ADOLF NSHIMIRIMANA: TOUT SAVOIR SUR L'HOMME (SUITE ET FIN)
(Burundi Information, le 24 aout 2015). Nous allons clôturer aujourd’hui notre série sur Adolf Nshimirimana, l’assassin qui s’est fait assassiner le 02 août 2015. Nous allons enfreindre une petite fois à notre règle d’or qui consiste à ne pas s’attarder sur l’actualité. Brièvement, donc, nous rappelons que c’est le samedi 22 août qu’on l'a mis sous-terre; Ni ho bamuta comme on dit en kirundi. Ajoutons qu’il y avait du monde à l’enterrement de celui qui a failli être, à quelques differences près, le Beria burundais (1).Le plus important n’a pas été le nombre de personnalités importantes qui y étaient, tellement la plupart de ceux qui étaient présents étaient d’une importance moindre, un peu comme aux obsèques d’un certain Melchior Ndadaye le 06 décembre 1993…. Ce qui est plus important par contre, c'est la carrure de ceux qui étaient absents inexplicablement compte tenu de leurs relations avec feu le 3G (général générique et génocidaire) Adolf Nshimirimana.
La plus remarquable des absences aura donc été celle du criminel numéro un, Pierre Nkurunziza, qui n’a pas accompagné son compagnon dans le crime à sa dernière demeure. Pourquoi ? Programme surchargé de la journée? Maladie? Peur de se faire assassiner par des miliciens en colère conditionnés à exprimer leur colère en tuant (2)? Peur de se faire huer ? Peu importe la raison qu’on avancera, elle sera interprétée en tenant compte du flou qui plane toujours sur la disparition de ce général générique génocidaire. C’est un fait connu en effet que depuis la mort d'Adolf Nshimirimana, la thèse d’un assassinat commandité et exécuté à partir du Palais présidentiel a été avancée sans jamais être réfutée. Et tant que la fameuse commission d’enquêté ordonnée par Pierre Nkurunziza n'aura pas remis son rapport définitif, toutes les spéculations restent permises.
L’autre absence remarquée, mais déjà “justifiée” par le concerné, c’est celle de Willy Nyamitwe. On se souviendra en effet que l’un des tous premiers internautes à avoir annoncé l’assassinat du terroriste génocidaire Adolf Nshimirimana, a été ce Porte-parole de Pierre Nkurunziza. À l’époque, Willy Nyamitwe parla de la perte d’un ami et d’un compagnon de lutte. Et c’est de cette note que nous partons pour revenir sur cette triade de personnalités.
Que Nyamitwe Willy appelle Adolf Nshimirimana un ami, on s’en balance ; mais quand il ajoute “compagnon de lutte,” on s’en préoccupe. La première question à demander concerne la nature de cette lutte qu'évoque le porte-parole du sanguinaire qui préside aux destinées de la République du Burundi. Il faut, pour cela, revisiter les origines de l’organisation par laquelle ces criminels se sont introduits en politique
C’est au sein du CNDD/FDD qu’Adolf Nshimirimana et Peter Nkurunziza ont passé la décennie allant de fin 1993 à 2003. Durant cette période, ces deux compères, de connivence et avec l’appui de bien d’autres politiciens qui travaillent actuellement à se tailler une peau neuve de démocrate, ont tué et fait tuer des milliers de personnes. Le motif avancé officiellement était tantôt la restauration de la démocratie tantôt la libération des hutus. La realite es qu’ils exécutaient l’agenda génocidaire que leur organisation CNDD/FDD héritait de son père géniteur FRODEBU (qui l’héritait lui-même du PALIPEHUTU descendant de BAMPERE engendré par UBU rejeton de l’ancêtre du panhutisme violent des Grands-Lacs, le PARMEHUTU rwandais).
La deuxième question concerne les aspects “militaires” de cette “lutte” qui a uni Adolf Nshimirimana et Willy Nyamitwe. On ne le dira jamais assez, les soi-disant campagnes militaires qu’ont conduites Adolf Nshimirimkana et ses complices, se résument aux massacres sélectifs des tutsi ainsi qu’à celui des Hutus qui refusaient d’adhérer à l’idéologie génocidaire.
Pour résumer le parcours militaire d'Adolf Nshimirimana: en dix ans, aucune attaque d'envergure réussie contre une quelconque installation militaire; par contre, comme hauts faits d’armes, le CNDD-FDD comptabilise les massacres terroristes et génocidaires des rescapés de Bugendana (le 20 juillet 1996), celui des petit-séminaristes de Buta le 30 avril 1997, l’assassinat du Représentant de l’UNICEF le 12 octobre 1999 à Muzye en Province Rutana, etc. C’est cela le palmarès militaire qu’alignait ce tueur originaire de Gishubi lorsqu’il fut nommé Chef d'État major-général Adjoint de l'Armée Burundaise en 2004. Une année plus tard, ce fut l’investiture de l’autre milicien génocidaire Pierre Nkurunziza à la Magistrature Suprême. Ceci expliquant cela, on comprend alors aisément comment l’ascension de ce “brillant militaire” ne pouvait que continuer. Adolf Nshimirimana sera promu au grade de Général Major, puis à celui de lieutenant-général, le plus élevé dans toute la hiérarchie militaire burundaise. Et en 2012, il sera décoré de l’Ordre de je ne sais quoi encore.
