MEDIAS MENSONGES
Burundi Information (le 15 janvier 2013). L’on avait vite pensé que sans
Bush ni Sarkozy, les Grands allaient éviter au monde une nouvelle guerre.
C’était mal connaître l’Histoire des humains chez qui il n’y a JAMAIS rien
de nouveau sous le soleil. Le nouveau Président français vient de
déclencher sa guerre en Afrique, cela après un autre socialiste, un autre
François, dont les troupes militaires et le gouvernement ont, selon les
sources les plus fiables, favorisé le génocide (ce sont des
"antidémocrates" qui le disent) au Rwanda en Afrique il y a à peine 20
ans. Le même autre François avait engagé la France dans la guerre pour le
pétrole (ce sont des "antidémocrates" qui le disent) en Irak. Le
successeur de ce François s’opposa à la seconde guerre en Irak ; quoique
représentant la DROITE, Jacques Chirac, car c’est de lui qu’il s’agit,
était un chaud partisan de la politique internationale de dialogue et non
de confrontation des civilisations. Comme quoi !
Le nouveau François rejoint donc l’autre pour faire la guerre contre les
intégristes terroristes antidémocrates, cela après les performances de
Sarkozy. Alors que le Ministre de la Défense de François Mitterrand
s’était opposé à la guerre et avait démissionné, l’actuel chef de la
diplomatie et ancien Premier Ministre de Mitterrand explique que le
nouveau François qui "est chef des Armées, a répondu positivement à la
demande du gouvernement malien et de la communauté internationale, et sa
décision s'inscrit dans un cadre légaliste international. Il faut casser
la percée des terroristes". Quant au nouveau Premier Ministre, il
proclame que "Il faut stopper le terrorisme menaçant le Mali, l'Afrique,
la France, l'Europe". Voilà pour le décor officiel.
Seulement voilà il y à peine deux semaines, le 27 décembre 2012, le
Président français avait déclaré que la présence militaire française en
Centrafrique n'était pas « destinée à "protéger un régime" contre
l'avancée de la rébellion ». Pourtant François Bozizé, président au sommet
des institutions et du gouvernement centrafricains et représentant son
pays auprès de la communauté internationale, a formellement lancé un appel
à la France pour l'aider à stopper la rébellion dans ce autre pays
africain. Et en Syrie, Hollande François soutient ouvertement les rebelles
et appelle publiquement à la destitution du Chef de l’Etat en place; et
en RDC, tout ce beau monde est contre la rebellion du M23…
Comment dès lors expliquer au commun des contribuables électeurs ce qui
ressemble à la politique des deux poids deux mesures? Les analystes
experts en fabrication du consentement (journalistes éditorialistes
commentateurs et leurs invités triés sur le volet) comme les appelle le
professeur linguiste spécialiste en communication Noam Chomsky, se
taisent. Car François Hollande n’a pas menti : « Si nous sommes présents,
ce n’est pas pour protéger un régime, c’est pour protéger nos
ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les
affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence la Centrafrique. Ce temps
là est terminé", a-t-il dit.
Quels sont alors ces ressortissants et ces intérêts, en sachant que la
France soutient le gouvernement d’un pays comme le Burundi dont des
autorités sont accusés d’avoir commandité et exécuté en toute impunité
l’assassinat de citoyens français, canadien, britannique, de représentants
du Vatican et d’organismes internationaux comme l’UNICEF ou l’OMS ; sans
parler des millions de citoyens burundais victimes du racisme génocidaire
de ces dirigeants. Y a-t-il plus terroristes ? Y a-t-il le moindre risque
que la milice occupant le Nord du Mali fasse autant de victimes que les
Buyoyistes Frodebu-CNDD-FDD et divers arushiens? Absolument pas. Mais ceci
ne consolera pas le Peuple malien.
Car contrairement à ce que dit Hollande, rien ne serait terminé; plutôt on
prendrait les mêmes pour recommencer : quand les nouveaux ne sont pas les
anciens, ils font comme eux. Giscard d’Estaing occupait militairement le
Kongo de Mobutu non pas pour sauver ce dernier mais plutôt pour protéger
les ressortissants français et européens… S’agissant des ressortissants et
des intérêts français au Mali, il faut rappeler ou simplement dire à ceux
qui l’auraient oublié ou n’ont jamais su que les otages qui ont eté
enlevés dans ce pays, en octobre 2010, sont des salariés de la mine
d'Arlit au Niger, travailleurs du groupe Areva et de son sous-traitant
Satom. Areva est le numéro un mondial du nucléaire ; Satom est une
succursale de Vinci spécialisé en travaux de génie civil, bâtiments, de
forage notamment d’une mine d'Uranium : celle d’Arlit justement (au
Niger). Ce serait donc l’Uranium qui justifierait l'intervention française
et sans doute moins la guerre contre des barbudos musulmans !
