PEUT-IL Y AVOIR DE FUMEE SANS FEU?
Burundi Information (le 29 octobre 2013). Peut-il y avoir de fumée sans feu? Non, répond la sagesse populaire, la science et les mythes, toutes civilisations confondues. Et qu’est-ce que la fumée ? Les dictionnaires les plus officiels décrivent le phénomène comme étant un « ensemble de produits gazeux qui se dégagent de certains corps en combustion ou en ébullition, et qui sont rendus plus ou moins opaques par les particules solides ou liquides dont ils sont chargés. » Blanche, noire, ocre ou de toute autre coloration, la fumée a pour caractéristique essentielle de « disparaître dans la nature, de la scène du monde, de la circulation, de la vue », voire du discours, une fois sa mission remplie.
Dans l’univers et sous les pratiques, par exemple, des soldats et des miliciens qui gouvernent un Etat voyou comme le Burundi depuis 1966, la fumée est souvent utilisée comme « tactique pour masquer leur position exacte, par l’émission d’une fumée dense qui peut être naturelle mais aussi artificiellement à partir de grenades fumigènes par exemple; dans leur gouvernance, ce subterfuge consiste à masquer les intentions réelles en effectuant ou en promettant de faire autre chose. Quelques fumigènes de tradition récente ou d’actualité rappellent que l’Etat voyou est toujours là, toujours plus nuisible.
Jamais les Barundi n’ont été aussi divisés que depuis qu’on leur parle de réunification ; en effet tous les partis politiques, divisibles dans leur plus petit ensemble militant, s’affichent en ailes devenuest toujours plus irréconciliables chaque fois que l’on parle de leur réunification. Plus l’on parle de dialogue, de réconciliation et de négociation, plus la dictature est institutionnelle; l’Etat voyou est tout ce qu’ont engendré et promu les démocrates et leurs thuriféraires ; les forces civiles et morales sont devenues les chantres de cette absence du droit et de la morale, mais les activistes de cette immoralité jurent qu’ils œuvrent pour les droits humains en faisant pourtant la promotion quotidienne du racisme et du terrorisme génocidaires ! Mais ce sont eux les experts ; bons salariés, ils parlent pour eux et leurs employeurs, dans leurs medias où ils monopolisent une absence de débat illustrée par leur soumission à la pensée unique qui tue chaque jour physiquement et moralement. Car comme le signale un observateur des médias de la société civile et morale : dans cette région particulière du monde la quantité n’est pas synonyme de qualité !
C’est sous cet éclairage que le commun des mortels et néanmoins instruit peut tenter de comprendre le brusque brouhaha médiatique et la fausse mobilisation au secours d’une constitution menacé par un dictateur sanguinaire donné pour toujours présent après 2015. Franchement Nkurunziza, car c’est de lui qu’il s’agit, candidat ou pas à sa propre succession, qu’est-ce que cela peut faire ; puisque le mal restera le mal même si tout le monde le fait.
En effet le Burundi restera une colonisation : lisez le nombre impressionnant de mémorandums adressés aux étrangers qui se gargarisent d’être la communauté internationale. Leurs auteurs sont des politiciens, des salariés de ce colonialisme se prétendant membre d’une société civile (financée par ces mêmes néo colons à qui ils écrivent) à l’image du triste « Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) » à propos d’une certaine Syrie. Quant aux prélats, ils font comme les Banquiers, ils s’accommodent. Il ne faut pas oublier parmi les silencieux coupables se trouve une association dite de Bashingantahe, dangereusement muette surtout lorsque le monde s’effondre !
Et qui d’entre tout ce monde croit en la constitution ? Celle-ci est supposée être une loi fondamentale. Dans un pays sans lois où le droit le plus élémentaire, le droit à la vie, n’est plus garanti par une constitution raciste qui méprise le droit international dont la déclaration universelle des droits humains fait partie, peut-on encore y défendre la constitution ? Une loi qui institutionnalise le racisme Hutu/Tutsi comme fondement des institutions est-ce encore une constitution ?
Mais pourquoi ne pas laisser Peter Nkurunziza, se présenter et refuser simplement de voter pour lui ? Nos criards en seraient ainsi débarrassés, démocratiquement puisque nous sommes en démocratie ; sans oublier que les mêmes qui versent les larmes de crocodiles étaient aux avant-postes pour falsifier le résultat du vote après avoir claironné qu’un génocidaire et ses propagandistes au pouvoir étaient la meilleure solution démocratique pour le Burundi. Voici venue le temps de vérité : trichez, falsifiez comme vous avez toujours fait en bon observateurs des élections et faites partir celui dont vous ne voulez plus ; nul ne vous demandera pourquoi, et vous pourrez toujours proclamer que les fraudes n’étaient pas en mesure de modifier les résultats sans que personne ne vous interroge sur le degré ni la quantité de fraudes tolérables…
Bref la constitution n’est qu’une fumée pour cacher les véritables intentions des maîtres des lieux ; probablement prêts à ramener l’autre Pierre, spécialistes des contraintes politiques, administratives policières et judiciaires pour investir Rwasa et les FNLPALIPEHUTTU comme seul il avait dit pouvoir le faire pour le FRODEBU et le CNDD : Mission possible !
