LES EGOISTES SALARIES D'UN SANGUINAIRE
Burundi Information (le 02 septembre 2010) Nkurunziza Peter est un terroriste de renom, poseur de mines anti chars et anti personnel sur la voie publique; si tel n’était pas le cas on ne voit pas pourquoi les terroristes des métros londoniens ou d’ailleurs soulèveraient la colère des nations civilisées et démocratiques. Il est aussi un tortionnaire invetterré. Kadege Alphonse et d’autres pourtant partisans comme lui de l’institutionnalisation du racisme ethnique et génocidaire d’Arusha ne nous démentiront point. Ces personnalités furent torturées dans les bureaux de la présidence de la République, donc sous l’autorité directe de Nkurunziza Peter; les bourreaux ont filmé pour montrer leurs œuvres au commanditaire du forfait; les tortionnaires criaient : « MUJEKO MUJEKO MUJEKO » comme s’ils encourageaient une meute de chiens affamés à dévorer une proie; si vous visionnez ces scènes d’horreurs vous verrez et entendrez les bourreaux demander à l’ancien Vice-Président de signer les aveux sous la torture en l’assurant qu’une copie était réservée au sanguinaire Nkurunziza. Il n’y a eu ni démissions, ni sanctions...
Rajabu Hussein et d’autres personnalités sont en prison parce qu’ils ne plaisent pas au dictateur et tortionnaire des lieux; Monseigneur Joachim Ruhuna et des religieuses, le représentant résident de l’UNICEF et d’autres représentants des ONGs ont été assassinés, les séminaristes de Buta furent sauvagement massacrés ainsi que les rescapés du génocide de Bugendana par l’organisation de Nkurunziza Peter; des citoyens moins célèbres ont été jetés dans la Ruvubu sous le prétexte qu’ils étaient sympathisants des FNLs; les leaders de l’opposition ont fui, les journalistes sont persécutés et assassinés etc… Et il se trouve des gens pour qualifier Nkurunziza de démocrate…
Son idéologie est de celles dont parlent les porte-parole de la communauté internationale lorsqu’ils disent : « il faut combattre à tout prix le génocide et le terrorisme, et ôter toute légitimité à ceux qui les pratiquent ». Cette idéologie et son organisation sont nommément condamnées par les accords de paix de Lusaka. Nkurunziza et ses thuriféraires sont coupables de génocide, c’est la convention internationale sur la prévention et la répression contre le génocide qui doit donc être d’application. Dans un de ces moments où la vérité échappe involontairement aux plus rusés des menteurs, l’autre sanguinaire Peter, Pierre pour rester francophile, Buyoya de son nom de naissance, a laissé écrire par David Gakunzi que les fondateurs du CNDD/FDD avaient commis un véritable génocide et ont donc perdu toute légitimité; quand et comment ont-ils pu la retrouver? Les thuriféraires du régime raciste, sanguinaire et génocidaire se réfugient derrière le fait qu’un chef d’Etat aurait été assassiné; mais dites-nous quelle est donc cette disposition du droit international qui rend justice par le génocide. Etre Hutu ne suffira pas comme excuse…
Le Charles Taylor burundais vient donc de nommer une équipe de salariés pour l’épauler dans son ignoble entreprise condamnée par le droit et la morale. Nous utilisons ce qualificatif en lieu et place de celui de membres du gouvernement; car en effet Nkurunziza ne gouverne pas le Burundi, il préside à sa destruction. Il faut le dire en termes appropriés pour que les Barundi osent lui appliquer le droit, parler en termes de restauration de l’Etat de droit et non continuer de végéter dans de l’institutionnalisation du terrorisme raciste et génocidaire qui ne pourra jamais être synonyme de démocratie...
Outre la personnalité du dictateur sanguinaire il y a donc celle des nouveaux courtisans salariés. Juste une indication : le nouveau Premier Vice-Président supervisa les élections de 1993, au cours desquelles Ndadaye Melchior annonça la planification du génocide.
