WARAPFUNYWE NTIWAPFUYE: BON ANNIVERSAIRE
Burundi Information (le 30 juin 2012). Il y aura 50 ans, ce premier juillet 2012, que le drapeau belge et la Brabançonne ont été remplacés par des signes d’une souveraineté appelée indépendance nationale. Ce qui, pour tout le monde, signifie que le Burundi était géré et administré par une occupation étrangère, et ce depuis la Conférence de Berlin au cours de laquelle les vautours se sont partagés l’Afrique enl’absence des Africains. 50 ans après 1962, le racisme génocidaire règne sans partage sur ce petit pays qui sans cela en imposerait au cœur du continent…
En 1962, la mode était au recouvrement de la souveraineté perdue par les pays du continent; le Burundi n’échappa pas à cet effet d’entraînement. Mais cette date marqua une victoire encore plus historique: retrouver la souveraineté dans l’unité et dans la paix, au milieu des désastres de peuples en détresse comme le Congo et le Rwanda pour les plus voisins.
Lorsque les Barundi chantent « WARAPFUNYWE NTIWAPFUYE », cela a tout un sens pour qui sait que les occupants divisèrent, organisèrent la déroute des Baganwa, institutionnalisèrent le racisme ethnique, chassèrent del’administration des chefferies tous les Hutu et pratiquement tous les Tutsi; interdirent à ceux qu’ils appelaient les Hutu d’accéder à la section administrative d’Astrida, (ce qui DE FACTO les rendait non éligibles aux fonctions ZO GUTWARA, thème D’EXCLUSION qui fut au centre des prétextes terroristes et génocidaires des 50 dernières années); torturèrent les meilleurs de nos fils par la chicotte; exploitèrent nos concitoyens par des pratiques esclavagistes d’approvisionnement non rémunéré en viande, poulets, œufs, denrées etc…
Par une séculaire technique de manipulation, ils imposèrent une propagande affirmant que ce sont les compatriotes qui exploitaient d’autres; que certains des compatriotes étaient une minorité venue de l’étranger. Aujourd’hui encore nombreux se laissent distraire par cette propagande. Pourtant et si les mots ont un sens la minorité venue de l’étranger, raciste, dominatrice, discriminatrice etc… etc… c’étaient bien celle de la race des Harroy, Ryckmans, Ghislain etc…
Les spécialistes appellent cela propagande en miroir, «l’un des ressorts classiques de la propagande génocidaire, notamment de la propagande nazie », confie Jean-Pierre Chrétien, et qui consiste «à attribuer à l‘adversaire ce que l’on prépare soi-même, à faire des futures victimes les vrais coupables »(Rwanda: 106.4, Radio Machette, Par Anne-Charlotte Hinet, journaliste). Le régime en place est la sublimation del’institutionnalisation, par les valets du colonialisme, de cette pratique ainsi que des thèmes de propagande racistes ainsi que des pratiques génocidaires soutenues par la colonisation; ceci expliquerait-il cela!
Cette propagande se nourrit d’un autre moteur du racisme génocidaire : les idées fausses. Nous avons vu que la minorité raciste et dominatrice était allemande et belge plutôt que Tutsi, par exemple. Mais il est de notoriété publique que les ethnies au Burundi ne jouent absolument aucun rôle social, lequel revient au clan remplacé aujourd’hui par les partis politiques, les religions etc… Par contre le seul rôle de l’ethnie est raciste etgénocidaire : en effet l’ethnie est une raison nécessaire etsuffisante pour mourir; jamais le fait d’être identifié comme Hutu ou Tutsi n’a procuré quelconque autre avantage.
Personne ne se présente jamais en disant je m’appelle tel, je suis Hutu ou Tutsi. Par contre : chacun s’identifie en Muhanza, Munyakarama, Hima, Mutare, Mwezi etc… Nous connaissons AMAZINA Y’UBUHIZI; avez-vous jamais entendu AMAZINA Y’UBWOKO? Il y a plus hilarant, si cela ne tuait pas : Ce sont des Banyamabanga Bahanza, du clan de Nkurunziza Peter, et non des Tutsi, BASHORERA INKA, non pas sur des BAHUTU mais sur un sacrifié du clan des BAHIRWA (Hima). N’empêche, les valets du colonialisme divisionniste raciste génocidaire vous jurent que la victime était Hutu et que les bourreaux étaient Tutsi…
Cela est également connu des pratiques indignes chez les Humains sous la définition des IDÉES FAUSSES QUI FINISSENT TOUJOURS DANS LE SANG, CELUI DES AUTRES malheureusement…
Le recouvrement de la souveraineté nationale devait avoir pour première signification la fin de ces pratiques, de ces idées fausses, de ce racisme, de cette honte humaine.