Jusqu’à la soudaine disparition du pousseur devenu oficier d'armée, l’entente entre les deux hommes qui chapeautent la machine à tuer (Adolf Nshimirimana et Pierre Nkurunziza) paraissait parfaite. Ce qui n’empêchait pas aux moins suivistes de se demander de temps en temps qui, du généralissime générique et genoccidaire Adolf Nshimirimana et du Président menteur et criminel Pierre Nkurunziza, commandait l’autre. Chez Burundi Information, nous n'avons jamais cessé de souligner que tous les deux sont des faux et qu’il est plus que temps de mettre fin à leur règne de la déraison. (BINFO)
(1) Voir notre article du 1er décembre sur le remplacement d'Adolf Nshimirimana comme chef du SNR
(2) Voir notre article sur la colere comme alibi des génocidaires
La plus remarquable des absences aura donc été celle du criminel numéro un, Pierre Nkurunziza, qui n’a pas accompagné son compagnon dans le crime à sa dernière demeure. Pourquoi ? Programme surchargé de la journée? Maladie? Peur de se faire assassiner par des miliciens en colère conditionnés à exprimer leur colère en tuant (2)? Peur de se faire huer ? Peu importe la raison qu’on avancera, elle sera interprétée en tenant compte du flou qui plane toujours sur la disparition de ce général générique génocidaire. C’est un fait connu en effet que depuis la mort d'Adolf Nshimirimana, la thèse d’un assassinat commandité et exécuté à partir du Palais présidentiel a été avancée sans jamais être réfutée. Et tant que la fameuse commission d’enquêté ordonnée par Pierre Nkurunziza n'aura pas remis son rapport définitif, toutes les spéculations restent permises.
L’autre absence remarquée, mais déjà “justifiée” par le concerné, c’est celle de Willy Nyamitwe. On se souviendra en effet que l’un des tous premiers internautes à avoir annoncé l’assassinat du terroriste génocidaire Adolf Nshimirimana, a été ce Porte-parole de Pierre Nkurunziza. À l’époque, Willy Nyamitwe parla de la perte d’un ami et d’un compagnon de lutte. Et c’est de cette note que nous partons pour revenir sur cette triade de personnalités.
Que Nyamitwe Willy appelle Adolf Nshimirimana un ami, on s’en balance ; mais quand il ajoute “compagnon de lutte,” on s’en préoccupe. La première question à demander concerne la nature de cette lutte qu'évoque le porte-parole du sanguinaire qui préside aux destinées de la République du Burundi. Il faut, pour cela, revisiter les origines de l’organisation par laquelle ces criminels se sont introduits en politique
C’est au sein du CNDD/FDD qu’Adolf Nshimirimana et Peter Nkurunziza ont passé la décennie allant de fin 1993 à 2003. Durant cette période, ces deux compères, de connivence et avec l’appui de bien d’autres politiciens qui travaillent actuellement à se tailler une peau neuve de démocrate, ont tué et fait tuer des milliers de personnes. Le motif avancé officiellement était tantôt la restauration de la démocratie tantôt la libération des hutus. La realite es qu’ils exécutaient l’agenda génocidaire que leur organisation CNDD/FDD héritait de son père géniteur FRODEBU (qui l’héritait lui-même du PALIPEHUTU descendant de BAMPERE engendré par UBU rejeton de l’ancêtre du panhutisme violent des Grands-Lacs, le PARMEHUTU rwandais).
La deuxième question concerne les aspects “militaires” de cette “lutte” qui a uni Adolf Nshimirimana et Willy Nyamitwe. On ne le dira jamais assez, les soi-disant campagnes militaires qu’ont conduites Adolf Nshimirimkana et ses complices, se résument aux massacres sélectifs des tutsi ainsi qu’à celui des Hutus qui refusaient d’adhérer à l’idéologie génocidaire.
Pour résumer le parcours militaire d'Adolf Nshimirimana: en dix ans, aucune attaque d'envergure réussie contre une quelconque installation militaire; par contre, comme hauts faits d’armes, le CNDD-FDD comptabilise les massacres terroristes et génocidaires des rescapés de Bugendana (le 20 juillet 1996), celui des petit-séminaristes de Buta le 30 avril 1997, l’assassinat du Représentant de l’UNICEF le 12 octobre 1999 à Muzye en Province Rutana, etc. C’est cela le palmarès militaire qu’alignait ce tueur originaire de Gishubi lorsqu’il fut nommé Chef d'État major-général Adjoint de l'Armée Burundaise en 2004. Une année plus tard, ce fut l’investiture de l’autre milicien génocidaire Pierre Nkurunziza à la Magistrature Suprême. Ceci expliquant cela, on comprend alors aisément comment l’ascension de ce “brillant militaire” ne pouvait que continuer. Adolf Nshimirimana sera promu au grade de Général Major, puis à celui de lieutenant-général, le plus élevé dans toute la hiérarchie militaire burundaise. Et en 2012, il sera décoré de l’Ordre de je ne sais quoi encore.
Jusqu’à la soudaine disparition du pousseur devenu oficier d'armée, l’entente entre les deux hommes qui chapeautent la machine à tuer (Adolf Nshimirimana et Pierre Nkurunziza) paraissait parfaite. Ce qui n’empêchait pas aux moins suivistes de se demander de temps en temps qui, du généralissime générique et genoccidaire Adolf Nshimirimana et du Président menteur et criminel Pierre Nkurunziza, commandait l’autre. Chez Burundi Information, nous n'avons jamais cessé de souligner que tous les deux sont des faux et qu’il est plus que temps de mettre fin à leur règne de la déraison. (BINFO)
(1) Voir notre article du 1er décembre sur le remplacement d'Adolf Nshimirimana comme chef du SNR
(2) Voir notre article sur la colere comme alibi des génocidaires