Voyez par vous-mêmes : en campagne électorale de 1993, Ndadaye prononça le discours suivant « BASHINGANTAHE, BAPFASONI, RWARUKA, NK’ABANTU BAZA KUBABWIRA NGO MUDATOYE MPORONA NGO HAZOBA INGWANO, NI RWO RUVYINO BARIRIMBA AHO BACIYE HOSE. IRYO NI ITERABWOBA! MBEGA IYO NGWANO GA, BAZOZA ABO BAPORONA BASIGAYE BARI KU RUSHI, BANGANA GUTYA, NI BO BOZA GUTERA INGWANO KU MILIYONI ZITANU ZIRENGA Z’ABARUNDI ZISHAKIRA AMAHORO? NI BAYITERA, NI BATSA UWO MURIRO, TURI IMILIYONI ZITANU TUZOWUZIMYA, DUCE TUBABOHA »
Aucun génocidaire n’a dit les choses plus clairement. Premièrement parce que, aucun parti politique ne s’appelle MPORONA; deuxièmement parce que dans le lexique raciste et génocidaire burundais ce terme désigne les Tutsi, ainsi on les désignait pendant le génocide; troisièmement parce que ni le Frodebu, ni la coalition FCD (Forces de Changement dite Démocratique n’ont jamais eu 5 millions de militants, mais le discours raciste interdit par la Charte de l’Unité Nationale et la Constitution est plus qu’évident. Enfin ce discours est exactement celui d’un certain Gitera, leader de l’APPROSOMA au Rwanda en 1959, le 27 septembre exactement à Butare, Astrida à l’époque :
« NIYO HABA INTAMBARA, ABATUTSI BAYITEJE, BASHIRA BAGAHWANA N’UMUBARE W’ABAHUTU UNGANA N’UWABO, ARIKO ABAHUTU HASIGARA BENSHI NA NONE, MBESE NI NKO GUKURA AGASATSI KU MUTWE W’UMUNTU. » (Cahiers Lumière et Société, DIALOGUE.II. n° 14, juin 1999 ; page 65).
Au cours du même discours Gitera annonça ce que l’Histoire appela les dix commandements du Hutu, repris au Burundi dans la campagne d’extermination des Tutsi en 1972 en vue de la création de la République du Soleil. Faut-il rappeler que ce Ndadaye était le président de cette organisation au Rwanda et que le FRODEBU qu’il présida plus tard a adopté la symbolique de cette République du Soleil Levant ainsi que tous les partis da sa coalition FCD. Cette symbolique se retrouve partout : le coq chantant le lever du soleil comme emblème du Frodebu; Kanura Burakeye, l’hymne et journal en kirundi de la même organisation génocidaire et l’Aube de la Démocratie en français etc…
Nous savons maintenant, comme le rappelle le chercheur Philippe Burin dans son livre « Fascisme, nazisme et autoritarisme » que : « Le nazisme était destiné à éveiller – d’où l’importance du mot éveil dans vocabulaire – et à faire fructifier les potentialités de la race ». (Seuil octobre 2000, page 54). Nous savons aussi que l’emblème du nazisme est l’aigle et l’épée, le même que celui du CNDD/FDD; vérifiez par vous-mêmes. Nous savons aussi que ce théme est celui de l’autre organisation raciste et génocidaire Palipehutu dès le départ (1980) : la création de la conscience Hutu. Nous savons également que c’est le colon allemand Hans Meyer sous la colonisation allemande que fut lancée la théorie anti Tutsi; à l’époque l’auteur écrivait, dans son livre « Die Barundi », « les Barundi », que la mission d’évangélisation était impossible tant que les Tutsi règneront; le colon belge Harroy Jean Paul reprit la même ineptie et proclama, lors de son discours de gouverneur général du Rwanda Urundi en 1958, que la démocratie était impossible tant que les Batutsi règneront; Mandela reprit la chose et proclama du haut d’Arusha que la paix était impossible tant que les Batutsi règneraient. En 2000 le FRODEBU contrôlait toutes les institutions; c’est la Belgique qui faisait la loi au Burundi notamment c’est elle qui a destitué tous les Hutu de l’administration du territoire, interdit aux Hutu l’accès à la section administration au Groupe scolaire d’Astrida; cela après l’Allemagne depuis la Conférence de Berlin au 19ième siècle… Un parent du célèbre nazi Hermann Wilhelm Göring fut résident du Burundi sous la colonisation de l’Afrique Orientale Allemande : tout un héritage…!
