PARTI UPRONA: "WARARIIWE NA MUJERI NTIWAZIRANIRWA"
Burundi Information (le 25 juillet 2014). Il y a 28 ans, un chanteur poète burundais sortait une chanson à l'Inanga qu'il dédia à la mère patrie.[1] Dans ce morceau, il est question des malheurs que le Burundi a connus pendant les 60 ans passées sous la colonisation (allemande d’abord, puis belge). Il y a un des couplets de la chanson qui dit « Warariwe na Mujeri ntiwaziranirwa ». Nous trouvons qu’il s'accorderait parfaitement avec la passé récent du parti UPRONA et de ce fait, nous l'empruntons à l'auteur pour l'adresser volontiers à ce parti aujourd'hui. Et là s'arrêtent notre page historique et la comparaison qu'on en fait avec la situation que vit depuis quelques temps le parti de l'Indépendance.
À la lumière des rebondissements de ces derniers temps au sein de l'UPRONA, il y a lieu de faire une ou deux remarques. La première est que le parti de l'indépendance a déjà traversé des crises aussi graves que celle en cours, mais qu’il a toujours su se relever. Grace essentiellement à son idéologie unitaire et sa sagesse. La deuxieme, c'est que le parti UPRONA a toujours connu, durant ses moments de crise, des prétendants à sa direction qui pronaient tous vouloir remettre les choses en ordre. Certains étaient très compétents, d'autres beaucoup moins. La troisieme, c'est que de la situation actuelle de l'UPRONA, on peut dégager l'identité de ce parti, notamment en termes de ce qu'il est et ce qu'il n'est pas.
De manière générale, on peut affirmer sans risque aucun de se tromper que l'UPRONA n'est pas à confondre avec ces acteurs politiques qui se rangent à gauche aujourd'hui pour mieux voter à droite demain. Mais plus specifiquement:
L' UPRONA n'est pas Niyoyankana Bonaventure, cet homme dont la ligne politique est aussi consistante que la couleur d'un caméléon se déplaçant dans un champ de fleurs tropicales;
L' UPRONA n'est surtout pas Concilie Nibigira, cette dame dont il est impossible de décrire l'inconsistance si ce n'est qu'en la comparant avec son colistier de 2009 qu'on vient de mentionner, une Concilie Nibigira qui, il y a à peine 13 ans, acceptait de séjourner en prison a Mpimba plutôt que se plier aux exigences des parrains des terroristes génocidaires, mais qui se muera plus tard en porte parole des acolytes de ces memes genocidaires;
L'UPRONA ce n'est pas non plus Evariste Ngayimpenda ou Tatien Sibomana, qui ces derniers jours, passent aux yeux de plusieurs observateurs pour des personnalités désireuses de redorer l'image du parti;
L'UPRONA, ce n'est pas Nditije Charles, car malgré son semblant de sursaut moral ces derniers jours et qui fait qu'il travaille main dans la main avec le courant dit de réhabilitation du parti, ce député vient quand même de passer pas moins de 3 ans a accompagner la politique des terroristes génocidaires du CNDD-FDD et ce sans exiger la moindre contrepartie;
L'UPRONA n'est même pas Charles Mukasi qui, depuis plusieurs années, a prêché vaillament contre l'installation des terroristes génocidaires impunis et impénitents au pouvoir, prevenant les acolytes du CNDD-FDD ambusqués au sein de l'UPRONA et ailleurs, contre l'immoralité qui en résulterait.
D'autre part, on peut affirmer aussi que l'UPRONA, c’est d’abord, son idéologie unitaire – eh oui, il faut oser parler de cette unité dont beaucoup se réclament ouvertement mais que très peu traduisent dans les gestes,
L’UPRONA, c’est aussi, et cela tout le monde le sait, cette formation nationaliste qui a tenu tête à la puissance coloniale belge jusqu’à lui arracher l’indépendance, ce parti qui a dirigé le Burundi pendant des décennies sans jamais dresser une composante de la population contre une autre comme le fit le FRODEBU en 1993;
L’UPRONA, c’est le père de cette fierté nationale qui fait qu'un mudasigana digne garde toujours ses distances des tueurs, violeurs et voleurs qui se sont hissés à la tête de notre pays.
