LA MENACE QUI PESE SUR MANWANGARI
BURUNDI INFORMATION (le 4 février 2012). La même que contre son prédécesseur Kadege! Rappelez-vous : ce dernier avait été accusé de complot contre le dictateur sanguinaire et génocidaire au pouvoir au Burundi Peter, Nkurunziza Pierre de son nom. Avec d’autres compagnons d’infortune, Kadege Alphonse Marie fut emprisonné, torturé et filmé afin que les commanditaires puissent voir et prendre plaisir de ces moments si jouissifs pour eux. La vidéo filmée par les thuriféraires du régime et aujourd’hui visible sur le web prouve que ce Nkurunziza fut le commanditaire de la torture : au moment de faire signer les « aveux », les bourreaux signalent à la victime qu’une copie est réservée « CELUI QUE VOUS VOULIEZ ASSASSINER » (« WA WUNDI MWAGIRA MUNIGE »…) En clair, il attendait! On oublie un peu trop souvent aussi que les services tortionnaires sont un département de la présidence sous les ordres direct de Peter, tant et si bien que jusque l'année dernière, ls site web du ministere de l'interieur ayant l'attribution affichait toute honte bue, que le departement de la surete nationale etait la police presidentielle… Politiquement ces faits mirent fin aux ambitions de Kadege qui prit le large et renonça désormais à se prétendre le patron du buyoyisme dont il avait été le président et représentant au pouvoir en tant que Vice-Président. Il est probablement le seul président d’une organisation nommée UPRONA à avoir réussi cette performance, automatique dans les autres partis, d’occuper la plus haute fonction attribuée officiellement à cette association...
Kadege paya cher cette performance insolente; en plus du fait qu’il voulut prendre son rôle au sérieux, celui de représenter les Tutsi et d’usurper la "légitimité Bururi". Dans la lettre qu’il écrivit pour se plaindre du lâchage des plus hauts dirigeants buyoyistes (upronistes selon la propagande officielle), il incrimina tout le monde sauf un certain Buyoya qui pourtant, selon nos informations, ne lui rendit jamais visite en prison ni ne fit la moindre déclaration contre sa torture…
Kadege écarté, cela semble être aujourd’hui le tour d’un autre ténor du buyoyisme qui croit qu’il peut manger à la même table et dans la même assiette que l’autre. Car Manwangari serait en rébellion contre le porte-parole et protecteur du buyoyisme au sommet des institutions du régime exécutif burundais, et donc contre celui qui l’y représente : Terence Sinunguruza que l’on ne présente plus s’agissant des thuriféraires du racisme génocidaire buyoyiste. (LireLes salariés de Nkurunziza pour en savoir plus).
Il se passe dans les milieux politiques civils ce qui s’est passé au sein de l’armée : essayez de vous souvenir de ce que sont devenus les soldats qui ont voulu commander une armée que l’autre considère également comme sa chose! Ndadaye aurait lui-même voulu présider à sa manière; un instant, enivré par les motards autour de lui, il oublia que ce Pierre là n’est pas un allié, même s’il l’avait mis là, contrairement à la propagande du démocratisme...
Naïvement il crut que Buyoya était son protecteur, selon la confidence fait à son ancien patron à la Meridien Bank, Donatien Bihute auteur du livre Parcours public et privé d’un burundais (page 146) : « Je lui (Ndadaye) demandais s’il était confiant dans la loyauté de l’Armée, eu égard à la tentative de putsch du 3 juillet 1993. Il me répondit par l’affirmative, précisant que l’ancien Président Buyoya continuait à s’investir discrètement pour sensibiliser les militaires, surtout les sous-officiers, sur le respect des institutions issues des élections de Juin 1993 ».
