LES ACCORDS IMPIES D'ARUSHA
BURUNDI INFORMATION (le 28 aout 2009). Les accords impies d’Arusha furent signés un certain 28 août, une de ces dates que les Barundi n’oublieront malheureusement jamais, des accords ayant sanctionné le retour du Burundi sous domination coloniale par une puissance d’occupation militaire (sud africaine) avant de transformer la chose en mandat des Nations Unies, pour sauver les apparences.
Comme du temps de la honteuse colonisation ces transactions furent qualifiées d’accords de paix ; la colonisation était dite civilisatrice, des nostalgiques le disent encore. Là ne s’arrête malheureusement pas la honteuse ressemblance ; la colonisation faisait la promotion du racisme blanc anti nègre, de même qu’elle créa de toutes pièces le racisme ethnique au Burundi, au nom du principe colonial de diviser pour régner. Arusha a consacré le retour aux idéologies rétrogrades racistes et génocidaires, une sorte de revanche du colonisateur sur l’Histoire. Comme pour consoler le représentant du racisme génocidaire colonial, sieur Harroy Jean-Paul, Arusha institutionnalise que le racisme et le génocide sont les fondements de la démocratie au Burundi, dans les mêmes termes de définition du racisme colonial.
Voyez par vous-mêmes ! Sous le régime colonial blanc allemand en 1916, le colon Hans Meyer écrivait ceci : « La raison essentielle du peu de succès de la mission chrétienne en Urundi est l’arrogance de caste et l’orgueil racial sans bornes des Batussi… Malgré le peu de chances de gagner du terrain parmi les Barundi et de donner une assise à l’Evangile tant que les Batussi régneront, la mission poursuit inlassablement son œuvre. Le travail de mission en est sensiblement au même point dans les Etats batussi du Rwanda et de l’Uha… Le temps seul peut nous apprendre si les chances de christianiser également l’Urundi se présenteront jamais sous un jour plus favorable. Cette époque viendra très probablement quand le pouvoir des maîtres batussi sera brisé » Nous sommes en 1916 : pge 181-182.
Dans l’édition de 1984 (traduction française) les éditeurs précisent qu’il s’agit ici de « la tendance de certains missionnaires à faire des Batutsi leurs boucs-émissaires, un courant qui s’exprimera avec virulence encore dans les années 1950 au Rwanda » : pge 182. Les mêmes éditeurs rappellent que l’auteur parle des Batutsi en réalité pour désigner les princes Baganwa.
Les Baganwa sont-ils des Batusti ? Oui lorsqu’il s’agit de les passer sous la machette Frodebu cndd et palipehutu ainsi que les assassinats belges, Micombero et divers allés ; non lorsque les historiens affirment sans détour que la dynastie Ganwa a été fondée par Sa Majesté Ntare Rushatsi, de la lignée des Bahanza, le clan de Nkurunziza Peter et de Ndadaye Melchior. Les Baganwa réclament eux-mêmes aujourd’hui le statut d’ethnie à part entière ; ce qui signifie que, quoi qu’on en dise, il y a matière à réflexion...
Ce ne serait pas tout. En réalité ceux qui, selon ces racistes coloniaux, constituaient une entrave à la mission civilisatrice chrétienne n’étaient autres que les Banyamabanga, ceux du lignage notamment bien connu des Bahanza évidemment, mais aussi celui des Bajiji, le clan de Ndayezeye Domitien, ceux qui opposèrent un niet sans retour au soldat Premier Ministre Micombero qui tentait de s’introduire auprès du tambour sacré Karyenda lors des cérémonies d’intronisation de Sa Majesté le roi Ntare V ; sauf que Ndayizeye a été déclaré Tutsi par le journal parlé de RFI en français facile. Ce sont ces mêmes Banyamabanga qui décidaient de la personne à sacrifier (INKA ZASHOKERAKO) lors de l’intronisation du roi, et cette personne n’était pas issue d’un lignage Hutu.