Tel était le serment de Rwagasore et de l’UPRONA : la démocratie telle que les Barundi la comprennent et la souhaitent; DEMOKRASI NKUKO ABARUNDI BAYUMVA KANDI BAYIPFUZA; et non comme les occupants la définissent, la souhaitent l’enseignent, la pratiquent etl’imposent; pour avoir souhaité la remise en cause de cetteabsence du droit, il fut assassiné. Puis des soldats du clan des exclus, Hima, prirent la revanchent et imposèrent une dictature militaire claniste régionaliste en remplacement de la dictature militaire raciale coloniale blanche; car on ne le dit pas souvent, mais depuis quand dit-on la vérité aux Barundi et au monde?, la colonisation était une dictature raciste militaire…
La Charte de l’Unité Nationale fut une nouvelle tentative de renouer avec le Burundi, sa souveraineté, sa dignité, le droit etla morale. Mayugi Nicola fit retrouver à l’UPRONA son appellation et l’identité perdue; il plaida pour une interethnique résistante contre le racisme et le génocide; cette nouvelle tentative fut étouffée par le racisme ethnique que ses défenseurs appellent démocratie. Puis il y eut l’Accord Cadre pour la restauration d’un Etat de droit occultée par une nouvelle perte de la souveraineté en faveur des idées qui tuent, du racisme, dugénocide et de l’impunité arushiens : vous avez dit colonisation?...
Le Burundi commémore ce 1ier juillet 2012 un demi-siècle, 50 ans, de cette lutte permanente de l’unité nationale contre le racisme, de la démocratie contre la dictature, du droit contrel’immoralité, de l’Etat de droit contre le génocide.
En attendant le recouvrement de la souveraineté nationale, chantez avec conviction : WARAPFUNYWE NTIWAPFUYE! L’idéal est toujours là; avec ses disciples et ses apôtres; c’est parce que le mal est grand que le bien doit triompher…
En 1962, la mode était au recouvrement de la souveraineté perdue par les pays du continent; le Burundi n’échappa pas à cet effet d’entraînement. Mais cette date marqua une victoire encore plus historique: retrouver la souveraineté dans l’unité et dans la paix, au milieu des désastres de peuples en détresse comme le Congo et le Rwanda pour les plus voisins.
Lorsque les Barundi chantent « WARAPFUNYWE NTIWAPFUYE », cela a tout un sens pour qui sait que les occupants divisèrent, organisèrent la déroute des Baganwa, institutionnalisèrent le racisme ethnique, chassèrent del’administration des chefferies tous les Hutu et pratiquement tous les Tutsi; interdirent à ceux qu’ils appelaient les Hutu d’accéder à la section administrative d’Astrida, (ce qui DE FACTO les rendait non éligibles aux fonctions ZO GUTWARA, thème D’EXCLUSION qui fut au centre des prétextes terroristes et génocidaires des 50 dernières années); torturèrent les meilleurs de nos fils par la chicotte; exploitèrent nos concitoyens par des pratiques esclavagistes d’approvisionnement non rémunéré en viande, poulets, œufs, denrées etc…
Par une séculaire technique de manipulation, ils imposèrent une propagande affirmant que ce sont les compatriotes qui exploitaient d’autres; que certains des compatriotes étaient une minorité venue de l’étranger. Aujourd’hui encore nombreux se laissent distraire par cette propagande. Pourtant et si les mots ont un sens la minorité venue de l’étranger, raciste, dominatrice, discriminatrice etc… etc… c’étaient bien celle de la race des Harroy, Ryckmans, Ghislain etc…
Les spécialistes appellent cela propagande en miroir, «l’un des ressorts classiques de la propagande génocidaire, notamment de la propagande nazie », confie Jean-Pierre Chrétien, et qui consiste «à attribuer à l‘adversaire ce que l’on prépare soi-même, à faire des futures victimes les vrais coupables »(Rwanda: 106.4, Radio Machette, Par Anne-Charlotte Hinet, journaliste). Le régime en place est la sublimation del’institutionnalisation, par les valets du colonialisme, de cette pratique ainsi que des thèmes de propagande racistes ainsi que des pratiques génocidaires soutenues par la colonisation; ceci expliquerait-il cela!