Le nouveau salarié de Nkurunziza, Sinunguruza Térence, car c’est de lui qu’il s’agissait dans cette longue parenthèse, a couvert le forfait en 1993, comme Ndayicariye a couvert les actes terroristes, et tous les actes de violation du droit dont les assassinats en 2010...
Sinunguruza fut également l’envoyé de Buyoya Pierre, l’autre apôtre de l’immoralité génocidaire, aux pourparlers de San Egidio, lesquels pourparlers étaient destinées à sauver les idéologies ainsi que les organisations et régimes racistes génocidaires dans la région des Grands Lacs africains. Au mois de mai 1997 ce Sinunguruza niait les faits dans les journaux de la mi-journée alors que son mentor tenait une conférence de presse pour avouer sous pression après qu’un site web ait publié les accords impies de San Egidio, accords que les buyoyistes avaient signé dans la clandestinité et cachaient depuis le 12 mars de la même année. Sinunguruza est également le signataire d’une entente de détournement à l’amiable couvrant une fraude de plusieurs milliards de francs bu longtemps avant le faux scandale de la ministre Sinankwa et Interpetrol. La déclaration de non lieu innocentant la Ministre et son prédécesseur était-elle une autre façon de préparer l’avènement de ce Sinunguruza aux affaires?
Comme lui les autres ne seront que des BAKARANI également, notamment en illustration d’une des constantes du Buyoyisme dont la paternité avec Nkurunziza n’est plus à démontrer. Pour cet autre dictateur sanguinaire et tous les anti démocrates, il y en a qui sont faits pour militer et d’autres pour gouverner. Niyoyankana président et représentant légal ne sera donc pas le premier des Buyoyistes au gouvernement après Nkurunziza; ceci est une constante buyoyiste. Maintenant que le prétexte ethnique brandi sous Mayugi, Mukasi et Rukingama n’est plus, la vérité s’étale au grand jour. Seul Kadege Alphonse occupa le premier poste de l’exécutif revenant à cette organisation au moment où il la dirigeait et dont il fut soupçonné de vouloir devenir le véritable leader et s’affranchir du buyoyisme. Plus tôt et sans être du même bord que Kadege, Mukasi rappela à Buyoya que ce sont ceux qui militent qui doivent être présents au gouvernement notamment, le buyoyisme en fut offensé en plus de l’éloignement idéologique entre l’UPRONA, Charles Mukasi et les buyoyistes qui se disent toujours upronistes…
L’autre constante du buyoyisme pratiqué par l’autre sanguinaire, Nkurunziza, c’est l’amalgame. Parions que les propagandistes vont rapidement parler de gouvernement de coalition et d’ouverture; pourtant comme le rappelle si bien le Président de l’UPRONA, Unité pour le Progrès National, Maître Sinarinzi Gabriel, il n’y a eu aucune négociation entre partis pour gouverner ensemble. C’était déjà le cas des nominations de Ndadaye dont les supposés upronistes de son gouvernement passaient leur temps à réciter le refrain : « nous sommes venus pour appliquer la politique du FRODEBU », comme s’il n’y avait pas eu assez de Frodebu pour le faire. Kinigi Sylvie, par exemple, que les propagandistes de ce genre d’endormissement qualifient d’uproniste, dirigeait le gouvernement au moment du génocide commis par le gouvernement FRODEBU; aucun ministre dit uproniste ne publia le moindre communiqué de presse contre l’extermination des administrés ni des upronistes, déjà ce silence aurait été coupable s’ils n’avaient pas... Qu’est ce que c’est encore être ou représenter l’UPRONA? Car le buyoyisme ce n’est même pas du Tutsisme; regardez ces buyoyistes lors du génocide de 1993 et tout au long de l’institutionnalisation de ceux qui justifient et pratiquent l’extermination des Tutsi! Ils se qualifient de modérés, de partisans de la tolérance et de l’unité nationale.
