"NIET" A LA NYAKURISATION DE LA COMMUNAUTE BURUNDAISE DE TORONTO
Burundi Information (le 17 mai 2013). Décrié à l’intérieur du Burundi où la population ne cesse de lui manifester son ras le bol, le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD multiplie ses tentaives de pénétration des associations de la diaspora qui ne sont pas inféodées au pouvoir en place à Bujumbura. Il y a quelques jours, en effet, on a appris que les burundais de Norvège font l’objet d’une mobilisation sélective pour l’accueil d’une délégation venant du Burundi. C’est aujourd’hui le tour de la communauté burundaise de Toronto au Canada, de se voir invitée à "accueillir"le numéro un de la branche externe du CNDD-FDD mise sur pieds l’annee passee dans une vaine tentative par le regime de controler les burundais de la disapora. Il s’agit de l’association internationale de la diaspora burundaise, AIDB en sigle, et dont le président, certain M. Japhet Legentil Ndayishimiye, est un fidèle serviteur du régime terroriste génocidaire du CNDD-FDD, lequel a tenu à le décorer à l’occasion du Cinquantenaire (1)
Il est important de rappeler avant tout autre chose comment est née cette AIDB ou association internationale de la diaspora Burundaise, ainsi que celui qui l'organise. Nul n'ignore que l'AIDB est un prolongement du parti CNDD-FDD. Certes, l'AIDB relève d'un departement chargé de la diaspora au sein du Ministère Burundais des affaires étrangères; ce qui n'est pas faux; mais il n’est pas moins vrai non plus que tout burundais de la diaspora n’est pas tenu, individuellement ou en tant que membre d’une association, à etre pro-gouvernemental. A moins que cette association ne compte parmi ses objectifs le relais de l'action du gouvernement du Burundi, comme c'est le cas dans les textes de la fameuse AIDB. Au contraire, on comprend aisément que ses membres n'ont aucune obligation à être pro-gouvernemental, qu'il il leur est possible plutô d'être anti-gouvernemental, et que, dans le contexte actuel où ce sont des criminels contre l'humanité qui gèrent les affaires de l'Etat et qui poursuivent leurs pratiques criminelles, cette possibilité devient un devoir.
D’autre part, selon des sources dignes de foi, l’asociation des Burundais de Toronto n’a pas pris part au lancement de l'AIDB, pas plus qu’elle n’a jamais été contactée à cet effet (2). Certains observateurs se demandent s’il aurait obtempéré même si on le lui avait demandé. En effet, la majeure partie des burundais vivant dans la ville sont des personnes qui ont ont fui les génocidaires au pouvoir. Comme beaucoup de leurs compatriotes éparpillés dans les 4 coins du monde, ils suivent régulièrement les exactions quasi-continues qui se commettent toujours dans l'impunité totale au Burundi Il est donc normal qu'aucune association qui se respecte, comme c'est le cas avec celle des burundais de la région de Toronto (3), se garde d'appuyer les criminels contre l’humanité qui dirigent le Burundi. A moins qu’elle ne cherce à devenir ce qu’elle n’est pas, à savoir, une organisation politique, ou alors, qu'elle profite de l'occasion pour être ce qu’elle aurait toujours été sans jamais l'avouer. Mais toute spéculation mise à part, la communaute burundo-canadienne de la région de Toronto a toujours su montrr qu’elle est non seulement apolitique mais aussi qu’elle compte prevenir des pratiques iniques des criminels au pouvoir (4). Ceci n’est pas le cas avec son vis-à-vis, à savoir, le groupuscule « nyakuri » créé par les renegats de la premiere association, celui qui prepare l’accueil du president de cette branche externe du CNDD-FDD qu’est l’AIDB.
A Toronto, justement, le groupes composé d’anciens membres de la communaute burundaise de Toronto rejetés pour leur recour aux magouilles et au mensonge, bref, pour leur violaton des textes de l’organisation (5). C’est donc de bonne guerre que ce groupuscule honi, met tout le paquet pour relayer les gesticulations du pouvoir du criminel Pierre Nkurunziza dans sa campagne extérieure. Sauf que cette occasion inespérée de jouer un quelconque role ne guérit pas ce groupe de sa maladie congénitale qu’est l’ethnisme. Pour rappel, il y a quelques années, lors de la réunion de lancement de la branche torontoise de la Communaute Burundaise du Canada, ceux de nos compatriotes qui avaient cru à un message d’invitation lancé par les organisateurs et qui s’y étaient rendus, se sont vus refuser l’accès au lieu où se tenait cette rencontre «monoethnique ». Un témoin occulaire a confirmé que c'est parce qu'il n'est pas hutu, qu'on lui en avait refusé l'accès. Voilà qui explique pourquoi en dehors de ce cercle d’extrémistes, rares sont les personnes qui ont reçu les emails d’invitation envoyés par ce groupuscule qui prétend organiser la rencontre au nom de tous les burundais de Toronto. Quant à ceux qui l’ont eu, c’est parce que l'un ou l'autre membre du cercle s'est permis une fuite et a informé un ami à lui. Il y a lieu de parier ceux qui se rendront à cette rencontre ont toutes les chances de subir le sort des autres pauvres d’il y a quelques annees. Et dire que cette rencontre avec un emissaire du regime des terroristes genocidaires du CNDD-FDD se veut une occasion d’organiser la diaspora burundaise du Canada...