Cette propagande se nourrit d’un autre moteur du racisme génocidaire : les idées fausses. Nous avons vu que la minorité raciste et dominatrice était allemande et belge plutôt que Tutsi, par exemple. Mais il est de notoriété publique que les ethnies au Burundi ne jouent absolument aucun rôle social, lequel revient au clan remplacé aujourd’hui par les partis politiques, les religions etc… Par contre le seul rôle de l’ethnie est raciste etgénocidaire : en effet l’ethnie est une raison nécessaire etsuffisante pour mourir; jamais le fait d’être identifié comme Hutu ou Tutsi n’a procuré quelconque autre avantage.
Personne ne se présente jamais en disant je m’appelle tel, je suis Hutu ou Tutsi. Par contre : chacun s’identifie en Muhanza, Munyakarama, Hima, Mutare, Mwezi etc… Nous connaissons AMAZINA Y’UBUHIZI; avez-vous jamais entendu AMAZINA Y’UBWOKO? Il y a plus hilarant, si cela ne tuait pas : Ce sont des Banyamabanga Bahanza, du clan de Nkurunziza Peter, et non des Tutsi, BASHORERA INKA, non pas sur des BAHUTU mais sur un sacrifié du clan des BAHIRWA (Hima). N’empêche, les valets du colonialisme divisionniste raciste génocidaire vous jurent que la victime était Hutu et que les bourreaux étaient Tutsi…
Cela est également connu des pratiques indignes chez les Humains sous la définition des IDÉES FAUSSES QUI FINISSENT TOUJOURS DANS LE SANG, CELUI DES AUTRES malheureusement…
Le recouvrement de la souveraineté nationale devait avoir pour première signification la fin de ces pratiques, de ces idées fausses, de ce racisme, de cette honte humaine.
Tel était le serment de Rwagasore et de l’UPRONA : la démocratie telle que les Barundi la comprennent et la souhaitent; DEMOKRASI NKUKO ABARUNDI BAYUMVA KANDI BAYIPFUZA; et non comme les occupants la définissent, la souhaitent l’enseignent, la pratiquent etl’imposent; pour avoir souhaité la remise en cause de cetteabsence du droit, il fut assassiné. Puis des soldats du clan des exclus, Hima, prirent la revanchent et imposèrent une dictature militaire claniste régionaliste en remplacement de la dictature militaire raciale coloniale blanche; car on ne le dit pas souvent, mais depuis quand dit-on la vérité aux Barundi et au monde?, la colonisation était une dictature raciste militaire…
La Charte de l’Unité Nationale fut une nouvelle tentative de renouer avec le Burundi, sa souveraineté, sa dignité, le droit etla morale. Mayugi Nicola fit retrouver à l’UPRONA son appellation et l’identité perdue; il plaida pour une interethnique résistante contre le racisme et le génocide; cette nouvelle tentative fut étouffée par le racisme ethnique que ses défenseurs appellent démocratie. Puis il y eut l’Accord Cadre pour la restauration d’un Etat de droit occultée par une nouvelle perte de la souveraineté en faveur des idées qui tuent, du racisme, dugénocide et de l’impunité arushiens : vous avez dit colonisation?...
Le Burundi commémore ce 1ier juillet 2012 un demi-siècle, 50 ans, de cette lutte permanente de l’unité nationale contre le racisme, de la démocratie contre la dictature, du droit contrel’immoralité, de l’Etat de droit contre le génocide.
En attendant le recouvrement de la souveraineté nationale, chantez avec conviction : WARAPFUNYWE NTIWAPFUYE! L’idéal est toujours là; avec ses disciples et ses apôtres; c’est parce que le mal est grand que le bien doit triompher…