LE BUYOYISME SERAIT-IL EN DIFFICULTES?
Bujumbura 7 mai 2007 (binf) Selon les analystes de la politique burundaise, le Buyoyisme serait en difficultés,. Dans la perspective d’une investiture probable du Palipehutu FNL, nombreux croient à une plus que probable recomposition des instituions. Quelle sera la place d’un buyoyisme devenu plus que décadent ? L’inquiétude est palpable partout, et certains tentent de se refaire une santé en tentant une absorption des partisans de la restauration de l’Etat de droit restés fidèles aux idéaux d’unité nationale, du respect du droit et de la morale…
Le président a.i. de l’UPRONA, Maître Sinarinzi Gabriel affirme qu’il n’est pas question de parler de réunification. Il dit oui au renoncement des buyoyistes à leurs engagements complices du racisme ethnique et du génocide, et non à l’absorption, selon sa dernière déclaration parvenue à notre rédaction.
Pourtant certains parmi ceux qui flirtent avec les buyoyistes affirment que Charles Mukasi en exil les soutient, ce que rejette ce dernier. « …il faut vraiment avoir du mépris envers soi et le reste du monde pour faire croire que les complices du racisme génocidaire arushien et les partisans de la restauration de l’Etat de droit peuvent porter indistinctement le nom d’UPRONISTES. Le Président a.i du parti a raison lorsqu’il dit non à l’absorption, car lorsque vous mettez des oranges pourris et des oranges frais dans un même panier, tous les oranges pourrissent. Le processus inverse ne se produit jamais. Mettez même rien qu’un verre d’eau sale dans dix tonneaux d’eau propre, toute l’eau devient impropre à la consommation. Ecoutez les arushiens parler, et essayez de savoir qui est plus Frodebu et CNDD que l’autre… »
Charles Mukasi ajoute qu’il préfère Bagaza, Ntibantunganya et les autres qui ont eu le courage de dire clairement qu’ils quittaient l’UPRONA lorsqu’ils se sont sentis à l’étroit dans l’idéologie unitaire. Mais le buyoyisme poltron n’assume jamais ses crimes ni ses trahisons...
Dans le camp des buyoyistes au gouvernement, c’est l’incertitude, voire l’inquiétude, car plutôt que de parler de réunification, la chose apparaît de plus en plus comme une tentative de chasser Martin Nduwimana au profit de quelqu’un d’autre. Aucun gouvernemental ne participe au projet, car le comportement de certains députés serait plus motivé par l’espoir d’être assurés de rester en poste au-delà de leur mandat électoral si, avec l’investiture du Palipehutu, l’on en revenait aux classiques formules d’élargissement de transition en transition comme cela eut lieu entre 1993 et 2006.
L’on s’acheminerait alors plutôt vers une deuxième « autre chose » qui cherchera à s’appeler UPRONA, à côté du véritable parti UPRONA qui milite dans l’opposition en faveur de l’Etat de Droit. (binf)
Le président a.i. de l’UPRONA, Maître Sinarinzi Gabriel affirme qu’il n’est pas question de parler de réunification. Il dit oui au renoncement des buyoyistes à leurs engagements complices du racisme ethnique et du génocide, et non à l’absorption, selon sa dernière déclaration parvenue à notre rédaction.
Pourtant certains parmi ceux qui flirtent avec les buyoyistes affirment que Charles Mukasi en exil les soutient, ce que rejette ce dernier. « …il faut vraiment avoir du mépris envers soi et le reste du monde pour faire croire que les complices du racisme génocidaire arushien et les partisans de la restauration de l’Etat de droit peuvent porter indistinctement le nom d’UPRONISTES. Le Président a.i du parti a raison lorsqu’il dit non à l’absorption, car lorsque vous mettez des oranges pourris et des oranges frais dans un même panier, tous les oranges pourrissent. Le processus inverse ne se produit jamais. Mettez même rien qu’un verre d’eau sale dans dix tonneaux d’eau propre, toute l’eau devient impropre à la consommation. Ecoutez les arushiens parler, et essayez de savoir qui est plus Frodebu et CNDD que l’autre… »
Charles Mukasi ajoute qu’il préfère Bagaza, Ntibantunganya et les autres qui ont eu le courage de dire clairement qu’ils quittaient l’UPRONA lorsqu’ils se sont sentis à l’étroit dans l’idéologie unitaire. Mais le buyoyisme poltron n’assume jamais ses crimes ni ses trahisons...
Dans le camp des buyoyistes au gouvernement, c’est l’incertitude, voire l’inquiétude, car plutôt que de parler de réunification, la chose apparaît de plus en plus comme une tentative de chasser Martin Nduwimana au profit de quelqu’un d’autre. Aucun gouvernemental ne participe au projet, car le comportement de certains députés serait plus motivé par l’espoir d’être assurés de rester en poste au-delà de leur mandat électoral si, avec l’investiture du Palipehutu, l’on en revenait aux classiques formules d’élargissement de transition en transition comme cela eut lieu entre 1993 et 2006.
L’on s’acheminerait alors plutôt vers une deuxième « autre chose » qui cherchera à s’appeler UPRONA, à côté du véritable parti UPRONA qui milite dans l’opposition en faveur de l’Etat de Droit. (binf)