bref séjour à Kigali. Aussitôt après (cinq jours plus tard) Madame Agathe, veuve de l'ancien président rwandais, Habyalimana Juvenal, a été interpellée par la police judiciaire française au sujet d'une demande d'extradition formulée par un mandat d'arrêt international émis par le Rwanda pour "génocide" et "crimes contre l'humanité".
Pour la première fois donc depuis 1994, à la veille du mois (Avril) de la commémoration du génocide, la France officielle pourrait axer sa propagande et sa diplomatie sur autre chose que les accusations du Juge Bruguière, mieux sur la poursuite des acteurs du génocide…
Quelle que soit l’issue de cette nouvelle péripétie dans les relations entre la France et le Rwanda, les observateurs sont d’accord pour affirmer que c’est une victoire pour les militants du droit et de la morale. Après avoir longtemps affirmé que la France avait bien agi etc… etc…, on finit par revenir sur terre et reconnaître que des erreurs furent commises!
Ainsi va le monde. La colonisation et l’esclavage, l’apartheid et le nazisme, toutes les idéologies racistes et leurs régimes qui tuent ont eu leur moment de glorification et de justification, honteuses certes, mais que des thuriféraires n’ont pas manqué de brandir et les présenter comme le meilleur des mondes avant leur condamnation et chute dans la honte et le déshonneur.
On se souviendra que six mois avant le Rwanda, un génocide avait été commis au Burundi dans des circonstances en tous points semblables à ceux condamnées par le droit international et la morale universelle au Rwanda. Le régime Ndadaye FRODEBU et les forces alliées soutenus par le régime Habyalimana et le mouvement génocidaire régional avaient procédé à une répétition générale grandeur nature en termes d’assassinat de chef d’Etat et de certains proches collaborateurs justifiant ainsi l’extermination de plus d’un million de Tutsi et des Hutu qui militaient ouvertement contre le génocide...
La propagande dite de défense de la démocratie fortement mise en avant au Burundi au mépris du droit et de la morale avait fortement encouragé, par son impunité, le régime et les forces génocidaires au Rwanda et dans la région. Tout indique que les planificateurs avaient planifié un génocide généralisé contre les Tutsi des deux côtés de la rivière Kanyaru après un attentat mortel simultané contre la vie de deux présidents Hutu, l’un burundais et l’autre rwandais…
Les choses se passèrent différemment. Le Rwanda eut recours au droit pour sanctionner les génocidaires et leur régime qui furent vaincus; et le Burundi continua dans son errance contre le droit international et la morale universelle, devenant aujourd’hui le sanctuaire des forces génocidaires de toute la région des Grands Lacs…
Deux accords régionaux dit de paix soutiennent cette opposition idéologique, l’un faisant l’apologie de l’institutionnalisation du racisme ethnique, terroriste et génocidaire, Arusha pour le Burundi; l’autre mettant en avant la condamnation et le démantèlement des réseaux du racisme génocidaire, Lusaka pour le Rwanda…
Certains observateurs affirment que la paix n’est toujours pas au rendez-vous, car les forces génocidaires représentées par le régime et la propagande burundaise fonctionnent sur base d’autres accords et conventions de fusions et de coopération raciste et génocidaire. Dans l’autre sens, un mouvement est né au Burundi, il constitue la véritable opposition idéologique et politique; il fait la promotion de la restauration de l’Etat de droit et d’une paix globale soutenue par le droit international et la morale universelle comme cela a eu lieu dans l’Europe d’après Hitler…
Pour le moment ce courant est mis entre parenthèses par les officiels, un peu comme tous ceux qui après avoir nié et combattu la vertu ont fini par se rendre à l’évidence, rejoints enfin par la France aujourd’hui pour reconnaître qu’ils avaient tort au Rwanda comme ils ont tort aujourd’hui au Burundi. Tout indique en effet que la paix passera par cette seule voie d’une politique commune en faveur du droit et de la morale des deux côtés de la Kanyaru et de la Rusizi.
Car après les chutes de l’apartheid, de l’esclavage et des différentes colonisations, du nazisme, du communisme, de Mobutu, Habyalimana et ainsi que des divers Bagaza, il semble illusoire de penser encore un seul instant que le racisme terroriste et génocidaire de Nkurunziza et ses divers arushiens puisse résister au temps…
Mais qui, des thuriféraires arushiens, sera le premier à avouer qu’Arusha burundais est une de ces erreurs semblables à celles qui empêchent la France de dormir et dont Sarkozy essaye de se défaire?