Mais quel buyoyiste serait tolérant? C’est aussi cela le Buyoyisme : sans cela Nyangoma, Rwasa, Sinduhije, Rajabu etc, participeraient au festin; il s’agit d'un petit recrutement de courtisans salariés, du deja vu…
Rajabu Hussein et d’autres personnalités sont en prison parce qu’ils ne plaisent pas au dictateur et tortionnaire des lieux; Monseigneur Joachim Ruhuna et des religieuses, le représentant résident de l’UNICEF et d’autres représentants des ONGs ont été assassinés, les séminaristes de Buta furent sauvagement massacrés ainsi que les rescapés du génocide de Bugendana par l’organisation de Nkurunziza Peter; des citoyens moins célèbres ont été jetés dans la Ruvubu sous le prétexte qu’ils étaient sympathisants des FNLs; les leaders de l’opposition ont fui, les journalistes sont persécutés et assassinés etc… Et il se trouve des gens pour qualifier Nkurunziza de démocrate…
Son idéologie est de celles dont parlent les porte-parole de la communauté internationale lorsqu’ils disent : « il faut combattre à tout prix le génocide et le terrorisme, et ôter toute légitimité à ceux qui les pratiquent ». Cette idéologie et son organisation sont nommément condamnées par les accords de paix de Lusaka. Nkurunziza et ses thuriféraires sont coupables de génocide, c’est la convention internationale sur la prévention et la répression contre le génocide qui doit donc être d’application. Dans un de ces moments où la vérité échappe involontairement aux plus rusés des menteurs, l’autre sanguinaire Peter, Pierre pour rester francophile, Buyoya de son nom de naissance, a laissé écrire par David Gakunzi que les fondateurs du CNDD/FDD avaient commis un véritable génocide et ont donc perdu toute légitimité; quand et comment ont-ils pu la retrouver? Les thuriféraires du régime raciste, sanguinaire et génocidaire se réfugient derrière le fait qu’un chef d’Etat aurait été assassiné; mais dites-nous quelle est donc cette disposition du droit international qui rend justice par le génocide. Etre Hutu ne suffira pas comme excuse…
Le Charles Taylor burundais vient donc de nommer une équipe de salariés pour l’épauler dans son ignoble entreprise condamnée par le droit et la morale. Nous utilisons ce qualificatif en lieu et place de celui de membres du gouvernement; car en effet Nkurunziza ne gouverne pas le Burundi, il préside à sa destruction. Il faut le dire en termes appropriés pour que les Barundi osent lui appliquer le droit, parler en termes de restauration de l’Etat de droit et non continuer de végéter dans de l’institutionnalisation du terrorisme raciste et génocidaire qui ne pourra jamais être synonyme de démocratie...
Outre la personnalité du dictateur sanguinaire il y a donc celle des nouveaux courtisans salariés. Juste une indication : le nouveau Premier Vice-Président supervisa les élections de 1993, au cours desquelles Ndadaye Melchior annonça la planification du génocide.