L’UPRONA, c’est ce qui fait que le CNDD-FDD et ses semblables resentent une peur bleue chaque fois qu'ils entendent parler de reunification et de reconciliation entre Badasigana;
L'UPRONA, c'est enfin tout ce qu'il y a de positif dans toutes ces formations politiques burundaises dont les cadres fondateurs firent leurs armes à l'UPRONA dont iles eurent parfois à diriger les plus hautes instances,
C'est cette UPRONA qui survécut aux attaques des fauves colonialistes et quui survivra aux superficielles morsures des Mujeri contemporrains. (BINFO)
[1] Il s'agit du Professeur Melchior Ntahonkiriye alias Sindirimba. La chanson s'intitule « Urakomera kw'Ibanga, Burundi » et l'auteur l’executa pour la première fois le 30 juin 1986 lors d'une soirée culturelle offerte en l'honneur des visiteurs de marque venus au Burundi pour la commémoration du 24e anniversaire du recouvrement de l'indépendance de notre pays
À la lumière des rebondissements de ces derniers temps au sein de l'UPRONA, il y a lieu de faire une ou deux remarques. La première est que le parti de l'indépendance a déjà traversé des crises aussi graves que celle en cours, mais qu’il a toujours su se relever. Grace essentiellement à son idéologie unitaire et sa sagesse. La deuxieme, c'est que le parti UPRONA a toujours connu, durant ses moments de crise, des prétendants à sa direction qui pronaient tous vouloir remettre les choses en ordre. Certains étaient très compétents, d'autres beaucoup moins. La troisieme, c'est que de la situation actuelle de l'UPRONA, on peut dégager l'identité de ce parti, notamment en termes de ce qu'il est et ce qu'il n'est pas.
De manière générale, on peut affirmer sans risque aucun de se tromper que l'UPRONA n'est pas à confondre avec ces acteurs politiques qui se rangent à gauche aujourd'hui pour mieux voter à droite demain. Mais plus specifiquement:
L' UPRONA n'est pas Niyoyankana Bonaventure, cet homme dont la ligne politique est aussi consistante que la couleur d'un caméléon se déplaçant dans un champ de fleurs tropicales;
L' UPRONA n'est surtout pas Concilie Nibigira, cette dame dont il est impossible de décrire l'inconsistance si ce n'est qu'en la comparant avec son colistier de 2009 qu'on vient de mentionner, une Concilie Nibigira qui, il y a à peine 13 ans, acceptait de séjourner en prison a Mpimba plutôt que se plier aux exigences des parrains des terroristes génocidaires, mais qui se muera plus tard en porte parole des acolytes de ces memes genocidaires;
L'UPRONA ce n'est pas non plus Evariste Ngayimpenda ou Tatien Sibomana, qui ces derniers jours, passent aux yeux de plusieurs observateurs pour des personnalités désireuses de redorer l'image du parti;
L'UPRONA, ce n'est pas Nditije Charles, car malgré son semblant de sursaut moral ces derniers jours et qui fait qu'il travaille main dans la main avec le courant dit de réhabilitation du parti, ce député vient quand même de passer pas moins de 3 ans a accompagner la politique des terroristes génocidaires du CNDD-FDD et ce sans exiger la moindre contrepartie;
L'UPRONA n'est même pas Charles Mukasi qui, depuis plusieurs années, a prêché vaillament contre l'installation des terroristes génocidaires impunis et impénitents au pouvoir, prevenant les acolytes du CNDD-FDD ambusqués au sein de l'UPRONA et ailleurs, contre l'immoralité qui en résulterait.
D'autre part, on peut affirmer aussi que l'UPRONA, c’est d’abord, son idéologie unitaire – eh oui, il faut oser parler de cette unité dont beaucoup se réclament ouvertement mais que très peu traduisent dans les gestes,
L’UPRONA, c’est aussi, et cela tout le monde le sait, cette formation nationaliste qui a tenu tête à la puissance coloniale belge jusqu’à lui arracher l’indépendance, ce parti qui a dirigé le Burundi pendant des décennies sans jamais dresser une composante de la population contre une autre comme le fit le FRODEBU en 1993;
L’UPRONA, c’est le père de cette fierté nationale qui fait qu'un mudasigana digne garde toujours ses distances des tueurs, violeurs et voleurs qui se sont hissés à la tête de notre pays.
L’UPRONA, c’est ce qui fait que le CNDD-FDD et ses semblables resentent une peur bleue chaque fois qu'ils entendent parler de reunification et de reconciliation entre Badasigana;
L'UPRONA, c'est enfin tout ce qu'il y a de positif dans toutes ces formations politiques burundaises dont les cadres fondateurs firent leurs armes à l'UPRONA dont iles eurent parfois à diriger les plus hautes instances,
C'est cette UPRONA qui survécut aux attaques des fauves colonialistes et quui survivra aux superficielles morsures des Mujeri contemporrains. (BINFO)
[1] Il s'agit du Professeur Melchior Ntahonkiriye alias Sindirimba. La chanson s'intitule « Urakomera kw'Ibanga, Burundi » et l'auteur l’executa pour la première fois le 30 juin 1986 lors d'une soirée culturelle offerte en l'honneur des visiteurs de marque venus au Burundi pour la commémoration du 24e anniversaire du recouvrement de l'indépendance de notre pays