LA CVR ET LA CNIDH BURUNDAISES AFFICHENT PUBLIQUEMENT LEUR ALLEGEANCE AU CNDD-FDD
Burundi Information (le 7 décembre 2020). A l'occasion de la clôture de la semaine dédiée aux anciens miliciens du CNDD et des autres descendants de l'UBU (qui est l'ancêtre de toutes les organisations terroristes et génocidaires burundaises), Evariste Ndayishimiye, le général générique génocidaire qui fait office de Président du Burundi, a décérné quelques décorations à certaines catégories de personnes qui ont étonné plus d'un, à commencer par les organes de presse "indépendants" présents sur les lieux. Il semble cependant que les radios et les télévisions privées (de tout sauf de l'emprise de leurs bailleurs) qui s'y trouvaient aient manqué de constater ou alors, de commenter, un fait pourtant hautement significatif tant pour l'actualité que pour la postérité: la présence sur les lieux de certains dignitaires qui n'étaient pas supposés s'y trouver. Tous, ou presque.
Un caméramen, frappé peut-être par l'irrégularité, ou soulagé alors de voir un si grand rassemblement des principaux ouvriers du panhutisme antitusi, s'est attardé un peu plus longtemps sur un duo de Présidents de deux organes supposés être les plus indépendants du pays, à savoir, la CVR ou Commission Vérité et Réconciliation et la CNIDH ou Commission Nationale Indépendante des Droits de l'Homme.(1)
A toute horreur, toute stupeur
Il y avait aux premières loges, le Président de la CVR, Sieur Pierre-Claver Ndayicariye, qu'on a plus besoin de présenter. Il était flanqué du Président de la CNIDH, Sixte Vigny Nimuraba. Quand le terroriste génocidaire en chef Evariste Ndayishimiye a annoncé qu'il allait lancer un fonds de 54 millions de FBu destiné à appuyer ouvertement les miliciens Imbonerakure de triste renom, on a vu Ndayicariye applaudir chaudement, même s'il n'a pas pu se défaire de sa mine d'aigri incurable womenga yanyoye amaganga ou yamize umu** comme diront certains. Sixte-Vigny Nimuraba l'a suivi dans cet acte de solidarité panhutiste antitutsi.(2)
Puisque le Président de la CVR est connu de tous à cause du malheur que lui et sa commission ne cessent de causer aux Burundais, c'est le numéro un de l'autre organe très indépendant, en charge des droits de l'homme, qui mérite une présentation "complète et incomplète" comme on disait dans le temps au Campus Mutanga de l'Université du Burundi.
Alors qu'il était encore étudiant aux USA, au mois de décembre 2015, Sixte-Vigny Nimuraba fut sélectionné par on ne sait quel mécanisme pour aller présenter une analyse de la situation du Burundi au Sénat des Etats Unis. Cependant, dans son intervention, il ne daigna souffler mot sur les atrocités que commettaient impunnément les miliciens Interahamwe et autres FDLR en uniforme de la police burundaise (3). Pour toute "analyse," le chercheur de niveau doctoral qu'il était, opina seulement que pour que la paix revienne au Burundi, il faudrait que les puissances occidentales soient préparées à partager les marchés des minerais burundais avec les Chinois et les Russes. M. Nimuraba aurait dû dire tout simplement "suivez la ligne du gouvernement terroriste et génocidaire en place à Bujumbura." Car les sanguinaires dont il relayait la position au Sénat étatsunien ne survivaient que grâce au tuyau d'oxygène des Russes et des Chinois, en plus bien sûr de cette autre manne financière que cette autre puissance (dont nous nous gardons de mentionner le nom pour le moment) faisait passer par Luanda en Angola...
A l'heure qu'il est, il n'est bien sûr pas question de se perdre dans ces spéculations financières du début de cette crise de 2015 marquée par, entre autres choses, le réveil tardif de la Société Civile burundaise qui avait mis 10 longues années pour oser dire enfin que le Burundi était dirigé par des terroristes génocidaires impunis et impénitents. Il est plutôt plus que nécessaire de dire, crier s'il le faut, notamment à ceux-là qui croyaient et qui croient encore en une quelconque neutralité de la CVR et de la CNIDH, que par leur présence, les présidents de ces deux organes ont affirmé très publiquement pour qui ils roulent.
Les plus objectifs des analystes diront simplement que les deux compères, Pierre-Claver Ndayicariye de la CVR et Sixte-Vigny Nimuraba de la CNIDH ne posaient en ce 24 novembre aucun geste extraordinaire; ils agissaient le plus naturellement du monde: bari mu tsa ba se, mu tsa ba nyina comme on dit dans la plaine de l'Imbo.
Qu'en dire?
