VERITE ET RECONCILIATION: LE PROFESSEUR VENANT BAMBONEYEHO S'EXPRIME
BURUNDI INFORMATION (21 NOVEMBRE 2011). Le Président de l’Association pour la lutte contre le génocide, le Professeur Venant Bamboneyeho s’exprimait à l’occasion de la journée de promotion du PLUS JAMAIS CA, notamment par la commémoration mensuelle, le 21 de chaque mois, du génocide et tous les crimes contre l’Humanité commis au Burundi. Cette date a été choisi en souvenir du génocide commis par le pouvoir de l’organisation raciste et génocidaire FRODEBU en 1993 contre les Tutsi et les militants du parti UPRONA dans l’opposition.
Le FRODEBU et ses alliés dans le racisme et le génocide prétextent qu’il s’agissait d’une réaction spontanée, voire démocratique, à la suite de l’assassinat du président Melchior Ndadaye. Cet argument est considéré comme hautement négationniste et complice du génocide par les militants anti génocide ainsi que les partisans de la restauration d’un Etat de droit au Burundi. Cet argument est un obstacle majeur à la justice et donc à la réconciliation.
Nombreux parmi les ennemis de la justice au Burundi, notamment les alliés du pouvoir en place, se couvrent derrière l’autre prétexte comme quoi le FRODEBU, le CNDD et le Palipehutu, notamment ne seraient pas seuls à avoir commis le génocide (ce qui est plus qu’un aveu, l’insolence en plus), en référence notamment à la répression extrajudiciaire orchestrée par le régime Micombero à la suite du complot visant l’extermination totale des Tutsi au Burundi. Les dirigeants actuels depuis Ndadaye Melchior ne seraient donc que d’autres Micombero!
En 1972, l’organisation raciste et génocidaire UBU avait lancé l’appel à cette extermination des tutsi en vue de l’avènement de ce qui devait s’appeler REPUBLIQUE DU SOLEIL LEVANT. Le symbole de cette République est le Soleil levant que l’on retrouve sur les emblêmes des partis FRODEBU et tous ceux qui soutenaient la candidature de Melchior Ndadaye aux élections de 1993. Ndadaye Melchior fut lui-même président de cette organisation UBU rescussitée au Rwanda sous Habyalimana avant de transférer cet héritage au FRODEBU dont Ndadaye fut également président.
Mais cette symbolique est également celle de certaines associations NAZI; elle est d’inspiration de l’Ordre de Thulé dont s’inspirèrent les architectes du nazisme allemand. L’Allemagne fut la première puissance colonisatrice du Burundi, avant la Belgique qui institutionnalisa le racisme ethnique et le modèle génocidaire au Rwanda et au Burundi.
Mais si l’argument de l’GASHAVU devait être retenu, cela rendrait impossible la justice par rapport aux crimes de 1972, car Micombero aurait agi par AGASHAVU et réaction spontanée en rapport au génocide organisé par l’organisation UBU. Voilà pourquoi les héritiers des enseignements et pratiques génocidaires de UBU sont contre la primauté du droit au Burundi. Voilà aussi pourquoi les promoteurs et financiers des raccourcis dites vérité-Réconciliation ne souhaitent pas que soit dite la vérité sur l’origine et la nature des enseignements racistes et génocidaires; ils couvrent d’impunité les enseignements et pratiques racistes et génocidaires coloniales.
AC Génocide CIRIMOSO est signataire de L’ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D’UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI qui définit les normes fondatrices d’un Etat de droit au Burundi. Parmi ces références se trouvent la Charte de l’Unité Nationale au niveau national, les Accords de Lusaka au niveau régional ainsi que les pactes et conventions internationales notamment sur la prévention et la répression du crime de génocide.
Cette voie d’avenir est temporairement ignorée, banalisée et souvent ridiculisée. Mais il fut un temps où il était impensable d’envisager que l’Apartheid, l’esclavage ou la colonisation seraient abolis.(BINFO)
Selon Prof. Venant Bamboneyeho: Kubera ko mu gihugu cacu hariho ubu ibikorwa bimaze gutera imbere vyerekeye umurwi wo gushira ahabona ukuri ku vyabaye n’ico bita "ubutungane bukurikira intambara n’amagume mu gihugu," igihugu cashikiwe n’amabi nk'ayo, ubwicanyi budashoboka gushika no kw'ihonyabwoko, ukuri gutegerezwa kuja ahabona. Mugabo ukwo kuri gukiza Intahe isokorotse.
Mw'ishirahamwe ryacu tuzoguma dushigikiye Intahe nyakuri ishimikiye ku kuri atawurenganywa, atawubura akanya ko kwiregura ivyo bamureze. Mugabo ikintu twahavuye twita "intahe inyoganyoga," iyo ntizokiza; kuko ntiyerekana ikizira mu gihugu buraca rya bara rigasubira kugwa, abantu bakihora.
Ubutungane si ukwihora. Ni ukwerekana ko mu guhugu hari ikizira kandi uwurenze kuri co kizira atoja ngaho ngo aneganege aberwe.
Ukwumvikana mu bantu bishoboka iyo intahe ibishigikiye.
………………
Nous disons qu’il faut quand même savoir que le Burundi n’est pas le premier pays à tomber dans le brouillard, dans les crimes, dans les guerres civiles; et nous savons que, de toute façon même en temps de paix, il y a des crimes qui se commettent et la justice est toujours là. Il ne faut pas attendre qu’il y ait la guerre et les crimes de sang pour qu’il y ait une justice dans un pays.
Et aucun crime n’est à applaudir, au contraire! Tous les crimes, pour ce qu’ils sont, doivent passer devant la justice.
La vérité doit servir à la justice et la justice permet de protéger le futur, l’avenir du pays concerné.
