PAR LE CAMION OU L'HELICOPTERE
Burundi Information (le 15 aout 2008). Dans un de ces rôles qu’il a interprétés avant sa disparition, le comédien camerounais Jean Miché Kankan a été appelé un jour à témoigner sur un accident où « un chien était entré en collision avec une voiture ». Il a répondu « Quand j’ai entendu le bruit de la voiture je me suis dit ‘Ca, ca ne peut pas être une voiture d’ici’ ». De même, quand Monsieur X de Bujumbura a appris les circonstances de la mort du Colonel Arthémon Rwamigabo, il s’est dit « Ca me rappelle 5 autres incidents survenus sous le régime Buyoya : 4 accidents d’hélicoptère et un autre de voiture ». L’accident de roulage survenu la semaine derniere à hauteur de la résidence de l’Ambassadeur des USA au Burundi a coûté la vie à l’ancien pilote du Falcon 50, l’avion présidentiel vendu illicitement il y a quelques temps. Pour rappel, sachez que le Colonel Rwamigabo avait témoigné devant la commission parlementaire chargée d’enquêter sur la vente controversée du Falcon 50. En effet, le défunt avait levé tout équivoque sur état de l’appareil, très défectueux selon les auteurs de la vente, "très bon état selon le pilote qui en était le premier responsable". On se rappellera aussi que feu le colonel pilote avait reçu l’ordre de partir aux USA pour un bref stage de pilotage du nouveau type d’avion qui devait remplacer le jet présidentiel, et que peu de temps avant cette descente au pays de l’Oncle Sam, il avait effectué une autre mission en Suisse pour signer la cession de l’aéronef.
D’après le journal parlé de la RPA du 14 aout 2008, le Colonel Rwamigabo conduisait sa voiture quand elle a heurté un camion militaire qui était stationné sur le Boulevard du 28 novembre, à hauteur de la résidence de lAmbassadeur des USA au Burundi. Selon la même source, quand on a essayé d’interroger les témoins oculaires de cet accident, très peu d’entre eux ont pu s’exprimer car il y avait d’autres personnes non-identifiées à côté qui faisaient tout pour les empecher de parler. Mais de l’avis de tous il est difficile de comprendre comment sur une voie aussi large que le Boulevard du 28 novembre, une voiture puisse heurter un camion en stationnement. A moins que ce dernier n’ait effectué une manœuvre quelconque à l’approche de la voiture. Mais il se dit que le camion en question était en panne, ce qui ne fait que compliquer les choses.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce genre d’accidents n’est pas sans précédent. On se souviendra qu’au milieu du premier règne du putschiste pro-génocidaire Pierre Buyoya, la voiture d’un certain Commandant Nduwingoma était entrée en collision avec un camion de la compagnie AMSAR qui lui avait coupé la priorité de facon inexplicable. L’officier mourrut sur le champ. Les observateurs se rappellent que la victime venait de sortir de prison après une histoire de coup d’État fictif qui était destiné à régler le compte au clan des bayanzi, même si ces derniers n’avaient commis d’autre crime que d’avoir mis au monde des cerveaux qui occupaient des postes très importants dans l’administration de la Deuxième République.
Si les appréhensions de Monsieur X étaient vraies, l’héritage du système Buyoya au régime génocidaire de Nkurunziza comprendrait, en plus de la promotion des génocidaires et de leur idéologie honteuse, des accidents aux circonstances douteuses.
Vue cette tradition d’accidents plus douteux les uns que les autres, faut-il conclure que certains officiers burundais sont condamnés à périr par l’hélicoptère ou par le camion et non « Par le fer ou le poison » ?
D’après le journal parlé de la RPA du 14 aout 2008, le Colonel Rwamigabo conduisait sa voiture quand elle a heurté un camion militaire qui était stationné sur le Boulevard du 28 novembre, à hauteur de la résidence de lAmbassadeur des USA au Burundi. Selon la même source, quand on a essayé d’interroger les témoins oculaires de cet accident, très peu d’entre eux ont pu s’exprimer car il y avait d’autres personnes non-identifiées à côté qui faisaient tout pour les empecher de parler. Mais de l’avis de tous il est difficile de comprendre comment sur une voie aussi large que le Boulevard du 28 novembre, une voiture puisse heurter un camion en stationnement. A moins que ce dernier n’ait effectué une manœuvre quelconque à l’approche de la voiture. Mais il se dit que le camion en question était en panne, ce qui ne fait que compliquer les choses.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce genre d’accidents n’est pas sans précédent. On se souviendra qu’au milieu du premier règne du putschiste pro-génocidaire Pierre Buyoya, la voiture d’un certain Commandant Nduwingoma était entrée en collision avec un camion de la compagnie AMSAR qui lui avait coupé la priorité de facon inexplicable. L’officier mourrut sur le champ. Les observateurs se rappellent que la victime venait de sortir de prison après une histoire de coup d’État fictif qui était destiné à régler le compte au clan des bayanzi, même si ces derniers n’avaient commis d’autre crime que d’avoir mis au monde des cerveaux qui occupaient des postes très importants dans l’administration de la Deuxième République.
Si les appréhensions de Monsieur X étaient vraies, l’héritage du système Buyoya au régime génocidaire de Nkurunziza comprendrait, en plus de la promotion des génocidaires et de leur idéologie honteuse, des accidents aux circonstances douteuses.
Vue cette tradition d’accidents plus douteux les uns que les autres, faut-il conclure que certains officiers burundais sont condamnés à périr par l’hélicoptère ou par le camion et non « Par le fer ou le poison » ?