S'il y a à retenir à l'occasion de cet événement, c'est que:
- le régime CNDD a fait l'étalage public de l'existence de l'axe CNDD-CVR-CNIDH,
- il était question de tranquiliser les miliciens terroristes génocidaires du CNDD-DD, les infames Imbonerakure, qu'ils n'avaient pas à craindre une quelconque dénonciation de la pseudo CNIDH,
- l'étalage de cet axe inimaginable ailleurs mais somme toute compréhensible dans un pays dirigé par une organisation terroriste et génocidaire aura révélé la complaisance des organes de presse autrement réputés pour leur connaissance du terrain politique burundais mais qui ont choisi de porter leur focus loin ailleurs de ce véritable scandale
Cette sortie devrait servir de réveil à ceux des vrais opposants qu'on a progressivement endormis et réduits en suivistes des fameuses coalitions dites anti-régime du type CONARED, CFOR, etc. qui, à chaque fin de cycle de deux à trois ans, libèrent tantôt un Sylvestre Ntibantunganya, tantôt une Alice Nzomukunda, et tout récemment, Anicet Niyonkuru présenté tout au début de ce faux réveil de 2015 comme étant une pièce maitresse dans le démantèlement du régime DD -- pardon, du cercle Nkurunziza, car il ne faut jamais l'oublier, les soi-disant futurs tombeurs de Pierre Nkurunziza étaient dirigés par ceux-là même qui avaient créé et le monstre Nkurunziza et la phalange génocidaire CNDD. Burundi Information ne cessait de rappeler que les génocidaires Arushiens ou autres ne pouvaient apporter rien de nouveau et surtout que ça ne valait pas la peine de faire du Nkurunziza sans Nkurunziza.(4) Pour avoir prédit en 2015-2016 que les pseudo-gages de fiabilité du CONARED étaient en réalité les véritables tares de la soi-disant opposition au système CNDD-FDD, on s'était fait traiter de tous les noms. Heureusement --ou faudrait-il dire plutôt "malheureusement" -- l'histoire nous a donné raison. Ce serait se perdre dans un narcissisme inutile que de répéter que notre médium a déjà ses lettres de noblesse faisant qu'il apartienne à la cour des grands dans l'identification de n'importe quel acteur (pro)génocidaire, peu importe qu'il se présente en guignol bien déguisé ou en noble aux apparences irréprochables. C'est ce que nous avons toujours fait, surtout depuis la deuxième moitié de l'année 2015 comme nous le disions tantôt en référence à la fin peu recommandable des premiers animateurs de la soi-disant opposition anti-Nkurunziza.
Et alors?
Nous aurions aimé ne plus avoir à offrir de ces services. Mais vu la persévérance des ambitieux sans scrupules, qui risquent malheureusement d'entraîner leurs semblables et quelques affamés portés à confondre ciguë et figue, nous vous donnons rendez-vous pour bientôt. Bien malgré nous. (BINFO)
--
(1) Voir ici ou là
(2) voir https://www.youtube.com/watch?v=TbFCo5ep5EA
(3) https://www.youtube.com/watch?v=X3omjMMOr2w
(4) https://burundi-information.net/les-arushiens-qui-ont-promu-peter-nkurunziza-nont-aucune-lecon-a-donner.html
Un caméramen, frappé peut-être par l'irrégularité, ou soulagé alors de voir un si grand rassemblement des principaux ouvriers du panhutisme antitusi, s'est attardé un peu plus longtemps sur un duo de Présidents de deux organes supposés être les plus indépendants du pays, à savoir, la CVR ou Commission Vérité et Réconciliation et la CNIDH ou Commission Nationale Indépendante des Droits de l'Homme.(1)
A toute horreur, toute stupeur
Il y avait aux premières loges, le Président de la CVR, Sieur Pierre-Claver Ndayicariye, qu'on a plus besoin de présenter. Il était flanqué du Président de la CNIDH, Sixte Vigny Nimuraba. Quand le terroriste génocidaire en chef Evariste Ndayishimiye a annoncé qu'il allait lancer un fonds de 54 millions de FBu destiné à appuyer ouvertement les miliciens Imbonerakure de triste renom, on a vu Ndayicariye applaudir chaudement, même s'il n'a pas pu se défaire de sa mine d'aigri incurable womenga yanyoye amaganga ou yamize umu** comme diront certains. Sixte-Vigny Nimuraba l'a suivi dans cet acte de solidarité panhutiste antitutsi.(2)
Puisque le Président de la CVR est connu de tous à cause du malheur que lui et sa commission ne cessent de causer aux Burundais, c'est le numéro un de l'autre organe très indépendant, en charge des droits de l'homme, qui mérite une présentation "complète et incomplète" comme on disait dans le temps au Campus Mutanga de l'Université du Burundi.