Nous disons donc aujourd’hui quand des crimes sont là, il faut que la justice soit faite sur ces crimes et là pour certains crimes il faut même que sur le plan international les pactes et conventions qui engagent le pays soient mis au service les raccourcis vérité réconciliation c’est très très difficile et finalement il faut plutôt après la vérité mettre la justice, la réconciliation suit!
Le FRODEBU et ses alliés dans le racisme et le génocide prétextent qu’il s’agissait d’une réaction spontanée, voire démocratique, à la suite de l’assassinat du président Melchior Ndadaye. Cet argument est considéré comme hautement négationniste et complice du génocide par les militants anti génocide ainsi que les partisans de la restauration d’un Etat de droit au Burundi. Cet argument est un obstacle majeur à la justice et donc à la réconciliation.
Nombreux parmi les ennemis de la justice au Burundi, notamment les alliés du pouvoir en place, se couvrent derrière l’autre prétexte comme quoi le FRODEBU, le CNDD et le Palipehutu, notamment ne seraient pas seuls à avoir commis le génocide (ce qui est plus qu’un aveu, l’insolence en plus), en référence notamment à la répression extrajudiciaire orchestrée par le régime Micombero à la suite du complot visant l’extermination totale des Tutsi au Burundi. Les dirigeants actuels depuis Ndadaye Melchior ne seraient donc que d’autres Micombero!
En 1972, l’organisation raciste et génocidaire UBU avait lancé l’appel à cette extermination des tutsi en vue de l’avènement de ce qui devait s’appeler REPUBLIQUE DU SOLEIL LEVANT. Le symbole de cette République est le Soleil levant que l’on retrouve sur les emblêmes des partis FRODEBU et tous ceux qui soutenaient la candidature de Melchior Ndadaye aux élections de 1993. Ndadaye Melchior fut lui-même président de cette organisation UBU rescussitée au Rwanda sous Habyalimana avant de transférer cet héritage au FRODEBU dont Ndadaye fut également président.
Mais cette symbolique est également celle de certaines associations NAZI; elle est d’inspiration de l’Ordre de Thulé dont s’inspirèrent les architectes du nazisme allemand. L’Allemagne fut la première puissance colonisatrice du Burundi, avant la Belgique qui institutionnalisa le racisme ethnique et le modèle génocidaire au Rwanda et au Burundi.
Mais si l’argument de l’GASHAVU devait être retenu, cela rendrait impossible la justice par rapport aux crimes de 1972, car Micombero aurait agi par AGASHAVU et réaction spontanée en rapport au génocide organisé par l’organisation UBU. Voilà pourquoi les héritiers des enseignements et pratiques génocidaires de UBU sont contre la primauté du droit au Burundi. Voilà aussi pourquoi les promoteurs et financiers des raccourcis dites vérité-Réconciliation ne souhaitent pas que soit dite la vérité sur l’origine et la nature des enseignements racistes et génocidaires; ils couvrent d’impunité les enseignements et pratiques racistes et génocidaires coloniales.
AC Génocide CIRIMOSO est signataire de L’ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D’UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI qui définit les normes fondatrices d’un Etat de droit au Burundi. Parmi ces références se trouvent la Charte de l’Unité Nationale au niveau national, les Accords de Lusaka au niveau régional ainsi que les pactes et conventions internationales notamment sur la prévention et la répression du crime de génocide.
Cette voie d’avenir est temporairement ignorée, banalisée et souvent ridiculisée. Mais il fut un temps où il était impensable d’envisager que l’Apartheid, l’esclavage ou la colonisation seraient abolis.(BINFO)
Selon Prof. Venant Bamboneyeho: Kubera ko mu gihugu cacu hariho ubu ibikorwa bimaze gutera imbere vyerekeye umurwi wo gushira ahabona ukuri ku vyabaye n’ico bita "ubutungane bukurikira intambara n’amagume mu gihugu," igihugu cashikiwe n’amabi nk'ayo, ubwicanyi budashoboka gushika no kw'ihonyabwoko, ukuri gutegerezwa kuja ahabona. Mugabo ukwo kuri gukiza Intahe isokorotse.
Mw'ishirahamwe ryacu tuzoguma dushigikiye Intahe nyakuri ishimikiye ku kuri atawurenganywa, atawubura akanya ko kwiregura ivyo bamureze. Mugabo ikintu twahavuye twita "intahe inyoganyoga," iyo ntizokiza; kuko ntiyerekana ikizira mu gihugu buraca rya bara rigasubira kugwa, abantu bakihora.
Ubutungane si ukwihora. Ni ukwerekana ko mu guhugu hari ikizira kandi uwurenze kuri co kizira atoja ngaho ngo aneganege aberwe.
Ukwumvikana mu bantu bishoboka iyo intahe ibishigikiye.
………………
Nous disons qu’il faut quand même savoir que le Burundi n’est pas le premier pays à tomber dans le brouillard, dans les crimes, dans les guerres civiles; et nous savons que, de toute façon même en temps de paix, il y a des crimes qui se commettent et la justice est toujours là. Il ne faut pas attendre qu’il y ait la guerre et les crimes de sang pour qu’il y ait une justice dans un pays.
Et aucun crime n’est à applaudir, au contraire! Tous les crimes, pour ce qu’ils sont, doivent passer devant la justice.
La vérité doit servir à la justice et la justice permet de protéger le futur, l’avenir du pays concerné.
Nous disons donc aujourd’hui quand des crimes sont là, il faut que la justice soit faite sur ces crimes et là pour certains crimes il faut même que sur le plan international les pactes et conventions qui engagent le pays soient mis au service les raccourcis vérité réconciliation c’est très très difficile et finalement il faut plutôt après la vérité mettre la justice, la réconciliation suit!