L'UPRONA TRAHIE PAR LES SIENS (1ERE PARTIE)
Burundi Information (le 30 octobre 2013). Térence Sinunguruza a fini par déposer le tablier. Sous d'autres cieux, la démission d’un Vice-président aurait été un grand événement. Mais au Burundi où les terroristes génocidaires règnent en maîtres absolus, cela ne signifie presque rien. Il y a eu changement du principal des salariés au service du sanguinaire menteur. Pierre Nkurunziza qui dirige le Burundi. Pendant les trois années que Sinunguruza vient de passer au poste de Vice-président, il n'aura laissé aucun geste qui emmènerait les générations à venir à se souvenir positivement de son exercice. Dire qu'il n'a pas bien servi serait un euphémisme ; et ce ne sont pas les membres du Parti UPRONA qui nous contrediront, eux qui estiment non sans raison que Térence Sinunguruza a purement et simplement trahi leur parti -- le pays aussi, devraient-ils ajouter.
L a seule tâche dont Térence Sinunguruza s'acquita correctement fut la participation périodique aux "croisades" de prière aux côtés de son patron Pierre Nkurunziza. On notera en passant que moins d'une année avant d'être nommé au poste qu'il vient de lâcher contre son gré, Térence Sinunguruza déclara durant une séance de prière que le Tout-Puissant lui avait dit de ne pas retourner en politique. Mais la suite est connue. Un membre de ces sectes à la mode, à qui un de nos rédacteurs demanda ce qu'il pensait de cette volte-face de Sinunguruza, tenta de justifier "son frère dans le Christ" en ces termes: "ce n'est pas la faute à Sinunguruza s'il a accepté sa nomination à la Vice-présidence , ce sont les gens de ce monde qui ont tort, eux qui croient qu'il est allé à la Vice-présidence pour faire de la politique, alors qu'il est là justement pour travailler pour le royaume de Dieu." Pauvre" Dieu au nom de qui on ment! À la surface, cette observation peut paraître illogique, mais pour quiconque aura analysé de façon approfondie combien de dols et de meurtres se commettent au Burundi "au nom de Dieu", ça fait réfléchir. D'un côté, on peut dire que c'est aussi cela le modus operandi de ces cercles mafieux qui ont paralysé le Burundi en se prévalant de Dieu. D'un autre, ça invite à réfléchir sérieusement sur les messages codés que les participants à ces foires du dimanche passent quand ils parlent du royaume de Dieu. Pour quelqu'un qui voudrait GUTIMBA AHOROSHE ou simplifier cette vie sur terre, on devrait leur laisser la paix car après tout, ils ne sont pas les seules personnes à vivre de l'imposture. Ce qui n'est pas complètement faux. Tout comme il ne serait pas incorrect non plus d'affirmer que des imposteurs, il y en a en bon nombre à Ku Mugumya. La seule différence est que, à l'imposture, ces buyoyistes qui se disent upronistes mais qui sont des inconditionnels du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD, ajoutent la trahison. En effet, on ne saurait qualifier autrement la collaboration de ces individus qui ne jurent que par Rwagasore alors que dans la pratique, ils apportent leur caution à un pouvoir qui tue et qui pille. Malheureusement, cela ne date pas d'hier.
C'est un fait connu de tous que l'histoire du grand parti de l'indépendance a été mouvementée. Pendant des décennies, on a assisté à un véritable ballet de putschistes débarquant de leurs hélicoptères ou de leurs blindes, pour se déclarer qui Secrétaire Général de l'UPRONA, qui Président de l'UPRONA. Il y eut également cette terrible année de 1992 où le Président illégal et illégitime d'alors, Pierre Buyoya, força le parti de l'indépendance dans une relation de concubinage avec des formations terroristes et génocidaires comme le FRODEBU descendant direct du PALIPEHUTU lui-même issu de BAMPERE rejeton de l'UBU qui rythma le génocide de 1972. Yayiharitse n'ababísha.
Depuis l'arrivée au pouvoir du FRODEBU en 1993, la trahison de l'UPRONA par ses propres enfants est devenue cyclique. Il y a eu d'abord Sylvie Kinigi, nommée Premier Ministre prétendument en tant qu'uproniste par un Melchior Ndadaye soucieux d'afficher une image d'homme d'ouverture. Mais c'était sans compter avec le garçon de Nyabihanga; il la soumit à une sorte de “polyandrie adelphique et politique" en lui flanquant deux Vice-premiers Ministres tous issus du FRODEBU. Même si ces deux postes n'étaient prévus nul par dans la constitution de mars 1992, le pouvoir de Sylvie Kinigi en fut tellement réduit qu'elle ne faisait plus que de la figuration. Et comme pour prouver qu’elle avait été choisie en connaissance de cause, quand le FRODEBU déclencha le génocide en octobre de la même année, la très uproniste Sylvie Kinigi ne sortit aucun communiqué condamnant la chasse systématique que menait le FRODEBU contre les hutus de l'UPRONA que le parti présidentiel envoyait en masse dans les fosses communes où il jetait les tutsi.