Alors qu'il était encore étudiant aux USA, au mois de décembre 2015, Sixte-Vigny Nimuraba fut sélectionné par on ne sait quel mécanisme pour aller présenter une analyse de la situation du Burundi au Sénat des Etats Unis. Cependant, dans son intervention, il ne daigna souffler mot sur les atrocités que commettaient impunnément les miliciens Interahamwe et autres FDLR en uniforme de la police burundaise (3). Pour toute "analyse," le chercheur de niveau doctoral qu'il était, opina seulement que pour que la paix revienne au Burundi, il faudrait que les puissances occidentales soient préparées à partager les marchés des minerais burundais avec les Chinois et les Russes. M. Nimuraba aurait dû dire tout simplement "suivez la ligne du gouvernement terroriste et génocidaire en place à Bujumbura." Car les sanguinaires dont il relayait la position au Sénat étatsunien ne survivaient que grâce au tuyau d'oxygène des Russes et des Chinois, en plus bien sûr de cette autre manne financière que cette autre puissance (dont nous nous gardons de mentionner le nom pour le moment) faisait passer par Luanda en Angola...
A l'heure qu'il est, il n'est bien sûr pas question de se perdre dans ces spéculations financières du début de cette crise de 2015 marquée par, entre autres choses, le réveil tardif de la Société Civile burundaise qui avait mis 10 longues années pour oser dire enfin que le Burundi était dirigé par des terroristes génocidaires impunis et impénitents. Il est plutôt plus que nécessaire de dire, crier s'il le faut, notamment à ceux-là qui croyaient et qui croient encore en une quelconque neutralité de la CVR et de la CNIDH, que par leur présence, les présidents de ces deux organes ont affirmé très publiquement pour qui ils roulent.
Les plus objectifs des analystes diront simplement que les deux compères, Pierre-Claver Ndayicariye de la CVR et Sixte-Vigny Nimuraba de la CNIDH ne posaient en ce 24 novembre aucun geste extraordinaire; ils agissaient le plus naturellement du monde: bari mu tsa ba se, mu tsa ba nyina comme on dit dans la plaine de l'Imbo.
Qu'en dire?
S'il y a à retenir à l'occasion de cet événement, c'est que:
- le régime CNDD a fait l'étalage public de l'existence de l'axe CNDD-CVR-CNIDH,
- il était question de tranquiliser les miliciens terroristes génocidaires du CNDD-DD, les infames Imbonerakure, qu'ils n'avaient pas à craindre une quelconque dénonciation de la pseudo CNIDH,
- l'étalage de cet axe inimaginable ailleurs mais somme toute compréhensible dans un pays dirigé par une organisation terroriste et génocidaire aura révélé la complaisance des organes de presse autrement réputés pour leur connaissance du terrain politique burundais mais qui ont choisi de porter leur focus loin ailleurs de ce véritable scandale
Cette sortie devrait servir de réveil à ceux des vrais opposants qu'on a progressivement endormis et réduits en suivistes des fameuses coalitions dites anti-régime du type CONARED, CFOR, etc. qui, à chaque fin de cycle de deux à trois ans, libèrent tantôt un Sylvestre Ntibantunganya, tantôt une Alice Nzomukunda, et tout récemment, Anicet Niyonkuru présenté tout au début de ce faux réveil de 2015 comme étant une pièce maitresse dans le démantèlement du régime DD -- pardon, du cercle Nkurunziza, car il ne faut jamais l'oublier, les soi-disant futurs tombeurs de Pierre Nkurunziza étaient dirigés par ceux-là même qui avaient créé et le monstre Nkurunziza et la phalange génocidaire CNDD. Burundi Information ne cessait de rappeler que les génocidaires Arushiens ou autres ne pouvaient apporter rien de nouveau et surtout que ça ne valait pas la peine de faire du Nkurunziza sans Nkurunziza.(4) Pour avoir prédit en 2015-2016 que les pseudo-gages de fiabilité du CONARED étaient en réalité les véritables tares de la soi-disant opposition au système CNDD-FDD, on s'était fait traiter de tous les noms. Heureusement --ou faudrait-il dire plutôt "malheureusement" -- l'histoire nous a donné raison. Ce serait se perdre dans un narcissisme inutile que de répéter que notre médium a déjà ses lettres de noblesse faisant qu'il apartienne à la cour des grands dans l'identification de n'importe quel acteur (pro)génocidaire, peu importe qu'il se présente en guignol bien déguisé ou en noble aux apparences irréprochables. C'est ce que nous avons toujours fait, surtout depuis la deuxième moitié de l'année 2015 comme nous le disions tantôt en référence à la fin peu recommandable des premiers animateurs de la soi-disant opposition anti-Nkurunziza.
Et alors?
Nous aurions aimé ne plus avoir à offrir de ces services. Mais vu la persévérance des ambitieux sans scrupules, qui risquent malheureusement d'entraîner leurs semblables et quelques affamés portés à confondre ciguë et figue, nous vous donnons rendez-vous pour bientôt. Bien malgré nous. (BINFO)
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(1) Voir ici ou là
(2) voir https://www.youtube.com/watch?v=TbFCo5ep5EA
(3) https://www.youtube.com/watch?v=X3omjMMOr2w
(4) https://burundi-information.net/les-arushiens-qui-ont-promu-peter-nkurunziza-nont-aucune-lecon-a-donner.html