En conclusion, le moins que ‘on puisse dire de cette soi-disante branche torontoise de la communauté burundaise du Canada, c’est que groupuscule qui en assure la direction s’est servi de cette visite d'un émissaire officieux du régime en place à Bujumbura, pour se tester dans l’organisation. Mais même s’il pouvait impressionner par un quelconque degré d’organisation, l'histoire nous aura montré qu'organisation et efficacité d'un groupe ne suffisent pas pour que ce dernier devienne fréquentable. Pour rappel, le monde n'a rien vu de plus organisé que le parti allemand NSDAP ou nazi dans le parler populaire (ceux qui n’ont pas en odeur de sainteté l’histoire, qu’ils se souviennent simplement que tout ce qui brille n'est pas de l'or, tout ce qui est beau n'est pas bon). En somme, il n'y a aucune raison valable de "se jeter dans le lit" de ces extrémistes.
Heureusement les honnêtes gens qui vivent dans la région de Toronto comptent parmi eux de vrais patriotes qui veillent, qui ont juré de jamais se laisser romper par ces esclaves de l'ethnisme primaire qui pretendent les representer. Voilà une des raisons pourquoi le phénomène de 'nyakurisation" a un long chemin à parcourir avant de pénétrer dans la grande famille de la diaspora burundaise du canada. A ce sujet, un de nos compatriotes observa, non sans humour, «Ntidukangwa n’amahenehene impene zaturutse» avant d'ajouter "Ivyo birabaraba benevyo". Pour ceux qui ne comprennent pas la langue de Ntahokaja, ces « Benevyo », ou concernés sont ces quelques burundais, qui l’annee derniere par exemple, entraînés par l'Ambassade du Burundi à Ottawa qui n’est pas moins nyakurisée, ont célébré la Fete Nationale du 1er juillet au ... 04 aout -- comme si c'était des burkinabè commémorant leur Révolution de 1983. Mais la "nyakurisation" c’est aussi cela, on dirait qu’elle affecte les capacités de jugement de ses sujets. Heureusement que la Communauté burundaise Toronto lui a déjà dit « Nyet » . (BINFO)
Références:
(1) voir Burundi Information du 17 décembre 2012
(2) voir Burundi Information du 20 aout 2012
(3) , (4), et (5) voir Burundi Information du 21 septembre 2009
Il est important de rappeler avant tout autre chose comment est née cette AIDB ou association internationale de la diaspora Burundaise, ainsi que celui qui l'organise. Nul n'ignore que l'AIDB est un prolongement du parti CNDD-FDD. Certes, l'AIDB relève d'un departement chargé de la diaspora au sein du Ministère Burundais des affaires étrangères; ce qui n'est pas faux; mais il n’est pas moins vrai non plus que tout burundais de la diaspora n’est pas tenu, individuellement ou en tant que membre d’une association, à etre pro-gouvernemental. A moins que cette association ne compte parmi ses objectifs le relais de l'action du gouvernement du Burundi, comme c'est le cas dans les textes de la fameuse AIDB. Au contraire, on comprend aisément que ses membres n'ont aucune obligation à être pro-gouvernemental, qu'il il leur est possible plutô d'être anti-gouvernemental, et que, dans le contexte actuel où ce sont des criminels contre l'humanité qui gèrent les affaires de l'Etat et qui poursuivent leurs pratiques criminelles, cette possibilité devient un devoir.