Voyez par vous-mêmes : en campagne électorale de 1993, Ndadaye prononça le discours suivant « BASHINGANTAHE, BAPFASONI, RWARUKA, NK’ABANTU BAZA KUBABWIRA NGO MUDATOYE MPORONA NGO HAZOBA INGWANO, NI RWO RUVYINO BARIRIMBA AHO BACIYE HOSE. IRYO NI ITERABWOBA! MBEGA IYO NGWANO GA, BAZOZA ABO BAPORONA BASIGAYE BARI KU RUSHI, BANGANA GUTYA, NI BO BOZA GUTERA INGWANO KU MILIYONI ZITANU ZIRENGA Z’ABARUNDI ZISHAKIRA AMAHORO? NI BAYITERA, NI BATSA UWO MURIRO, TURI IMILIYONI ZITANU TUZOWUZIMYA, DUCE TUBABOHA »
Aucun génocidaire n’a dit les choses plus clairement. Premièrement parce que, aucun parti politique ne s’appelle MPORONA; deuxièmement parce que dans le lexique raciste et génocidaire burundais ce terme désigne les Tutsi, ainsi on les désignait pendant le génocide; troisièmement parce que ni le Frodebu, ni la coalition FCD (Forces de Changement dite Démocratique n’ont jamais eu 5 millions de militants, mais le discours raciste interdit par la Charte de l’Unité Nationale et la Constitution est plus qu’évident. Enfin ce discours est exactement celui d’un certain Gitera, leader de l’APPROSOMA au Rwanda en 1959, le 27 septembre exactement à Butare, Astrida à l’époque :
« NIYO HABA INTAMBARA, ABATUTSI BAYITEJE, BASHIRA BAGAHWANA N’UMUBARE W’ABAHUTU UNGANA N’UWABO, ARIKO ABAHUTU HASIGARA BENSHI NA NONE, MBESE NI NKO GUKURA AGASATSI KU MUTWE W’UMUNTU. » (Cahiers Lumière et Société, DIALOGUE.II. n° 14, juin 1999 ; page 65).
Au cours du même discours Gitera annonça ce que l’Histoire appela les dix commandements du Hutu, repris au Burundi dans la campagne d’extermination des Tutsi en 1972 en vue de la création de la République du Soleil. Faut-il rappeler que ce Ndadaye était le président de cette organisation au Rwanda et que le FRODEBU qu’il présida plus tard a adopté la symbolique de cette République du Soleil Levant ainsi que tous les partis da sa coalition FCD. Cette symbolique se retrouve partout : le coq chantant le lever du soleil comme emblème du Frodebu; Kanura Burakeye, l’hymne et journal en kirundi de la même organisation génocidaire et l’Aube de la Démocratie en français etc…
Nous savons maintenant, comme le rappelle le chercheur Philippe Burin dans son livre « Fascisme, nazisme et autoritarisme » que : « Le nazisme était destiné à éveiller – d’où l’importance du mot éveil dans vocabulaire – et à faire fructifier les potentialités de la race ». (Seuil octobre 2000, page 54). Nous savons aussi que l’emblème du nazisme est l’aigle et l’épée, le même que celui du CNDD/FDD; vérifiez par vous-mêmes. Nous savons aussi que ce théme est celui de l’autre organisation raciste et génocidaire Palipehutu dès le départ (1980) : la création de la conscience Hutu. Nous savons également que c’est le colon allemand Hans Meyer sous la colonisation allemande que fut lancée la théorie anti Tutsi; à l’époque l’auteur écrivait, dans son livre « Die Barundi », « les Barundi », que la mission d’évangélisation était impossible tant que les Tutsi règneront; le colon belge Harroy Jean Paul reprit la même ineptie et proclama, lors de son discours de gouverneur général du Rwanda Urundi en 1958, que la démocratie était impossible tant que les Batutsi règneront; Mandela reprit la chose et proclama du haut d’Arusha que la paix était impossible tant que les Batutsi règneraient. En 2000 le FRODEBU contrôlait toutes les institutions; c’est la Belgique qui faisait la loi au Burundi notamment c’est elle qui a destitué tous les Hutu de l’administration du territoire, interdit aux Hutu l’accès à la section administration au Groupe scolaire d’Astrida; cela après l’Allemagne depuis la Conférence de Berlin au 19ième siècle… Un parent du célèbre nazi Hermann Wilhelm Göring fut résident du Burundi sous la colonisation de l’Afrique Orientale Allemande : tout un héritage…!
Le nouveau salarié de Nkurunziza, Sinunguruza Térence, car c’est de lui qu’il s’agissait dans cette longue parenthèse, a couvert le forfait en 1993, comme Ndayicariye a couvert les actes terroristes, et tous les actes de violation du droit dont les assassinats en 2010...
