LE DILEMME DE PIERRE NKURUNZIZA: TO PUNISH OR NOT TO PUNISH JEAN-CLAUDE NSENGIYUMVA
Burundi Information (le 15 mars 2012). Depuis le rebondissement hier de l'affaire du faux et usage de faux par le Secrétaire Général adjoint de l'EAC, Sieur Jean-Claude Nsengiyumva, le criminel Pierre Nkurunziza doit faire face à son plus grand dilemme de tous les 7 ans qu'il vient de passer à diriger illégitimément le Burundi. Oui, vous ne vous êtes pas trompés, nous disons bien illégitimement, malgré le score stalinien de Pierre Nkurunziza aux dernières "élections" qui furent par ailleurs les plus contestées de toute l'histoire du Burundi. N'en déplaise à la nébuleuse communauté internationale dont les observateurs déclarent "régulière et démocratique" une élection où le candidat unique est un criminel condamné à la plus haute peine prévue par la loi, alors que chez eux, le casier judiciaire de tout mandataire public est vérifié et revérifié plusieurs fois. Et même si Pierre Nkurunziza n'était pas un criminel, un candidat d'une organisation terroriste et génocidaire comme le CNDD-FDD ne pourra jamais être légitime.
Aujourd'hui donc, le Président illégitime et criminel Pierre Nkurunziza est rattrapé par une de ces nomminations louches qu'il a effectuées. Il s'agit des aux conséquences de la nommination de Jean-Claude Nsengiyumva au poste de Secrétaire Général adjoint de la East African Community en avril 2009. A l'époque, un véritable cri d'alarme avait été lancé par certains média qui s'indignaient de ce que ce représentant du Burundi à un si haut niveau, répondait au profil de ce qu'on appelait dans le temps un "NDB" ou "niveau dangereusement bas" dans le jargon de l'Université du Burundi. Mais au delà de cette dénonciation somme toute timide, personne ne s'imaginait que Jean-Claude Nsengiyumva était l'auteur d'un faussariat colossal portant sur des diplômes universitaires dont un de maîtrise prétendument obtenu à l'Université York de Toronto, au Canada.
Maintenant que toute la supercherie vient d'être étalée au grand public. Grand doit être l'ambarras du criminel qui dirige le Burundi. Et pour cause, l'Université York a été formellement saisie, et point n'est besoin de rappeler qu'outre Atlantique, on ne badinne pas avec l'honnêteté académique ou avec l'honnêteté tout court. Ajoutez à cela les multiples partenaires bilatéraux que ce faussaire mandaté par un président criminel a déjà rencontré, paré d'une aura de plusieurs diplômes malheureusement plus faux les uns que les autres. On signalera ici qu'après l'Université York, la première saisine a été adressée au Bureau Exécutif du "Forum for a Green Revolution in Africa" auprès duquel le faussaire Jean-Claude Nsengiyumva était parvenu à se faire nommer co-président.
De l'avis de plusieurs observateurs, trois solutions s'offrent au criminel Président Pierre Nkurunziza dans cette affaire, mais elles sont plus dangereuses les unes que les autres :
- Le criminel Président Pierre Nkurunziza peut choisir de laisser Jean-Claude Nsengiyumva à son poste, sans le déranger, comme il l'a toujours fait avec les autres suspects accusés dans d'autres grandes affaires criminelles pendantes (les Adolf Nshimirimana, David Nikiza, Gervais Ndirakobuca; pour ne citer que les plus connus). Mais pour Pierre Nkurunziza, le maintenir à son poste signifierait qu'il appuie ouvertement les faussaires. Malheureusement, ceci ne cadre pas avec l'image de chrétien qu'il essaie de cultiver, et ça ne rassure pas non plus les differents partenaires de l'EAC et autres bailleurs de fonds ayant déjà traité avec ce faussaire jouissant de la protection du Président.
- Le criminel Président Pierre Nkurunziza peut virer Jean-Claude Nsengiyumva de son poste et ordonner des poursuites judiciaires, un scénario très improbable au regard des pratiques du CNDD-FDD pour des individus ayant rendu des services rendus des services remarquables à la formation. En effet, le faussaire en question fut pendant un certain temps le représentant de l'organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD à Toronto.