N’était-il pas à Bujumbura pour convaincre son griot de quitter la Vice-présidence et y investir quelqu’un d’autre sans la moindre protestation des buyoyistes toutes ailes confondues. Car les accusations portées contre Sinunguruza ne peuvent convaincre personne dans la mesure où ce processus n’est pas possible sans diviser tout ce qui peut l’être. A la lecture de certains éditoriaux et commentaires, l’on est surpris de constater que les rédacteurs attribuent un rôle de nobles acteurs politiques aux upronistes alors que jusque-là ceux-ci étaient décrits comme étant des anti-démocrates nés, partisans du parti unique malgré le pluralisme de leurs ailes tripartites déjà !
La plus transparente des fumées fut la synergie des médias pour faire un procès du CNDD/FDD au pouvoir, de sa mauvaise gouvernance, du terrorisme de ses milices, de la corruption, mais du génocide en moins. Plus remarquée fut la participation de Radio Mariya à ce procès médiatique contre un pouvoir qui semblerait ainsi déjà condamné. Car Radio Mariya ne diffuse généralement pas d’informations politiques ; sa présence aux côtés des autres radios dites indépendantes, en réalité sous contrôle de qui on sait, regardez qui finance, est un signe : l’Eglise Catholique aurait ainsi pris position contre le régime en place ; comprenne qui veut ! Mais quel était le message des synergistes ? Les radios ont, avec une violence rare chez elles, édité contre le pouvoir CNDD/FDD. Qu’ont-elles proposé ? Rien ! Car telle n’est pas la question ; on prendra les mêmes et on recommencera…
Il en va de même des tentatives d’inculper Rwasa Agathon pour crimes racistes et contre l’Humanité. Depuis quand les chantres de l’insolence et de l’impunité (N’ABANDI BARISHE), les bourreaux de Bugendana, Buta, Butezi et divers Teza, peuvent-ils dire le droit en la matière ?
Quant au nouveau Vice-Président on ne sait pas pourquoi il est là. Officiellement il n’a pas négocié le moindre programme, il n’en a pas eu le temps ; ou alors d’autres l’ont fait à sa place, mais il ne s’agirait pas de son parti. Probablement qu’il est là pour intensifier la querelle et créer une crise autour de la constitution… pour donner l’occasion à quelqu’un d’intervenir sur demande des sages de venir au secours d’une nation et d’un processus en détresse. Cela aussi on commence à le prédire ; le schéma est devenu trop classique. Mais malgré l’aura ouest africain, notamment à la tête des troupes franco-machin au Mali, l’investiture de Rwasa et des FNL, une organisation qui n’est même pas burundaise selon les accords entre Palipehutu et les ex-FARs, pourrait être son «INYAMA YA GUNGERE» du genre «AKAMENYERO KAYIRAJE MU MUTEGO»…(Binfo)
Dans l’univers et sous les pratiques, par exemple, des soldats et des miliciens qui gouvernent un Etat voyou comme le Burundi depuis 1966, la fumée est souvent utilisée comme « tactique pour masquer leur position exacte, par l’émission d’une fumée dense qui peut être naturelle mais aussi artificiellement à partir de grenades fumigènes par exemple; dans leur gouvernance, ce subterfuge consiste à masquer les intentions réelles en effectuant ou en promettant de faire autre chose. Quelques fumigènes de tradition récente ou d’actualité rappellent que l’Etat voyou est toujours là, toujours plus nuisible.
Jamais les Barundi n’ont été aussi divisés que depuis qu’on leur parle de réunification ; en effet tous les partis politiques, divisibles dans leur plus petit ensemble militant, s’affichent en ailes devenuest toujours plus irréconciliables chaque fois que l’on parle de leur réunification. Plus l’on parle de dialogue, de réconciliation et de négociation, plus la dictature est institutionnelle; l’Etat voyou est tout ce qu’ont engendré et promu les démocrates et leurs thuriféraires ; les forces civiles et morales sont devenues les chantres de cette absence du droit et de la morale, mais les activistes de cette immoralité jurent qu’ils œuvrent pour les droits humains en faisant pourtant la promotion quotidienne du racisme et du terrorisme génocidaires ! Mais ce sont eux les experts ; bons salariés, ils parlent pour eux et leurs employeurs, dans leurs medias où ils monopolisent une absence de débat illustrée par leur soumission à la pensée unique qui tue chaque jour physiquement et moralement. Car comme le signale un observateur des médias de la société civile et morale : dans cette région particulière du monde la quantité n’est pas synonyme de qualité !
C’est sous cet éclairage que le commun des mortels et néanmoins instruit peut tenter de comprendre le brusque brouhaha médiatique et la fausse mobilisation au secours d’une constitution menacé par un dictateur sanguinaire donné pour toujours présent après 2015. Franchement Nkurunziza, car c’est de lui qu’il s’agit, candidat ou pas à sa propre succession, qu’est-ce que cela peut faire ; puisque le mal restera le mal même si tout le monde le fait.