Pour la première fois donc depuis 1994, à la veille du mois (Avril) de la commémoration du génocide, la France officielle pourrait axer sa propagande et sa diplomatie sur autre chose que les accusations du Juge Bruguière, mieux sur la poursuite des acteurs du génocide…
Quelle que soit l’issue de cette nouvelle péripétie dans les relations entre la France et le Rwanda, les observateurs sont d’accord pour affirmer que c’est une victoire pour les militants du droit et de la morale. Après avoir longtemps affirmé que la France avait bien agi etc… etc…, on finit par revenir sur terre et reconnaître que des erreurs furent commises!
Ainsi va le monde. La colonisation et l’esclavage, l’apartheid et le nazisme, toutes les idéologies racistes et leurs régimes qui tuent ont eu leur moment de glorification et de justification, honteuses certes, mais que des thuriféraires n’ont pas manqué de brandir et les présenter comme le meilleur des mondes avant leur condamnation et chute dans la honte et le déshonneur.
On se souviendra que six mois avant le Rwanda, un génocide avait été commis au Burundi dans des circonstances en tous points semblables à ceux condamnées par le droit international et la morale universelle au Rwanda. Le régime Ndadaye FRODEBU et les forces alliées soutenus par le régime Habyalimana et le mouvement génocidaire régional avaient procédé à une répétition générale grandeur nature en termes d’assassinat de chef d’Etat et de certains proches collaborateurs justifiant ainsi l’extermination de plus d’un million de Tutsi et des Hutu qui militaient ouvertement contre le génocide...
La propagande dite de défense de la démocratie fortement mise en avant au Burundi au mépris du droit et de la morale avait fortement encouragé, par son impunité, le régime et les forces génocidaires au Rwanda et dans la région. Tout indique que les planificateurs avaient planifié un génocide généralisé contre les Tutsi des deux côtés de la rivière Kanyaru après un attentat mortel simultané contre la vie de deux présidents Hutu, l’un burundais et l’autre rwandais…
Les choses se passèrent différemment. Le Rwanda eut recours au droit pour sanctionner les génocidaires et leur régime qui furent vaincus; et le Burundi continua dans son errance contre le droit international et la morale universelle, devenant aujourd’hui le sanctuaire des forces génocidaires de toute la région des Grands Lacs…
Deux accords régionaux dit de paix soutiennent cette opposition idéologique, l’un faisant l’apologie de l’institutionnalisation du racisme ethnique, terroriste et génocidaire, Arusha pour le Burundi; l’autre mettant en avant la condamnation et le démantèlement des réseaux du racisme génocidaire, Lusaka pour le Rwanda…
Certains observateurs affirment que la paix n’est toujours pas au rendez-vous, car les forces génocidaires représentées par le régime et la propagande burundaise fonctionnent sur base d’autres accords et conventions de fusions et de coopération raciste et génocidaire. Dans l’autre sens, un mouvement est né au Burundi, il constitue la véritable opposition idéologique et politique; il fait la promotion de la restauration de l’Etat de droit et d’une paix globale soutenue par le droit international et la morale universelle comme cela a eu lieu dans l’Europe d’après Hitler…
Pour le moment ce courant est mis entre parenthèses par les officiels, un peu comme tous ceux qui après avoir nié et combattu la vertu ont fini par se rendre à l’évidence, rejoints enfin par la France aujourd’hui pour reconnaître qu’ils avaient tort au Rwanda comme ils ont tort aujourd’hui au Burundi. Tout indique en effet que la paix passera par cette seule voie d’une politique commune en faveur du droit et de la morale des deux côtés de la Kanyaru et de la Rusizi.
Car après les chutes de l’apartheid, de l’esclavage et des différentes colonisations, du nazisme, du communisme, de Mobutu, Habyalimana et ainsi que des divers Bagaza, il semble illusoire de penser encore un seul instant que le racisme terroriste et génocidaire de Nkurunziza et ses divers arushiens puisse résister au temps…
Mais qui, des thuriféraires arushiens, sera le premier à avouer qu’Arusha burundais est une de ces erreurs semblables à celles qui empêchent la France de dormir et dont Sarkozy essaye de se défaire?