LA PATRIE EST EN DANGER
Burundi Information (le 23 novembre 2008). Depuis que les terroristes génocidaires sont au pouvoir,
le Burundi va mal, très mal en effet. Notre pays connaît toutes sortes de malheurs, des massacres de masse aux
assassinats ciblés en passant par le détournement à très grande échelle. Plus inquiétant
encore, les burundais sont tétanisés par l’incurie dans laquelle le régime génocidaire du
CNDD-FDD les a plongés. Ils sont affaiblis par la pauvreté, les violences et les
intimidations de tout genre. On dirait qu’on assiste à la résignation de tout un peuple.
Entretemps, les thuriféraires du CNDD-FDD rivalisent d’ardeur pour présenter le
malheur du peuple comme un signe d’approbation de l’action gouvernementale.
Ignorance ou naїveté des dirigeants? Peut-être les deux. Car il y a des points communs à
tous les régimes sanguinaires au bord de la faillite. Par exemple, jusqu’à sa destitution et
son jugement par un « tribunal populaire », l’ancien dictateur roumain Nicolae Ceaucescu
ne cessait de répéter que le peuple est derrière lui, que c’est juste une poignée de
ráctionnaires qui révoltait la population à Timsoara, etc, etc.
Malgré l’institutionalisation du crime de génocide au Burundi où les
plannificateurs et les exécutants ont été baptisés politiciens, la majorité silencieuse de la
population a fini par comprendre que laisser le pouvoir aux génocidaires a été une erreur
monumentale, que « même bien dressé, un ours reste un ours ». Pour preuve, même après
son accession au pouvoir au bout d’une campagne électorale axée sur l’intimidation, le
CNDD-FDD n’a pas mis fin à sa sprée meurtriere. Les génocidaires n'hésitent pas à
frapper dans leurs propres rangs, semblables au murozi qui, pour garder ses pouvoirs, est
obligé de sacrifier périodiquement le membre de sa famille qu'il aime le plus. C’est ainsi
qu’une trentaine de membres du PALIPEHUTU a été éliminée physiquement à Muyinga
en août 2006 par des hommes du CNDD-FDD. Peu importe que les deux organisations
soient toujours liées par un accord de coopération destiné à régler à jamais la question de
la « nation bahutu », accord conclu le 22 mai 1995 à Bukavu et auquel adhéraient les
autres groupes terroristes génocidaires de la région dont l'ALIR et les ex-FAR (Rapport
du Conseil de Sécurite des Nations Unies S/1998/777, Annexe II et III). A noter que
chaque fois que les conditions le leur permettent, les miliciens du CNDD-FDD règlent
toujours le sort à quelques familles tutsi tandis que leurs complices haut-placés
s’empressent de déclarer qu'il s'agit de violences aux motifs fonciers ou des lynchages de
sorciers.
Même si le pouvoir grise, le CNDD-FDD ne devrait jamais se tromper et prendre
la patience caractéristique de notre peuple pour l’approbation ou le soutien au régime. Ils
ne devrait jamais oublier que ce qui se passe au Burundi est inadmissible nul par au
monde. La population a compris que la complaisance avec les tueurs impunis et non
repentis est une sorte de suicide collectif, que face à un criminel identifié, le devoir n’est
pas de l’applaudir, mais de le démettre de ses fonctions et de le juger. C’est ce qui se fait
normalement quand la patrie est en danger. C’est ce qui doit arriver incessammant au
Burundi. Les burundais ne devraient pas tarder à mettre fin au régime génocidaire du
CNDD-FDD et trouver des remplaçants compétents et intègres. C’est parmi les véritables
partisans d'un Etat de droit au Burundi, ceux qui jurent toujours de traduire les
génocidaires en justice et ainsi permettre à notre pays de renouer avec la morale
universelle, qu’il faudrait les chercher.
le Burundi va mal, très mal en effet. Notre pays connaît toutes sortes de malheurs, des massacres de masse aux
assassinats ciblés en passant par le détournement à très grande échelle. Plus inquiétant
encore, les burundais sont tétanisés par l’incurie dans laquelle le régime génocidaire du
CNDD-FDD les a plongés. Ils sont affaiblis par la pauvreté, les violences et les
intimidations de tout genre. On dirait qu’on assiste à la résignation de tout un peuple.
Entretemps, les thuriféraires du CNDD-FDD rivalisent d’ardeur pour présenter le
malheur du peuple comme un signe d’approbation de l’action gouvernementale.
Ignorance ou naїveté des dirigeants? Peut-être les deux. Car il y a des points communs à
tous les régimes sanguinaires au bord de la faillite. Par exemple, jusqu’à sa destitution et
son jugement par un « tribunal populaire », l’ancien dictateur roumain Nicolae Ceaucescu
ne cessait de répéter que le peuple est derrière lui, que c’est juste une poignée de
ráctionnaires qui révoltait la population à Timsoara, etc, etc.
Malgré l’institutionalisation du crime de génocide au Burundi où les
plannificateurs et les exécutants ont été baptisés politiciens, la majorité silencieuse de la
population a fini par comprendre que laisser le pouvoir aux génocidaires a été une erreur
monumentale, que « même bien dressé, un ours reste un ours ». Pour preuve, même après
son accession au pouvoir au bout d’une campagne électorale axée sur l’intimidation, le
CNDD-FDD n’a pas mis fin à sa sprée meurtriere. Les génocidaires n'hésitent pas à
frapper dans leurs propres rangs, semblables au murozi qui, pour garder ses pouvoirs, est
obligé de sacrifier périodiquement le membre de sa famille qu'il aime le plus. C’est ainsi
qu’une trentaine de membres du PALIPEHUTU a été éliminée physiquement à Muyinga
en août 2006 par des hommes du CNDD-FDD. Peu importe que les deux organisations
soient toujours liées par un accord de coopération destiné à régler à jamais la question de
la « nation bahutu », accord conclu le 22 mai 1995 à Bukavu et auquel adhéraient les
autres groupes terroristes génocidaires de la région dont l'ALIR et les ex-FAR (Rapport
du Conseil de Sécurite des Nations Unies S/1998/777, Annexe II et III). A noter que
chaque fois que les conditions le leur permettent, les miliciens du CNDD-FDD règlent
toujours le sort à quelques familles tutsi tandis que leurs complices haut-placés
s’empressent de déclarer qu'il s'agit de violences aux motifs fonciers ou des lynchages de
sorciers.
Même si le pouvoir grise, le CNDD-FDD ne devrait jamais se tromper et prendre
la patience caractéristique de notre peuple pour l’approbation ou le soutien au régime. Ils
ne devrait jamais oublier que ce qui se passe au Burundi est inadmissible nul par au
monde. La population a compris que la complaisance avec les tueurs impunis et non
repentis est une sorte de suicide collectif, que face à un criminel identifié, le devoir n’est
pas de l’applaudir, mais de le démettre de ses fonctions et de le juger. C’est ce qui se fait
normalement quand la patrie est en danger. C’est ce qui doit arriver incessammant au
Burundi. Les burundais ne devraient pas tarder à mettre fin au régime génocidaire du
CNDD-FDD et trouver des remplaçants compétents et intègres. C’est parmi les véritables
partisans d'un Etat de droit au Burundi, ceux qui jurent toujours de traduire les
génocidaires en justice et ainsi permettre à notre pays de renouer avec la morale
universelle, qu’il faudrait les chercher.