Ainsi l’Afrique du Sud est le premier exportateur mondial du Platine; et
comme l’Uranium, le Platine est un minerai stratégique, métal plus
précieux que l'or à tel point qu'une récompense de platine est supérieure
à une récompense d'or ! Il faut sauver le racisme et le génocide ; il ont
un prix précieux ! L’Afrique du Sud a supervisé ou commandité le processus
d’impunité et d’institutionnalisation du racisme et du génocide au
Burundi; le prestige d’un certain Prix Nobel de la paix n’y changera rien;
car ce Nobel n’était même pas médiateur puisque un représentant de son
gouvernement participait déjà aux pourparlers de San Egidio alors qu’un
certain Nelson Mandela était Président de l’Afrique du Sud. Ce qui
n’explique sans doute rien puisque c’est un Vice-Président devenu Chef de
l’Etat du même pays qui lui succéda pour ce genre de paix au Burundi. Au
cours des pourparlers de Mwanza, donc longtemps avant Arusha de Madiba,
les membres du Bureau de Julius Nyerere affirmaient que Mandela Nelson
avait déjà promis des avions pour assurer le transport des troupes
militaires chargées d’envahir le Burundi contre les "antidémocrates". Mais
tout le monde affirme sans rire que cela fut le résultat souverain des
burundais négociateurs d’Arusha !…
Ceci est à inscrire sur la longue liste de ce que le journaliste belge
Michel Collon appelle MEDIAS MENSONGES et qui sont servis à l’opinion et
servent de prétextes à toutes les guerres. Les médias nous ont toujours
menti ; y a-t-il une raison que ce ne soit pas le cas aujourd’hui ?,
demande-t-il. La démocratie a son côté positif : vous pouvez écouter
l’intervention du journaliste sur une télévision gouvernementale française
sous le règne de Nicolas Sarkozy ( voir annexe 1)
Pareille intervention est impossible dans un Burundi Etat-Voyou…
Réveillez-vous chers défenseurs de l’indéfendable ! Car tant pis pour les
Hutu, les Tutsi, les Barundi ! (BINFO)
Bush ni Sarkozy, les Grands allaient éviter au monde une nouvelle guerre.
C’était mal connaître l’Histoire des humains chez qui il n’y a JAMAIS rien
de nouveau sous le soleil. Le nouveau Président français vient de
déclencher sa guerre en Afrique, cela après un autre socialiste, un autre
François, dont les troupes militaires et le gouvernement ont, selon les
sources les plus fiables, favorisé le génocide (ce sont des
"antidémocrates" qui le disent) au Rwanda en Afrique il y a à peine 20
ans. Le même autre François avait engagé la France dans la guerre pour le
pétrole (ce sont des "antidémocrates" qui le disent) en Irak. Le
successeur de ce François s’opposa à la seconde guerre en Irak ; quoique
représentant la DROITE, Jacques Chirac, car c’est de lui qu’il s’agit,
était un chaud partisan de la politique internationale de dialogue et non
de confrontation des civilisations. Comme quoi !
Le nouveau François rejoint donc l’autre pour faire la guerre contre les
intégristes terroristes antidémocrates, cela après les performances de
Sarkozy. Alors que le Ministre de la Défense de François Mitterrand
s’était opposé à la guerre et avait démissionné, l’actuel chef de la
diplomatie et ancien Premier Ministre de Mitterrand explique que le
nouveau François qui "est chef des Armées, a répondu positivement à la
demande du gouvernement malien et de la communauté internationale, et sa
décision s'inscrit dans un cadre légaliste international. Il faut casser
la percée des terroristes". Quant au nouveau Premier Ministre, il
proclame que "Il faut stopper le terrorisme menaçant le Mali, l'Afrique,
la France, l'Europe". Voilà pour le décor officiel.