Où sont alors les Batutsi minoritaires, dominateurs, venus d’ailleurs pour asservir la masse Hutu ? Et si la minorité raciste, dominatrice, esclavagiste et venue d’ailleurs était l’ethnie de Hans Meyer et Harroy, en attendant celle de Mandela plus récemment ? Qui a organisé la réforme administrative qui a exclu tous les Hutu de l’administration du territoire et de la section administrative d’Astrida ? Et si c’était contre ce dernier que les machettes frodebu cndd et palipehutu auraient dû s’acharner en termes de libération des Hutu ? La colonisation désigna les Batutsi et l’UPRONA…
Buyoya Pierre a affirmé sans honte que l’extermination des Tutsi par le Frodebu « c’était la démocratie qui s’était défendue » et qu’il n’avait rien à se reprocher. Mais s’il fallait parler en termes de défense : contre qui d’autre, assassin de Ndadaye, aurait dû se venger le gouvernement Frodebu-Kinigi, sinon Buyoya lui-même qui représente systématiquement ces assassins lorsqu’arrive le moment de partager le pouvoir entre criminels et assassins, cela sans que rien ni personne viennent contrarier cette légitimité sanguinaire? Buyoya et ses protégés ont désigné les Batutsi et l’UPRONA…
JP Harroy écrivit deux livres, l’un intitulé « Rwanda souvenirs d’un compagnon de la marche du Rwanda vers la démocratie et l’indépendance » (1984), et l’autre: « Burundi souvenirs d’un combattant d’une guerre perdue ». Harroy a perdu la guerre contre le nationalisme de l’UPRONA qu’il qualifie de « cancer ». Cet administrateur colonial partit du Burundi, navré, selon ses propres termes, de « l’abandon des Barundi méritants qui l’avaient courageusement soutenu dans sa lutte contre l’UPRONA» (pge 644) laissant la mission au valet du racisme colonial, Pierre Buyoya, que certains, dont lui-même appellent initiateur de la démocratie, sans doute à la Harroy…
En ouverture de la honte arushienne Nelson Mandela osa déclarer qu’il n’y aurait pas de paix au Burundi tant que les Tutsi règneraient ! Buyoya dont l’ethnie du papa biologique ne serait pas Tutsi, et qui par conséquent ne le serait pas lui-même, gouvernait en toute insolence avec les organisations racistes terroristes et génocidaires comme le Frodebu et une majorité de Hutu au parlement et dans toutes les institutions. Brusquement on découvrit, contre la propagande officielle, que des officiers de l’armée burundaise étaient Hutu.
En visite au Burundi, Mandela Nelson demanda quel Hutu était officier supérieur dans l’armée burundaiseé ; un observateur avisé murmura : « URIKO URONDERA UMUHORO URI MU KWAHA, regardez à côté de vous » ! Buyoya laissa Mandela dans l’erreur. Si ceci n’était pas vrai, la nation et la planète entière attendent qu’il se soumette au test de l’ADN afin de rétablir la vérité ; notre rédaction relève le défi en acceptant de financer le test, car nous connaissons l’homme : il est radin…
Quand nous disons Frodebu, CNDD et Palipehutu, nous ne parlons pas des Hutu, mais des organisations et individus criminels génocidaires. Ainsi par exemple au moment du génocide de 1993 le chef de gouvernement s’appelle Kinigi Sylvie, Kambanda avant la lettre, Tutsi s’il le faut, mais entré au gouvernement pour exécuter la politique Frodebu selon les dires de tous ses ministres. Ainsi son gouvernement et administration Frodebu persécutèrent les Hutu membres de l’UPRONA et leur exigèrent de s’amender, « KWIMENJURA », avant de les assassiner au moment du génocide contre les Tutsi. En apothéose Kadege Alphonse, Tutsi également, proclama que les Hutu n’étaient que des IMPEREKEZA au sein de l’UPRONA. Le génocide a donc été commis par le Frodebu, le CNDD etc... et non par les Hutu : dites-le désormais ainsi ! Les accords d’Arusha ne sont pas des accords entre Hutu et Tutsi, mais des accords entre criminels contre l’Humanité : rappelez-le toujours en ces termes !