- Le criminel Président Pierre Nkurunziza peut chasser le faussaire Jean-Claude Nsengiyumva tout en le laissant en paix, dans l'espoir que l'opinion oubliera son crime. Ceci n'est pas impossible au Burundi, mais les choses marcheraient autrement si le faussaire retourne dans sa deuxieme patrie qu'est le Canada. La justice ne manquera pas de se pencher sur son faussariat implique une prestigieuse université. Après tout, le Canada n'est pas le Burundi où on n'échappe à la justice en déclarant que ses crimes ont été commis pour des mobiles politiques...
Dans tous les cas, le criminel qui dirige le Burundi est confronté à un dilemme du type "To punish or not to punish Jean-Claude Nsengiyumva."
A suivre de très près... (BINFO)
Aujourd'hui donc, le Président illégitime et criminel Pierre Nkurunziza est rattrapé par une de ces nomminations louches qu'il a effectuées. Il s'agit des aux conséquences de la nommination de Jean-Claude Nsengiyumva au poste de Secrétaire Général adjoint de la East African Community en avril 2009. A l'époque, un véritable cri d'alarme avait été lancé par certains média qui s'indignaient de ce que ce représentant du Burundi à un si haut niveau, répondait au profil de ce qu'on appelait dans le temps un "NDB" ou "niveau dangereusement bas" dans le jargon de l'Université du Burundi. Mais au delà de cette dénonciation somme toute timide, personne ne s'imaginait que Jean-Claude Nsengiyumva était l'auteur d'un faussariat colossal portant sur des diplômes universitaires dont un de maîtrise prétendument obtenu à l'Université York de Toronto, au Canada.
Maintenant que toute la supercherie vient d'être étalée au grand public. Grand doit être l'ambarras du criminel qui dirige le Burundi. Et pour cause, l'Université York a été formellement saisie, et point n'est besoin de rappeler qu'outre Atlantique, on ne badinne pas avec l'honnêteté académique ou avec l'honnêteté tout court. Ajoutez à cela les multiples partenaires bilatéraux que ce faussaire mandaté par un président criminel a déjà rencontré, paré d'une aura de plusieurs diplômes malheureusement plus faux les uns que les autres. On signalera ici qu'après l'Université York, la première saisine a été adressée au Bureau Exécutif du "Forum for a Green Revolution in Africa" auprès duquel le faussaire Jean-Claude Nsengiyumva était parvenu à se faire nommer co-président.
De l'avis de plusieurs observateurs, trois solutions s'offrent au criminel Président Pierre Nkurunziza dans cette affaire, mais elles sont plus dangereuses les unes que les autres :
- Le criminel Président Pierre Nkurunziza peut choisir de laisser Jean-Claude Nsengiyumva à son poste, sans le déranger, comme il l'a toujours fait avec les autres suspects accusés dans d'autres grandes affaires criminelles pendantes (les Adolf Nshimirimana, David Nikiza, Gervais Ndirakobuca; pour ne citer que les plus connus). Mais pour Pierre Nkurunziza, le maintenir à son poste signifierait qu'il appuie ouvertement les faussaires. Malheureusement, ceci ne cadre pas avec l'image de chrétien qu'il essaie de cultiver, et ça ne rassure pas non plus les differents partenaires de l'EAC et autres bailleurs de fonds ayant déjà traité avec ce faussaire jouissant de la protection du Président.
- Le criminel Président Pierre Nkurunziza peut virer Jean-Claude Nsengiyumva de son poste et ordonner des poursuites judiciaires, un scénario très improbable au regard des pratiques du CNDD-FDD pour des individus ayant rendu des services rendus des services remarquables à la formation. En effet, le faussaire en question fut pendant un certain temps le représentant de l'organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD à Toronto.
- Le criminel Président Pierre Nkurunziza peut chasser le faussaire Jean-Claude Nsengiyumva tout en le laissant en paix, dans l'espoir que l'opinion oubliera son crime. Ceci n'est pas impossible au Burundi, mais les choses marcheraient autrement si le faussaire retourne dans sa deuxieme patrie qu'est le Canada. La justice ne manquera pas de se pencher sur son faussariat implique une prestigieuse université. Après tout, le Canada n'est pas le Burundi où on n'échappe à la justice en déclarant que ses crimes ont été commis pour des mobiles politiques...
Dans tous les cas, le criminel qui dirige le Burundi est confronté à un dilemme du type "To punish or not to punish Jean-Claude Nsengiyumva."
A suivre de très près... (BINFO)