TANT PIS POUR LA DEMOCRATIE
BURUNDI INFORMATION (le 24 septembre 2009). Les élections sont-elles devenues une nouvelle arme de déstabilisation ? Regardez la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Zimbabwe, l’Iran, le Gabon pour ne citer que ces pays devenus le modèle d’une issue électorale de plus en plus recommandée au reste de la planète. Sauf aux USA, car souvenez-vous personne n’a encouragé des manifestations contre l’élection de G.W. Bush fils, pas plus que personne n’a exigé le partage du pouvoir entre Bush et le candidat démocrate. Ceci devrait inciter á la réflexion…
Peu importe, tout indique que le Burundi s’orienterait vers un chaos post électoral certain. Nous ne sommes pas prophètes de malheur, mais des signes avant coureurs laissent croire que ce pays serait sur les traces de ces autres où la population a été embarquée dans des situations sans lendemains où elle a tout perdu y compris le sens de son vote qui a plus servi à refuser un vainqueur qu’à en désigner un.
Car voici ce que l’on découvre au hasard d’une simple lecture sans devoir chercher très loin. Les Evêques catholiques du Burundi: "Nous sommes préoccupés par le fait que la population pourrait ne pas être libre de faire son choix librement au cours des élections de 2010 à cause des actes d'intimidation (qu'elle subit) et de nombreuses armes détenues illégalement dans le pays"
Professeur Julien Nimubona (politologue) : « Dans un climat d'impunité des crimes, des faits et gestes de provocation qui attestent d'un triomphalisme ethnique annoncé, de peurs, de haines et de rancoeurs, de campagnes d'intimidation et même de terrorisation, comment voulez-vous qu'on célèbre le sacre du citoyen, celui qui vote librement sans influence et pression de son ethnie. »
Dans une déclaration conjointe, le collectif des partis politiques parlementaires ont lancé un avertissement « Au gouvernement du Burundi, et au parti au pouvoir, principalement à l’endroit du Chef de l’Etat … qu’ils seront les seuls comptables de tout désordre pré ou post électoral... »
Quant au gouvernement, il a créé des milices pour terroriser et menacer quiconque serait tenté de voter contre le pouvoir raciste et génocidaire en place. Cela c’est du déjà vu, les observateurs pensent que telle est la raison pour laquelle les uns et les autres refusent de prendre la chose au sérieux. A côté de cela le pouvoir terrorise, assassine, torture etc…
Human Rights Watch : "En raison des meurtres, arrestations et autres formes de répression, les Burundais vivent dans la peur des conséquences que pourrait entraîner l'expression de leur opinion politique", a expliqué Georgette Gagnon. "Leurs droits seront en péril aussi longtemps que le parti au pouvoir et l'ancien groupe rebelle ne devront pas supporter les conséquences de leurs actes."
Lamême ONG rappelle dans son rapport du 4 juin 2009 que : « La mission de l'ONU au Burundi, qui a joué un rôle important dans le processus de paix, a soigneusement consigné en privé des informations sur les atteintes aux droits humains mais a omis de dénoncer publiquement ces violations ». Ce que cette mission appelle processus de paix n’est rien d’autre que l’institutionnalisation du racisme, du terrorisme et du génocide. Qui peut oser dire cela ?
Demain ceci expliquera cela ; comme hier au Rwanda les bonnes gens diront « Ah mais nous l’avions dit ; nous savions » ; certains pourraient même demander pardon pour n’avoir pas pris la mesure du danger ; d’autres encore plus inspirés recommanderont le partage du pouvoir entre criminels et assassins ainsi que le mépris du droit : cela s’appellera processus de paix, du moment que les fonctionnaires internationaux continuent d’être grassement rémunérés ils feront la promotion de ce qui les avantage, tant pis pour la démocratie…
Peu importe, tout indique que le Burundi s’orienterait vers un chaos post électoral certain. Nous ne sommes pas prophètes de malheur, mais des signes avant coureurs laissent croire que ce pays serait sur les traces de ces autres où la population a été embarquée dans des situations sans lendemains où elle a tout perdu y compris le sens de son vote qui a plus servi à refuser un vainqueur qu’à en désigner un.
Car voici ce que l’on découvre au hasard d’une simple lecture sans devoir chercher très loin. Les Evêques catholiques du Burundi: "Nous sommes préoccupés par le fait que la population pourrait ne pas être libre de faire son choix librement au cours des élections de 2010 à cause des actes d'intimidation (qu'elle subit) et de nombreuses armes détenues illégalement dans le pays"
Professeur Julien Nimubona (politologue) : « Dans un climat d'impunité des crimes, des faits et gestes de provocation qui attestent d'un triomphalisme ethnique annoncé, de peurs, de haines et de rancoeurs, de campagnes d'intimidation et même de terrorisation, comment voulez-vous qu'on célèbre le sacre du citoyen, celui qui vote librement sans influence et pression de son ethnie. »
Dans une déclaration conjointe, le collectif des partis politiques parlementaires ont lancé un avertissement « Au gouvernement du Burundi, et au parti au pouvoir, principalement à l’endroit du Chef de l’Etat … qu’ils seront les seuls comptables de tout désordre pré ou post électoral... »
Quant au gouvernement, il a créé des milices pour terroriser et menacer quiconque serait tenté de voter contre le pouvoir raciste et génocidaire en place. Cela c’est du déjà vu, les observateurs pensent que telle est la raison pour laquelle les uns et les autres refusent de prendre la chose au sérieux. A côté de cela le pouvoir terrorise, assassine, torture etc…
Human Rights Watch : "En raison des meurtres, arrestations et autres formes de répression, les Burundais vivent dans la peur des conséquences que pourrait entraîner l'expression de leur opinion politique", a expliqué Georgette Gagnon. "Leurs droits seront en péril aussi longtemps que le parti au pouvoir et l'ancien groupe rebelle ne devront pas supporter les conséquences de leurs actes."
Lamême ONG rappelle dans son rapport du 4 juin 2009 que : « La mission de l'ONU au Burundi, qui a joué un rôle important dans le processus de paix, a soigneusement consigné en privé des informations sur les atteintes aux droits humains mais a omis de dénoncer publiquement ces violations ». Ce que cette mission appelle processus de paix n’est rien d’autre que l’institutionnalisation du racisme, du terrorisme et du génocide. Qui peut oser dire cela ?
Demain ceci expliquera cela ; comme hier au Rwanda les bonnes gens diront « Ah mais nous l’avions dit ; nous savions » ; certains pourraient même demander pardon pour n’avoir pas pris la mesure du danger ; d’autres encore plus inspirés recommanderont le partage du pouvoir entre criminels et assassins ainsi que le mépris du droit : cela s’appellera processus de paix, du moment que les fonctionnaires internationaux continuent d’être grassement rémunérés ils feront la promotion de ce qui les avantage, tant pis pour la démocratie…