Au fait, saviez-vous que, re-gaillardies par l’immoralité arushienne, les organisations terroristes et génocidaires affirment aujourd’hui qu’elles ont été dépouillées de leur pouvoir et ont négocié sous la contrainte avec les assassins de Ndadaye ? C’est vrai qu’elles ont négocié avec les assassins de Ndadaye et non avec les Batutsi ; mais c’est aussi vrai que ces assassins ont négocié avec les génocidaires et non avec les Bahutu. Sans cela tous ont perdu leur légitimité.
Voilà pourquoi Arusha est bienvenu chez tout ce monde. D’autant plus qu’il institutionnalise l’impunité des crimes contre l’humanité commis par la colonisation et les thuriféraires du racisme génocidaire commun entre Arushiens. Arusha proclame l’impunité de tous ces criminels contre l’Humanité en assurant notamment que l’histoire de leurs crimes débute le 1ier juillet 1962, la date de l’indépendance ; tout le monde aura compris que les criminels coloniaux promoteurs du racisme et du génocide ont d’abord et surtout négocié leur propre impunité.
Voilà pourquoi ils trainent les pieds pour financer un Tribunal Pénal spécial chargé de juger les crimes contre l’Humanité commis au Burundi, c’est aussi d’eux qu’il s’agit. Pendant ce temps tous les pays de la région, excepté le Burundi de Buyoya et la Tanzanie arushienne, avaient signé les accords régionaux de Lusaka contre le génocide et les organisations génocidaires dont « le CNDD FDD et les organisations de même idéologie » (sic). Au moment où Buyoya initiait Arusha contre Lusaka, un ancien Premier Ministre Tanzanien du nom de Malecella proclamait du haut de la tribune du parlement tanzanien « NINASEMA HIVI TUWASAYIDIYE WAHUTU TUWAPE FIMBO WAKAPAMBANE NA NYOKA. WATUSI WANA PROPAGANDA MBAYA SANA ». La presse tanzanienne rapporta fidèlement…
Bref ce racisme n’est même pas burundais. Voilà pourquoi ses promoteurs le financent désespérément. Ils ont peur de perdre à nouveau, comme Harroy avant eux ; et tout indique qu’ils perdront, ou ont déjà perdu, puisque le projet de restauration de l’Etat de droit est là, au nom de la Charte de l’Unité Nationale, du droit international et de la morale universelle. Ils regrettent déjà comme Harroy de ne pas avoir pu faire taire l’UPRONA !
Comme du temps de la honteuse colonisation ces transactions furent qualifiées d’accords de paix ; la colonisation était dite civilisatrice, des nostalgiques le disent encore. Là ne s’arrête malheureusement pas la honteuse ressemblance ; la colonisation faisait la promotion du racisme blanc anti nègre, de même qu’elle créa de toutes pièces le racisme ethnique au Burundi, au nom du principe colonial de diviser pour régner. Arusha a consacré le retour aux idéologies rétrogrades racistes et génocidaires, une sorte de revanche du colonisateur sur l’Histoire. Comme pour consoler le représentant du racisme génocidaire colonial, sieur Harroy Jean-Paul, Arusha institutionnalise que le racisme et le génocide sont les fondements de la démocratie au Burundi, dans les mêmes termes de définition du racisme colonial.
Voyez par vous-mêmes ! Sous le régime colonial blanc allemand en 1916, le colon Hans Meyer écrivait ceci : « La raison essentielle du peu de succès de la mission chrétienne en Urundi est l’arrogance de caste et l’orgueil racial sans bornes des Batussi… Malgré le peu de chances de gagner du terrain parmi les Barundi et de donner une assise à l’Evangile tant que les Batussi régneront, la mission poursuit inlassablement son œuvre. Le travail de mission en est sensiblement au même point dans les Etats batussi du Rwanda et de l’Uha… Le temps seul peut nous apprendre si les chances de christianiser également l’Urundi se présenteront jamais sous un jour plus favorable. Cette époque viendra très probablement quand le pouvoir des maîtres batussi sera brisé » Nous sommes en 1916 : pge 181-182.
Dans l’édition de 1984 (traduction française) les éditeurs précisent qu’il s’agit ici de « la tendance de certains missionnaires à faire des Batutsi leurs boucs-émissaires, un courant qui s’exprimera avec virulence encore dans les années 1950 au Rwanda » : pge 182. Les mêmes éditeurs rappellent que l’auteur parle des Batutsi en réalité pour désigner les princes Baganwa.
