L'UPRONA TRAHIE PAR LES SIENS (2EME PARTIE)
Burundi Information (le 08 novembre 2013). Dans notre dernière livraison sur la trahison de l’UPRONA par les buyoyistes de Ku Mugumya, nous vous rappelions que quand Sinunguruza est devenu Vice-président, il était juste question de changer de salariés pour le sanguinaire menteur qui dirige le Burundi. Ce qu'on n'avait pas précisé, c'est que c'est ce jeu de chaises musical et les quotas ethniques, qui réglementent jusqu'aujourd'hui le mode de coopération entre les terroristes génocidaires au pouvoir et leurs acolytes qu'on a plus besoin de présenter. Pour être Vice-président dans le système actuel, on n'est plus choisi comme burundais compétent mais plutôt comme tutsi, hutu, twa, etc.
C'est au nom de ce double équilibrage honteux, qu'un jour de 2012, il y eut nomination d'un nouveau Chef de Mission pour l'Ambassade du Burundi au Canada. Et que n'avons-nous pas entendu au sujet de cette nomination? Beaucoup de choses, en effet.
- "La nouvelle Ambassadrice du Burundi au Canada est un membre de l'UPRONA, c'est à ce titre qu'elle avait été affectée à Moscou puis à Paris," nous informa une source qui a voulu garder l'anonymat ( inutilement à notre avis, étant donné qu'elle ne nous révélait rien qui ne soit connu du grand public)
- Un autre nous dit que c'est le Vice-président Térence Sinunguruza qui a veillé à ce qu'elle passe du statut de simple conseiller d'ambassade à celui d' ambassadrice "full"
- "Mais faites attention la nouvelle ambassadrice du Burundi au Canada est uproniste le jour et cndd-fddiste la nuit; et sous le régime actuel, tout se joue dans le noir, c'est cette partie nocturne ou invisible qui est la plus significative," ajouta un autre sur un brin d'humour;
- etc, etc.
Du côté de notre rédaction, étant doné l'impossibilite de confirmer l'une ou l'autre de ses affirmations, nous nous étions refusés de croire à toutes ces "révélations". Jusqu'à ce jour où la concernée nous a apporté elle-même des éclaircissements nécessaires.
À peine débarquée à Ottawa, la nouvelle Ambassadrice a sorti une note conviant les Burundais du Canada à une double commémoration. Techniquement, elle n'a fait qu'exercer ses prérogatives de Chef de mission, sauf qu'elle a par la même occasion commis son premier faux pas : en invitant les gens à célébrer au 02 novembre un évènement qui était prévu le 13 octobre.
À la surface, c'est comme s'il n'y avait rien d'extraordinairement anormal, d'autant plus que c'est du déjà vu dans cette ambassade qui, en 2012, attendit le 04 aout pour célébrer la fête du 1er juillet. Mais vu sous un autre angle, c'est comme si Madame l'Ambassadrice a ramené au même niveau la commémoration de la mort du Héros National, Son Altesse Royale Louis Rwagasore, premier Premier Ministre du Burundi et de surcroit fondateur de l'UPRONA, le parti qui a mené notre pays au recouvrement de l'Indépendance, d'une part; et celle de l'ancien Président Melchior Ndadaye qui fut aussi président de l'organisation FRODEBU ayant commis le génocide contre les tutsi, d'autre part. Voilà pourquoi, à la lecture de la note d'invitation à cette double cérémonie, d'aucuns ont dit de la nouvelle Ambassadrice du Burundi au Canada qu'elle avait apporté dans ses valises l'amalgame entretenu autour de ces deux personnalités par le régime qu'elle sert. Mettre Ndadaye et Rwagasore dans le même sac, "quel crime abominable" dirait un Jean de la Fontaine; célébrer ces deux personnalités de la même façon et dans un même endroit est tout simplement inacceptable. On ne compare pas l'incomparable, et c'est encore plus grave si cela est fait par un membre du parti de Rwagasore.
Pour les observateurs les plus sérieux, ce faux pas de Madame l'Ambassadrice du Burundi au Canada rappelle autre chose. La présence de cette dame à ce poste perpetue une "tradition" de plus de huit ans qui consiste à confier la Mission Diplomatique du Burundi à Otawa à des femmes, mais aussi et surtout, il y a lieu de constater que l'arrivée de cette diplomate est intervenue après une période de près de 20 ans où seuls des représentants des organisations terroristes et génocidaires telles que le FRODEBU et le CNDD-FDD, officiaient en cette qualité à Ottawa.
Nous nous garderons de cogiter sur le sens qu'il faut donner à un tel changement -- si changement il y a. En témoigne la réédition par la nouvelle Ambassadrice, dès les premières semaines de son mandat, des graves erreurs de ses prédécesseurs. Et puis, ne l'oublions pas, s'il devait intervenir un changement au niveau des relations diplomatiques entre le Canada et le Burundi, il ne viendrait que d'Ottawa car Bujumbura prend ce qu'on lui donne et se tait...