Ce qui n’empêche pas que Ndadaye fut chef d'une organisation raciste terroriste génocidaire de premier ordre…
Bihute Donatien n’a pas mal entendu. Il a surtout parfaitement enregistré le témoignage de Buyoya Pierre plus tard : Le Président Buyoya dans une autre entrevue, deux jours après l’assassinat du Président Ndadaye, me déclara qu’il s’était beaucoup investi surtout après la victoire de Ndadaye, pour faire comprendre aux militaires que l’assassinat du Président Ndadaye pouvait conduire à l’extermination de leurs parents vivant à l’intérieur du pays et plonger ce dernier dans une tragédie sans précédent » (ibid. 150)
Vous avez bien lu! Mais jamais il n’a été dit que Ndadaye et le FRODEBU devaient également s’interdire de faire exécuter extrajudiciairement des innocents, ce qui, autrement, était constitutif de génocide. Mais pour Buyoya, tout comme pour Ndadaye, on ne juge pas; on assassine! Telle est leur démocratie… Mais ceci est une autre histoire!
Malheur donc à ceux qui croient! Manwangari, cet ancien complice de Buyoya, ancien président des buyoyistes comme Kadege, devrait commencer à se méfier; à moins qu’il ne soit trop tard… (BINFO)
Kadege paya cher cette performance insolente; en plus du fait qu’il voulut prendre son rôle au sérieux, celui de représenter les Tutsi et d’usurper la "légitimité Bururi". Dans la lettre qu’il écrivit pour se plaindre du lâchage des plus hauts dirigeants buyoyistes (upronistes selon la propagande officielle), il incrimina tout le monde sauf un certain Buyoya qui pourtant, selon nos informations, ne lui rendit jamais visite en prison ni ne fit la moindre déclaration contre sa torture…
Kadege écarté, cela semble être aujourd’hui le tour d’un autre ténor du buyoyisme qui croit qu’il peut manger à la même table et dans la même assiette que l’autre. Car Manwangari serait en rébellion contre le porte-parole et protecteur du buyoyisme au sommet des institutions du régime exécutif burundais, et donc contre celui qui l’y représente : Terence Sinunguruza que l’on ne présente plus s’agissant des thuriféraires du racisme génocidaire buyoyiste. (LireLes salariés de Nkurunziza pour en savoir plus).
Il se passe dans les milieux politiques civils ce qui s’est passé au sein de l’armée : essayez de vous souvenir de ce que sont devenus les soldats qui ont voulu commander une armée que l’autre considère également comme sa chose! Ndadaye aurait lui-même voulu présider à sa manière; un instant, enivré par les motards autour de lui, il oublia que ce Pierre là n’est pas un allié, même s’il l’avait mis là, contrairement à la propagande du démocratisme...
Naïvement il crut que Buyoya était son protecteur, selon la confidence fait à son ancien patron à la Meridien Bank, Donatien Bihute auteur du livre Parcours public et privé d’un burundais (page 146) : « Je lui (Ndadaye) demandais s’il était confiant dans la loyauté de l’Armée, eu égard à la tentative de putsch du 3 juillet 1993. Il me répondit par l’affirmative, précisant que l’ancien Président Buyoya continuait à s’investir discrètement pour sensibiliser les militaires, surtout les sous-officiers, sur le respect des institutions issues des élections de Juin 1993 ».
Ce qui n’empêche pas que Ndadaye fut chef d'une organisation raciste terroriste génocidaire de premier ordre…
Bihute Donatien n’a pas mal entendu. Il a surtout parfaitement enregistré le témoignage de Buyoya Pierre plus tard : Le Président Buyoya dans une autre entrevue, deux jours après l’assassinat du Président Ndadaye, me déclara qu’il s’était beaucoup investi surtout après la victoire de Ndadaye, pour faire comprendre aux militaires que l’assassinat du Président Ndadaye pouvait conduire à l’extermination de leurs parents vivant à l’intérieur du pays et plonger ce dernier dans une tragédie sans précédent » (ibid. 150)
Vous avez bien lu! Mais jamais il n’a été dit que Ndadaye et le FRODEBU devaient également s’interdire de faire exécuter extrajudiciairement des innocents, ce qui, autrement, était constitutif de génocide. Mais pour Buyoya, tout comme pour Ndadaye, on ne juge pas; on assassine! Telle est leur démocratie… Mais ceci est une autre histoire!
Malheur donc à ceux qui croient! Manwangari, cet ancien complice de Buyoya, ancien président des buyoyistes comme Kadege, devrait commencer à se méfier; à moins qu’il ne soit trop tard… (BINFO)