Les Baganwa sont-ils des Batusti ? Oui lorsqu’il s’agit de les passer sous la machette Frodebu cndd et palipehutu ainsi que les assassinats belges, Micombero et divers allés ; non lorsque les historiens affirment sans détour que la dynastie Ganwa a été fondée par Sa Majesté Ntare Rushatsi, de la lignée des Bahanza, le clan de Nkurunziza Peter et de Ndadaye Melchior. Les Baganwa réclament eux-mêmes aujourd’hui le statut d’ethnie à part entière ; ce qui signifie que, quoi qu’on en dise, il y a matière à réflexion...
Ce ne serait pas tout. En réalité ceux qui, selon ces racistes coloniaux, constituaient une entrave à la mission civilisatrice chrétienne n’étaient autres que les Banyamabanga, ceux du lignage notamment bien connu des Bahanza évidemment, mais aussi celui des Bajiji, le clan de Ndayezeye Domitien, ceux qui opposèrent un niet sans retour au soldat Premier Ministre Micombero qui tentait de s’introduire auprès du tambour sacré Karyenda lors des cérémonies d’intronisation de Sa Majesté le roi Ntare V ; sauf que Ndayizeye a été déclaré Tutsi par le journal parlé de RFI en français facile. Ce sont ces mêmes Banyamabanga qui décidaient de la personne à sacrifier (INKA ZASHOKERAKO) lors de l’intronisation du roi, et cette personne n’était pas issue d’un lignage Hutu.
Où sont alors les Batutsi minoritaires, dominateurs, venus d’ailleurs pour asservir la masse Hutu ? Et si la minorité raciste, dominatrice, esclavagiste et venue d’ailleurs était l’ethnie de Hans Meyer et Harroy, en attendant celle de Mandela plus récemment ? Qui a organisé la réforme administrative qui a exclu tous les Hutu de l’administration du territoire et de la section administrative d’Astrida ? Et si c’était contre ce dernier que les machettes frodebu cndd et palipehutu auraient dû s’acharner en termes de libération des Hutu ? La colonisation désigna les Batutsi et l’UPRONA…
Buyoya Pierre a affirmé sans honte que l’extermination des Tutsi par le Frodebu « c’était la démocratie qui s’était défendue » et qu’il n’avait rien à se reprocher. Mais s’il fallait parler en termes de défense : contre qui d’autre, assassin de Ndadaye, aurait dû se venger le gouvernement Frodebu-Kinigi, sinon Buyoya lui-même qui représente systématiquement ces assassins lorsqu’arrive le moment de partager le pouvoir entre criminels et assassins, cela sans que rien ni personne viennent contrarier cette légitimité sanguinaire? Buyoya et ses protégés ont désigné les Batutsi et l’UPRONA…
JP Harroy écrivit deux livres, l’un intitulé « Rwanda souvenirs d’un compagnon de la marche du Rwanda vers la démocratie et l’indépendance » (1984), et l’autre: « Burundi souvenirs d’un combattant d’une guerre perdue ». Harroy a perdu la guerre contre le nationalisme de l’UPRONA qu’il qualifie de « cancer ». Cet administrateur colonial partit du Burundi, navré, selon ses propres termes, de « l’abandon des Barundi méritants qui l’avaient courageusement soutenu dans sa lutte contre l’UPRONA» (pge 644) laissant la mission au valet du racisme colonial, Pierre Buyoya, que certains, dont lui-même appellent initiateur de la démocratie, sans doute à la Harroy…
En ouverture de la honte arushienne Nelson Mandela osa déclarer qu’il n’y aurait pas de paix au Burundi tant que les Tutsi règneraient ! Buyoya dont l’ethnie du papa biologique ne serait pas Tutsi, et qui par conséquent ne le serait pas lui-même, gouvernait en toute insolence avec les organisations racistes terroristes et génocidaires comme le Frodebu et une majorité de Hutu au parlement et dans toutes les institutions. Brusquement on découvrit, contre la propagande officielle, que des officiers de l’armée burundaise étaient Hutu.