En somme, l'incident d'Ottawa fait penser à ce paroles que nos ancêtres les Burundais ont dit des milliers d'années avant ce 02 novembre 2013: Ibisa birasabiranira. Eu égard à la fidélité à l'UPRONA, la nouvelle Ambassadrice du Burundi à Ottawa ne diffèrerait pas tant de son ex-patron indirect. Mais à sa décharge, on soulignera au moins qu'en ce qui la concerne, elle n'a pas arboré publiquement un chapeau faisant la propagande du CNDD-FDD, chose que faisait gaillardement Térence Sinunguruza. Au cours de son mandat qui, finalement, se résumerait à Kwirahira uwamugabiye, il lui est arrivé de porter gaillardement une casquette à l'effigie de Pierre Nkurunziza.(BINFO)
C'est au nom de ce double équilibrage honteux, qu'un jour de 2012, il y eut nomination d'un nouveau Chef de Mission pour l'Ambassade du Burundi au Canada. Et que n'avons-nous pas entendu au sujet de cette nomination? Beaucoup de choses, en effet.
- "La nouvelle Ambassadrice du Burundi au Canada est un membre de l'UPRONA, c'est à ce titre qu'elle avait été affectée à Moscou puis à Paris," nous informa une source qui a voulu garder l'anonymat ( inutilement à notre avis, étant donné qu'elle ne nous révélait rien qui ne soit connu du grand public)
- Un autre nous dit que c'est le Vice-président Térence Sinunguruza qui a veillé à ce qu'elle passe du statut de simple conseiller d'ambassade à celui d' ambassadrice "full"
- "Mais faites attention la nouvelle ambassadrice du Burundi au Canada est uproniste le jour et cndd-fddiste la nuit; et sous le régime actuel, tout se joue dans le noir, c'est cette partie nocturne ou invisible qui est la plus significative," ajouta un autre sur un brin d'humour;
- etc, etc.
Du côté de notre rédaction, étant doné l'impossibilite de confirmer l'une ou l'autre de ses affirmations, nous nous étions refusés de croire à toutes ces "révélations". Jusqu'à ce jour où la concernée nous a apporté elle-même des éclaircissements nécessaires.
À peine débarquée à Ottawa, la nouvelle Ambassadrice a sorti une note conviant les Burundais du Canada à une double commémoration. Techniquement, elle n'a fait qu'exercer ses prérogatives de Chef de mission, sauf qu'elle a par la même occasion commis son premier faux pas : en invitant les gens à célébrer au 02 novembre un évènement qui était prévu le 13 octobre.
À la surface, c'est comme s'il n'y avait rien d'extraordinairement anormal, d'autant plus que c'est du déjà vu dans cette ambassade qui, en 2012, attendit le 04 aout pour célébrer la fête du 1er juillet. Mais vu sous un autre angle, c'est comme si Madame l'Ambassadrice a ramené au même niveau la commémoration de la mort du Héros National, Son Altesse Royale Louis Rwagasore, premier Premier Ministre du Burundi et de surcroit fondateur de l'UPRONA, le parti qui a mené notre pays au recouvrement de l'Indépendance, d'une part; et celle de l'ancien Président Melchior Ndadaye qui fut aussi président de l'organisation FRODEBU ayant commis le génocide contre les tutsi, d'autre part. Voilà pourquoi, à la lecture de la note d'invitation à cette double cérémonie, d'aucuns ont dit de la nouvelle Ambassadrice du Burundi au Canada qu'elle avait apporté dans ses valises l'amalgame entretenu autour de ces deux personnalités par le régime qu'elle sert. Mettre Ndadaye et Rwagasore dans le même sac, "quel crime abominable" dirait un Jean de la Fontaine; célébrer ces deux personnalités de la même façon et dans un même endroit est tout simplement inacceptable. On ne compare pas l'incomparable, et c'est encore plus grave si cela est fait par un membre du parti de Rwagasore.
Pour les observateurs les plus sérieux, ce faux pas de Madame l'Ambassadrice du Burundi au Canada rappelle autre chose. La présence de cette dame à ce poste perpetue une "tradition" de plus de huit ans qui consiste à confier la Mission Diplomatique du Burundi à Otawa à des femmes, mais aussi et surtout, il y a lieu de constater que l'arrivée de cette diplomate est intervenue après une période de près de 20 ans où seuls des représentants des organisations terroristes et génocidaires telles que le FRODEBU et le CNDD-FDD, officiaient en cette qualité à Ottawa.
Nous nous garderons de cogiter sur le sens qu'il faut donner à un tel changement -- si changement il y a. En témoigne la réédition par la nouvelle Ambassadrice, dès les premières semaines de son mandat, des graves erreurs de ses prédécesseurs. Et puis, ne l'oublions pas, s'il devait intervenir un changement au niveau des relations diplomatiques entre le Canada et le Burundi, il ne viendrait que d'Ottawa car Bujumbura prend ce qu'on lui donne et se tait...
En somme, l'incident d'Ottawa fait penser à ce paroles que nos ancêtres les Burundais ont dit des milliers d'années avant ce 02 novembre 2013: Ibisa birasabiranira. Eu égard à la fidélité à l'UPRONA, la nouvelle Ambassadrice du Burundi à Ottawa ne diffèrerait pas tant de son ex-patron indirect. Mais à sa décharge, on soulignera au moins qu'en ce qui la concerne, elle n'a pas arboré publiquement un chapeau faisant la propagande du CNDD-FDD, chose que faisait gaillardement Térence Sinunguruza. Au cours de son mandat qui, finalement, se résumerait à Kwirahira uwamugabiye, il lui est arrivé de porter gaillardement une casquette à l'effigie de Pierre Nkurunziza.(BINFO)