Sinunguruza fut également l’envoyé de Buyoya Pierre, l’autre apôtre de l’immoralité génocidaire, aux pourparlers de San Egidio, lesquels pourparlers étaient destinées à sauver les idéologies ainsi que les organisations et régimes racistes génocidaires dans la région des Grands Lacs africains. Au mois de mai 1997 ce Sinunguruza niait les faits dans les journaux de la mi-journée alors que son mentor tenait une conférence de presse pour avouer sous pression après qu’un site web ait publié les accords impies de San Egidio, accords que les buyoyistes avaient signé dans la clandestinité et cachaient depuis le 12 mars de la même année. Sinunguruza est également le signataire d’une entente de détournement à l’amiable couvrant une fraude de plusieurs milliards de francs bu longtemps avant le faux scandale de la ministre Sinankwa et Interpetrol. La déclaration de non lieu innocentant la Ministre et son prédécesseur était-elle une autre façon de préparer l’avènement de ce Sinunguruza aux affaires?
Comme lui les autres ne seront que des BAKARANI également, notamment en illustration d’une des constantes du Buyoyisme dont la paternité avec Nkurunziza n’est plus à démontrer. Pour cet autre dictateur sanguinaire et tous les anti démocrates, il y en a qui sont faits pour militer et d’autres pour gouverner. Niyoyankana président et représentant légal ne sera donc pas le premier des Buyoyistes au gouvernement après Nkurunziza; ceci est une constante buyoyiste. Maintenant que le prétexte ethnique brandi sous Mayugi, Mukasi et Rukingama n’est plus, la vérité s’étale au grand jour. Seul Kadege Alphonse occupa le premier poste de l’exécutif revenant à cette organisation au moment où il la dirigeait et dont il fut soupçonné de vouloir devenir le véritable leader et s’affranchir du buyoyisme. Plus tôt et sans être du même bord que Kadege, Mukasi rappela à Buyoya que ce sont ceux qui militent qui doivent être présents au gouvernement notamment, le buyoyisme en fut offensé en plus de l’éloignement idéologique entre l’UPRONA, Charles Mukasi et les buyoyistes qui se disent toujours upronistes…
L’autre constante du buyoyisme pratiqué par l’autre sanguinaire, Nkurunziza, c’est l’amalgame. Parions que les propagandistes vont rapidement parler de gouvernement de coalition et d’ouverture; pourtant comme le rappelle si bien le Président de l’UPRONA, Unité pour le Progrès National, Maître Sinarinzi Gabriel, il n’y a eu aucune négociation entre partis pour gouverner ensemble. C’était déjà le cas des nominations de Ndadaye dont les supposés upronistes de son gouvernement passaient leur temps à réciter le refrain : « nous sommes venus pour appliquer la politique du FRODEBU », comme s’il n’y avait pas eu assez de Frodebu pour le faire. Kinigi Sylvie, par exemple, que les propagandistes de ce genre d’endormissement qualifient d’uproniste, dirigeait le gouvernement au moment du génocide commis par le gouvernement FRODEBU; aucun ministre dit uproniste ne publia le moindre communiqué de presse contre l’extermination des administrés ni des upronistes, déjà ce silence aurait été coupable s’ils n’avaient pas... Qu’est ce que c’est encore être ou représenter l’UPRONA? Car le buyoyisme ce n’est même pas du Tutsisme; regardez ces buyoyistes lors du génocide de 1993 et tout au long de l’institutionnalisation de ceux qui justifient et pratiquent l’extermination des Tutsi! Ils se qualifient de modérés, de partisans de la tolérance et de l’unité nationale.
Mais quel buyoyiste serait tolérant? C’est aussi cela le Buyoyisme : sans cela Nyangoma, Rwasa, Sinduhije, Rajabu etc, participeraient au festin; il s’agit d'un petit recrutement de courtisans salariés, du deja vu…