LETTRE A TOUS LES SILENCIEUX
BURUNDI INFORMATION (le 16 septembre 2011). Les persécutions du régime du
raciste terroriste génocidaire Nkurunziza Peter contre les prestigieux
militants défenseurs des droits humains, des journalistes et de tous ceux
qui ne demandent qu’à vivre même s’ils n’ont pas choisi de naître, ces
persécutions devraient inquiéter les lâches, ceux qui se cachent derrière
le silence coupable. Car si vous ne parlez pas maintenant demain il sera
très tard.
Certes après les crimes de terrorisme raciste et génocidaire dont il est
coupable, des actes couverts par l’institutionnalisation de l’impunité
arushienne, le reste peut sembler banal. Ne nous habituons pas aux
emprisonnements et à l’exil des opposants politiques, aux tortures,
expulsion des diplomates, assassinats des coopérants et observateurs des
droits de l’Homme.
Seul Micombero emprisonnait les avocats. Restez donc scandalisés des
persécutions de cet autre Micombero contre le bâtonnier ainsi que les
autres avocats, contre Madame Gertrude Kazoviyo, Vice-Prsident de
l'Observatoire de l'Action Gouvernementale, contre le président d’Aprodeh
et celui d’OLUCOME; ne justifiez aucun emprisonnement de journalistes ni
aucun assassinat.
Certes c’est tout ce que sait faire Nkurunziza et sa bande; il est là où
il est parce que les hauts faits d’armes de l’organisation dont il est
leader sont les massacres de Bugendana, Buta, Teza, Ryansoro, Kibimba,
Zuniga, De Courtney…
Les prières hypocrites n’y changeront rien : Bokassa se disait 13ème
apôtre de Jésus, Kayibanda l’envoyé de Dieu, Hitler mêmement, sans oublier
Charles Taylor; ditto avec "notre ami" chrétien Habyalimana et ces
missionnaires du Ku Klux Klan
Evitez comme une peste les arguments de ses propagandistes qui se couvrent
en disant que les tueurs sont des deux côtés. Ce n’est pas vrai, car au
tribunal ils sont toujours d’un seul et même côté : celui des criminels.
Il n’en sera jamais autrement, il y a les bourreaux d’un côté et les
victimes de l’autre. Rappelez-vous vous n’étiez pas juifs, ensuite pas
musulmans, ensuite pas chrétiens, ensuite pas syndicalistes etc…
Demain cela pourrait être votre tour; il n’y a déjà plus personne pour
parler au nom des victimes. Que sont donc les Bashingantahe devenus! Si
vous êtes propagandistes du régime, rappelez-vous que nos ancêtres furent
sans équivoques : NTA MPERA Y’UMUROZI.
Mais lisez surtout par vous-mêmes les sages paroles suivantes contre le
silence! Ce n’est qu’un rappel; les romains le disaient déjà : il n’y a
rien de nouveau sous le soleil; ou encore chez d’autres peuples :
l’Histoire est un éternel recommencement. En attendant la restauration
d’un Etat de droit au Burundi.
"Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes,
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les socio-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Ce poème date du temps où les pasteurs parlaient encore sur inspiration divine et que les humains pouvaient les entendre; il fut écrit à Dachau et est attribué au pasteur Martin Niemöller. Y a-t-il des pasteurs au Burundi? Si oui, a quoi s’occupent-ils? (BINFO)
raciste terroriste génocidaire Nkurunziza Peter contre les prestigieux
militants défenseurs des droits humains, des journalistes et de tous ceux
qui ne demandent qu’à vivre même s’ils n’ont pas choisi de naître, ces
persécutions devraient inquiéter les lâches, ceux qui se cachent derrière
le silence coupable. Car si vous ne parlez pas maintenant demain il sera
très tard.
Certes après les crimes de terrorisme raciste et génocidaire dont il est
coupable, des actes couverts par l’institutionnalisation de l’impunité
arushienne, le reste peut sembler banal. Ne nous habituons pas aux
emprisonnements et à l’exil des opposants politiques, aux tortures,
expulsion des diplomates, assassinats des coopérants et observateurs des
droits de l’Homme.
Seul Micombero emprisonnait les avocats. Restez donc scandalisés des
persécutions de cet autre Micombero contre le bâtonnier ainsi que les
autres avocats, contre Madame Gertrude Kazoviyo, Vice-Prsident de
l'Observatoire de l'Action Gouvernementale, contre le président d’Aprodeh
et celui d’OLUCOME; ne justifiez aucun emprisonnement de journalistes ni
aucun assassinat.
Certes c’est tout ce que sait faire Nkurunziza et sa bande; il est là où
il est parce que les hauts faits d’armes de l’organisation dont il est
leader sont les massacres de Bugendana, Buta, Teza, Ryansoro, Kibimba,
Zuniga, De Courtney…
Les prières hypocrites n’y changeront rien : Bokassa se disait 13ème
apôtre de Jésus, Kayibanda l’envoyé de Dieu, Hitler mêmement, sans oublier
Charles Taylor; ditto avec "notre ami" chrétien Habyalimana et ces
missionnaires du Ku Klux Klan
Evitez comme une peste les arguments de ses propagandistes qui se couvrent
en disant que les tueurs sont des deux côtés. Ce n’est pas vrai, car au
tribunal ils sont toujours d’un seul et même côté : celui des criminels.
Il n’en sera jamais autrement, il y a les bourreaux d’un côté et les
victimes de l’autre. Rappelez-vous vous n’étiez pas juifs, ensuite pas
musulmans, ensuite pas chrétiens, ensuite pas syndicalistes etc…
Demain cela pourrait être votre tour; il n’y a déjà plus personne pour
parler au nom des victimes. Que sont donc les Bashingantahe devenus! Si
vous êtes propagandistes du régime, rappelez-vous que nos ancêtres furent
sans équivoques : NTA MPERA Y’UMUROZI.
Mais lisez surtout par vous-mêmes les sages paroles suivantes contre le
silence! Ce n’est qu’un rappel; les romains le disaient déjà : il n’y a
rien de nouveau sous le soleil; ou encore chez d’autres peuples :
l’Histoire est un éternel recommencement. En attendant la restauration
d’un Etat de droit au Burundi.
"Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes,
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les socio-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Ce poème date du temps où les pasteurs parlaient encore sur inspiration divine et que les humains pouvaient les entendre; il fut écrit à Dachau et est attribué au pasteur Martin Niemöller. Y a-t-il des pasteurs au Burundi? Si oui, a quoi s’occupent-ils? (BINFO)