Seulement voilà il y à peine deux semaines, le 27 décembre 2012, le
Président français avait déclaré que la présence militaire française en
Centrafrique n'était pas « destinée à "protéger un régime" contre
l'avancée de la rébellion ». Pourtant François Bozizé, président au sommet
des institutions et du gouvernement centrafricains et représentant son
pays auprès de la communauté internationale, a formellement lancé un appel
à la France pour l'aider à stopper la rébellion dans ce autre pays
africain. Et en Syrie, Hollande François soutient ouvertement les rebelles
et appelle publiquement à la destitution du Chef de l’Etat en place; et
en RDC, tout ce beau monde est contre la rebellion du M23…
Comment dès lors expliquer au commun des contribuables électeurs ce qui
ressemble à la politique des deux poids deux mesures? Les analystes
experts en fabrication du consentement (journalistes éditorialistes
commentateurs et leurs invités triés sur le volet) comme les appelle le
professeur linguiste spécialiste en communication Noam Chomsky, se
taisent. Car François Hollande n’a pas menti : « Si nous sommes présents,
ce n’est pas pour protéger un régime, c’est pour protéger nos
ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les
affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence la Centrafrique. Ce temps
là est terminé", a-t-il dit.
Quels sont alors ces ressortissants et ces intérêts, en sachant que la
France soutient le gouvernement d’un pays comme le Burundi dont des
autorités sont accusés d’avoir commandité et exécuté en toute impunité
l’assassinat de citoyens français, canadien, britannique, de représentants
du Vatican et d’organismes internationaux comme l’UNICEF ou l’OMS ; sans
parler des millions de citoyens burundais victimes du racisme génocidaire
de ces dirigeants. Y a-t-il plus terroristes ? Y a-t-il le moindre risque
que la milice occupant le Nord du Mali fasse autant de victimes que les
Buyoyistes Frodebu-CNDD-FDD et divers arushiens? Absolument pas. Mais ceci
ne consolera pas le Peuple malien.
Car contrairement à ce que dit Hollande, rien ne serait terminé; plutôt on
prendrait les mêmes pour recommencer : quand les nouveaux ne sont pas les
anciens, ils font comme eux. Giscard d’Estaing occupait militairement le
Kongo de Mobutu non pas pour sauver ce dernier mais plutôt pour protéger
les ressortissants français et européens… S’agissant des ressortissants et
des intérêts français au Mali, il faut rappeler ou simplement dire à ceux
qui l’auraient oublié ou n’ont jamais su que les otages qui ont eté
enlevés dans ce pays, en octobre 2010, sont des salariés de la mine
d'Arlit au Niger, travailleurs du groupe Areva et de son sous-traitant
Satom. Areva est le numéro un mondial du nucléaire ; Satom est une
succursale de Vinci spécialisé en travaux de génie civil, bâtiments, de
forage notamment d’une mine d'Uranium : celle d’Arlit justement (au
Niger). Ce serait donc l’Uranium qui justifierait l'intervention française
et sans doute moins la guerre contre des barbudos musulmans !
Ainsi l’Afrique du Sud est le premier exportateur mondial du Platine; et
comme l’Uranium, le Platine est un minerai stratégique, métal plus
précieux que l'or à tel point qu'une récompense de platine est supérieure
à une récompense d'or ! Il faut sauver le racisme et le génocide ; il ont
un prix précieux ! L’Afrique du Sud a supervisé ou commandité le processus
d’impunité et d’institutionnalisation du racisme et du génocide au
Burundi; le prestige d’un certain Prix Nobel de la paix n’y changera rien;
car ce Nobel n’était même pas médiateur puisque un représentant de son
gouvernement participait déjà aux pourparlers de San Egidio alors qu’un
certain Nelson Mandela était Président de l’Afrique du Sud. Ce qui
n’explique sans doute rien puisque c’est un Vice-Président devenu Chef de
l’Etat du même pays qui lui succéda pour ce genre de paix au Burundi. Au
cours des pourparlers de Mwanza, donc longtemps avant Arusha de Madiba,
les membres du Bureau de Julius Nyerere affirmaient que Mandela Nelson
avait déjà promis des avions pour assurer le transport des troupes
militaires chargées d’envahir le Burundi contre les "antidémocrates". Mais
tout le monde affirme sans rire que cela fut le résultat souverain des
burundais négociateurs d’Arusha !…
Ceci est à inscrire sur la longue liste de ce que le journaliste belge
Michel Collon appelle MEDIAS MENSONGES et qui sont servis à l’opinion et
servent de prétextes à toutes les guerres. Les médias nous ont toujours
menti ; y a-t-il une raison que ce ne soit pas le cas aujourd’hui ?,
demande-t-il. La démocratie a son côté positif : vous pouvez écouter
l’intervention du journaliste sur une télévision gouvernementale française
sous le règne de Nicolas Sarkozy ( voir annexe 1)
Pareille intervention est impossible dans un Burundi Etat-Voyou…
Réveillez-vous chers défenseurs de l’indéfendable ! Car tant pis pour les
Hutu, les Tutsi, les Barundi ! (BINFO)