D’autre part, selon des sources dignes de foi, l’asociation des Burundais de Toronto n’a pas pris part au lancement de l'AIDB, pas plus qu’elle n’a jamais été contactée à cet effet (2). Certains observateurs se demandent s’il aurait obtempéré même si on le lui avait demandé. En effet, la majeure partie des burundais vivant dans la ville sont des personnes qui ont ont fui les génocidaires au pouvoir. Comme beaucoup de leurs compatriotes éparpillés dans les 4 coins du monde, ils suivent régulièrement les exactions quasi-continues qui se commettent toujours dans l'impunité totale au Burundi Il est donc normal qu'aucune association qui se respecte, comme c'est le cas avec celle des burundais de la région de Toronto (3), se garde d'appuyer les criminels contre l’humanité qui dirigent le Burundi. A moins qu’elle ne cherce à devenir ce qu’elle n’est pas, à savoir, une organisation politique, ou alors, qu'elle profite de l'occasion pour être ce qu’elle aurait toujours été sans jamais l'avouer. Mais toute spéculation mise à part, la communaute burundo-canadienne de la région de Toronto a toujours su montrr qu’elle est non seulement apolitique mais aussi qu’elle compte prevenir des pratiques iniques des criminels au pouvoir (4). Ceci n’est pas le cas avec son vis-à-vis, à savoir, le groupuscule « nyakuri » créé par les renegats de la premiere association, celui qui prepare l’accueil du president de cette branche externe du CNDD-FDD qu’est l’AIDB.
A Toronto, justement, le groupes composé d’anciens membres de la communaute burundaise de Toronto rejetés pour leur recour aux magouilles et au mensonge, bref, pour leur violaton des textes de l’organisation (5). C’est donc de bonne guerre que ce groupuscule honi, met tout le paquet pour relayer les gesticulations du pouvoir du criminel Pierre Nkurunziza dans sa campagne extérieure. Sauf que cette occasion inespérée de jouer un quelconque role ne guérit pas ce groupe de sa maladie congénitale qu’est l’ethnisme. Pour rappel, il y a quelques années, lors de la réunion de lancement de la branche torontoise de la Communaute Burundaise du Canada, ceux de nos compatriotes qui avaient cru à un message d’invitation lancé par les organisateurs et qui s’y étaient rendus, se sont vus refuser l’accès au lieu où se tenait cette rencontre «monoethnique ». Un témoin occulaire a confirmé que c'est parce qu'il n'est pas hutu, qu'on lui en avait refusé l'accès. Voilà qui explique pourquoi en dehors de ce cercle d’extrémistes, rares sont les personnes qui ont reçu les emails d’invitation envoyés par ce groupuscule qui prétend organiser la rencontre au nom de tous les burundais de Toronto. Quant à ceux qui l’ont eu, c’est parce que l'un ou l'autre membre du cercle s'est permis une fuite et a informé un ami à lui. Il y a lieu de parier ceux qui se rendront à cette rencontre ont toutes les chances de subir le sort des autres pauvres d’il y a quelques annees. Et dire que cette rencontre avec un emissaire du regime des terroristes genocidaires du CNDD-FDD se veut une occasion d’organiser la diaspora burundaise du Canada...
En conclusion, le moins que ‘on puisse dire de cette soi-disante branche torontoise de la communauté burundaise du Canada, c’est que groupuscule qui en assure la direction s’est servi de cette visite d'un émissaire officieux du régime en place à Bujumbura, pour se tester dans l’organisation. Mais même s’il pouvait impressionner par un quelconque degré d’organisation, l'histoire nous aura montré qu'organisation et efficacité d'un groupe ne suffisent pas pour que ce dernier devienne fréquentable. Pour rappel, le monde n'a rien vu de plus organisé que le parti allemand NSDAP ou nazi dans le parler populaire (ceux qui n’ont pas en odeur de sainteté l’histoire, qu’ils se souviennent simplement que tout ce qui brille n'est pas de l'or, tout ce qui est beau n'est pas bon). En somme, il n'y a aucune raison valable de "se jeter dans le lit" de ces extrémistes.
Heureusement les honnêtes gens qui vivent dans la région de Toronto comptent parmi eux de vrais patriotes qui veillent, qui ont juré de jamais se laisser romper par ces esclaves de l'ethnisme primaire qui pretendent les representer. Voilà une des raisons pourquoi le phénomène de 'nyakurisation" a un long chemin à parcourir avant de pénétrer dans la grande famille de la diaspora burundaise du canada. A ce sujet, un de nos compatriotes observa, non sans humour, «Ntidukangwa n’amahenehene impene zaturutse» avant d'ajouter "Ivyo birabaraba benevyo". Pour ceux qui ne comprennent pas la langue de Ntahokaja, ces « Benevyo », ou concernés sont ces quelques burundais, qui l’annee derniere par exemple, entraînés par l'Ambassade du Burundi à Ottawa qui n’est pas moins nyakurisée, ont célébré la Fete Nationale du 1er juillet au ... 04 aout -- comme si c'était des burkinabè commémorant leur Révolution de 1983. Mais la "nyakurisation" c’est aussi cela, on dirait qu’elle affecte les capacités de jugement de ses sujets. Heureusement que la Communauté burundaise Toronto lui a déjà dit « Nyet » . (BINFO)
Références:
(1) voir Burundi Information du 17 décembre 2012
(2) voir Burundi Information du 20 aout 2012
(3) , (4), et (5) voir Burundi Information du 21 septembre 2009