En visite au Burundi, Mandela Nelson demanda quel Hutu était officier supérieur dans l’armée burundaiseé ; un observateur avisé murmura : « URIKO URONDERA UMUHORO URI MU KWAHA, regardez à côté de vous » ! Buyoya laissa Mandela dans l’erreur. Si ceci n’était pas vrai, la nation et la planète entière attendent qu’il se soumette au test de l’ADN afin de rétablir la vérité ; notre rédaction relève le défi en acceptant de financer le test, car nous connaissons l’homme : il est radin…
Quand nous disons Frodebu, CNDD et Palipehutu, nous ne parlons pas des Hutu, mais des organisations et individus criminels génocidaires. Ainsi par exemple au moment du génocide de 1993 le chef de gouvernement s’appelle Kinigi Sylvie, Kambanda avant la lettre, Tutsi s’il le faut, mais entré au gouvernement pour exécuter la politique Frodebu selon les dires de tous ses ministres. Ainsi son gouvernement et administration Frodebu persécutèrent les Hutu membres de l’UPRONA et leur exigèrent de s’amender, « KWIMENJURA », avant de les assassiner au moment du génocide contre les Tutsi. En apothéose Kadege Alphonse, Tutsi également, proclama que les Hutu n’étaient que des IMPEREKEZA au sein de l’UPRONA. Le génocide a donc été commis par le Frodebu, le CNDD etc... et non par les Hutu : dites-le désormais ainsi ! Les accords d’Arusha ne sont pas des accords entre Hutu et Tutsi, mais des accords entre criminels contre l’Humanité : rappelez-le toujours en ces termes !
Au fait, saviez-vous que, re-gaillardies par l’immoralité arushienne, les organisations terroristes et génocidaires affirment aujourd’hui qu’elles ont été dépouillées de leur pouvoir et ont négocié sous la contrainte avec les assassins de Ndadaye ? C’est vrai qu’elles ont négocié avec les assassins de Ndadaye et non avec les Batutsi ; mais c’est aussi vrai que ces assassins ont négocié avec les génocidaires et non avec les Bahutu. Sans cela tous ont perdu leur légitimité.
Voilà pourquoi Arusha est bienvenu chez tout ce monde. D’autant plus qu’il institutionnalise l’impunité des crimes contre l’humanité commis par la colonisation et les thuriféraires du racisme génocidaire commun entre Arushiens. Arusha proclame l’impunité de tous ces criminels contre l’Humanité en assurant notamment que l’histoire de leurs crimes débute le 1ier juillet 1962, la date de l’indépendance ; tout le monde aura compris que les criminels coloniaux promoteurs du racisme et du génocide ont d’abord et surtout négocié leur propre impunité.
Voilà pourquoi ils trainent les pieds pour financer un Tribunal Pénal spécial chargé de juger les crimes contre l’Humanité commis au Burundi, c’est aussi d’eux qu’il s’agit. Pendant ce temps tous les pays de la région, excepté le Burundi de Buyoya et la Tanzanie arushienne, avaient signé les accords régionaux de Lusaka contre le génocide et les organisations génocidaires dont « le CNDD FDD et les organisations de même idéologie » (sic). Au moment où Buyoya initiait Arusha contre Lusaka, un ancien Premier Ministre Tanzanien du nom de Malecella proclamait du haut de la tribune du parlement tanzanien « NINASEMA HIVI TUWASAYIDIYE WAHUTU TUWAPE FIMBO WAKAPAMBANE NA NYOKA. WATUSI WANA PROPAGANDA MBAYA SANA ». La presse tanzanienne rapporta fidèlement…
Bref ce racisme n’est même pas burundais. Voilà pourquoi ses promoteurs le financent désespérément. Ils ont peur de perdre à nouveau, comme Harroy avant eux ; et tout indique qu’ils perdront, ou ont déjà perdu, puisque le projet de restauration de l’Etat de droit est là, au nom de la Charte de l’Unité Nationale, du droit international et de la morale universelle. Ils regrettent déjà comme Harroy de ne pas avoir pu faire taire l’UPRONA !