En effet le Burundi restera une colonisation : lisez le nombre impressionnant de mémorandums adressés aux étrangers qui se gargarisent d’être la communauté internationale. Leurs auteurs sont des politiciens, des salariés de ce colonialisme se prétendant membre d’une société civile (financée par ces mêmes néo colons à qui ils écrivent) à l’image du triste « Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) » à propos d’une certaine Syrie. Quant aux prélats, ils font comme les Banquiers, ils s’accommodent. Il ne faut pas oublier parmi les silencieux coupables se trouve une association dite de Bashingantahe, dangereusement muette surtout lorsque le monde s’effondre !
Et qui d’entre tout ce monde croit en la constitution ? Celle-ci est supposée être une loi fondamentale. Dans un pays sans lois où le droit le plus élémentaire, le droit à la vie, n’est plus garanti par une constitution raciste qui méprise le droit international dont la déclaration universelle des droits humains fait partie, peut-on encore y défendre la constitution ? Une loi qui institutionnalise le racisme Hutu/Tutsi comme fondement des institutions est-ce encore une constitution ?
Mais pourquoi ne pas laisser Peter Nkurunziza, se présenter et refuser simplement de voter pour lui ? Nos criards en seraient ainsi débarrassés, démocratiquement puisque nous sommes en démocratie ; sans oublier que les mêmes qui versent les larmes de crocodiles étaient aux avant-postes pour falsifier le résultat du vote après avoir claironné qu’un génocidaire et ses propagandistes au pouvoir étaient la meilleure solution démocratique pour le Burundi. Voici venue le temps de vérité : trichez, falsifiez comme vous avez toujours fait en bon observateurs des élections et faites partir celui dont vous ne voulez plus ; nul ne vous demandera pourquoi, et vous pourrez toujours proclamer que les fraudes n’étaient pas en mesure de modifier les résultats sans que personne ne vous interroge sur le degré ni la quantité de fraudes tolérables…
Bref la constitution n’est qu’une fumée pour cacher les véritables intentions des maîtres des lieux ; probablement prêts à ramener l’autre Pierre, spécialistes des contraintes politiques, administratives policières et judiciaires pour investir Rwasa et les FNLPALIPEHUTTU comme seul il avait dit pouvoir le faire pour le FRODEBU et le CNDD : Mission possible !
N’était-il pas à Bujumbura pour convaincre son griot de quitter la Vice-présidence et y investir quelqu’un d’autre sans la moindre protestation des buyoyistes toutes ailes confondues. Car les accusations portées contre Sinunguruza ne peuvent convaincre personne dans la mesure où ce processus n’est pas possible sans diviser tout ce qui peut l’être. A la lecture de certains éditoriaux et commentaires, l’on est surpris de constater que les rédacteurs attribuent un rôle de nobles acteurs politiques aux upronistes alors que jusque-là ceux-ci étaient décrits comme étant des anti-démocrates nés, partisans du parti unique malgré le pluralisme de leurs ailes tripartites déjà !
La plus transparente des fumées fut la synergie des médias pour faire un procès du CNDD/FDD au pouvoir, de sa mauvaise gouvernance, du terrorisme de ses milices, de la corruption, mais du génocide en moins. Plus remarquée fut la participation de Radio Mariya à ce procès médiatique contre un pouvoir qui semblerait ainsi déjà condamné. Car Radio Mariya ne diffuse généralement pas d’informations politiques ; sa présence aux côtés des autres radios dites indépendantes, en réalité sous contrôle de qui on sait, regardez qui finance, est un signe : l’Eglise Catholique aurait ainsi pris position contre le régime en place ; comprenne qui veut ! Mais quel était le message des synergistes ? Les radios ont, avec une violence rare chez elles, édité contre le pouvoir CNDD/FDD. Qu’ont-elles proposé ? Rien ! Car telle n’est pas la question ; on prendra les mêmes et on recommencera…
Il en va de même des tentatives d’inculper Rwasa Agathon pour crimes racistes et contre l’Humanité. Depuis quand les chantres de l’insolence et de l’impunité (N’ABANDI BARISHE), les bourreaux de Bugendana, Buta, Butezi et divers Teza, peuvent-ils dire le droit en la matière ?
Quant au nouveau Vice-Président on ne sait pas pourquoi il est là. Officiellement il n’a pas négocié le moindre programme, il n’en a pas eu le temps ; ou alors d’autres l’ont fait à sa place, mais il ne s’agirait pas de son parti. Probablement qu’il est là pour intensifier la querelle et créer une crise autour de la constitution… pour donner l’occasion à quelqu’un d’intervenir sur demande des sages de venir au secours d’une nation et d’un processus en détresse. Cela aussi on commence à le prédire ; le schéma est devenu trop classique. Mais malgré l’aura ouest africain, notamment à la tête des troupes franco-machin au Mali, l’investiture de Rwasa et des FNL, une organisation qui n’est même pas burundaise selon les accords entre Palipehutu et les ex-FARs, pourrait être son «INYAMA YA GUNGERE» du genre «AKAMENYERO KAYIRAJE MU MUTEGO»…(Binfo)