Pendant ce temps, un ex-Premier Ministre membre de l'UPRONA, Adrien Sibomana trouva une meilleure formule pour pleurer les tutsi génocidés et les upronistes hutus massacrés par le parti de Ndadaye: il adressa un message de condoléances au...FRODEBU.
Passons rapidement sur l'éphémère règne du "disciplinaire" Ntaryamira et sur la médiocrité du régime Ntibantunganya, pour arriver à celui du sanguinaire menteur Pierre Nkurunziza. Dès le deuxième trimestre de la première année de son mandat illégitimement acquis, le pouvoir CNDD-FDD annonça qu'il avait découvert un coup d'Etat en préparation. Il s'agissait d'un stratagème concocté par les services de la Présidence avec pour objectif de décapiter tout ce qui pouvait causer ombrage au régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD. Parmi les infortunés qui furent emprisonnés dans la foulée de ce montage, se trouvait un ancien numéro deux de l'exécutif et en même temps ex-président de l'UPRONA: Alphonse Marie Kadege. Pour avoir osé dire durant son bref passage à la Vice-présidence, que le Burundi n'avait pas besoin de deux Vice-présidents mais plutôt d'un seul, Alphonse Marie Kadege reçut une telle "correction" qui satisfit le criminel Pierre Nkurunziza au point que même des années plus tard, il ne cesse d'en remercier les auteurs. Les derniers gestes de reconnaissance envers ces tortionnaires datent de ce mois d'octobre 2013: avec la désignation d'Alexis Ntukamazina au poste d'Ambassadeur du Burundi au Nigeria, Pierre Nkurunziza poursuit une série de nominations en faveur de l'homme qui supervisa la torture de Kadege ( 1).
Paradoxalement, pendant qu'Alphonse Marie Kadege se faisait torturer dans les bureaux de la Presidence, c'est un autre uproniste, qui siégeait à la Première Vice-présidence, et pas n'importe lequel, mais plutôt Martin Nduwimana, un parent par alliance de la victime! Il brilla néanmoins par un silence plus assourdissant que celui de Sylvie Kinigi assistant en toute tranquilité, à partir des salons feûtrés de l'Ambasade de France au Burundi, au massacre des upronistes par le FRODEBU.
Face à un tel chapelet de trahisons, qui peut encore avoir confiance en ces buyoyistes de Ku Mugumya qui se relaient au service des terroristes génocidaires du CNDD-FDD? (BINFO)
(1) Voir les publications du site web de la Présidence de la République du Burundi du 25 mars 2010, du 23 novembre 2010, et du 11 octobre 2013 . Lisez également à cet effet Burundi Information du 28 octobre 2012 .
L a seule tâche dont Térence Sinunguruza s'acquita correctement fut la participation périodique aux "croisades" de prière aux côtés de son patron Pierre Nkurunziza. On notera en passant que moins d'une année avant d'être nommé au poste qu'il vient de lâcher contre son gré, Térence Sinunguruza déclara durant une séance de prière que le Tout-Puissant lui avait dit de ne pas retourner en politique. Mais la suite est connue. Un membre de ces sectes à la mode, à qui un de nos rédacteurs demanda ce qu'il pensait de cette volte-face de Sinunguruza, tenta de justifier "son frère dans le Christ" en ces termes: "ce n'est pas la faute à Sinunguruza s'il a accepté sa nomination à la Vice-présidence , ce sont les gens de ce monde qui ont tort, eux qui croient qu'il est allé à la Vice-présidence pour faire de la politique, alors qu'il est là justement pour travailler pour le royaume de Dieu." Pauvre" Dieu au nom de qui on ment! À la surface, cette observation peut paraître illogique, mais pour quiconque aura analysé de façon approfondie combien de dols et de meurtres se commettent au Burundi "au nom de Dieu", ça fait réfléchir. D'un côté, on peut dire que c'est aussi cela le modus operandi de ces cercles mafieux qui ont paralysé le Burundi en se prévalant de Dieu. D'un autre, ça invite à réfléchir sérieusement sur les messages codés que les participants à ces foires du dimanche passent quand ils parlent du royaume de Dieu. Pour quelqu'un qui voudrait GUTIMBA AHOROSHE ou simplifier cette vie sur terre, on devrait leur laisser la paix car après tout, ils ne sont pas les seules personnes à vivre de l'imposture. Ce qui n'est pas complètement faux. Tout comme il ne serait pas incorrect non plus d'affirmer que des imposteurs, il y en a en bon nombre à Ku Mugumya. La seule différence est que, à l'imposture, ces buyoyistes qui se disent upronistes mais qui sont des inconditionnels du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD, ajoutent la trahison. En effet, on ne saurait qualifier autrement la collaboration de ces individus qui ne jurent que par Rwagasore alors que dans la pratique, ils apportent leur caution à un pouvoir qui tue et qui pille. Malheureusement, cela ne date pas d'hier.
C'est un fait connu de tous que l'histoire du grand parti de l'indépendance a été mouvementée. Pendant des décennies, on a assisté à un véritable ballet de putschistes débarquant de leurs hélicoptères ou de leurs blindes, pour se déclarer qui Secrétaire Général de l'UPRONA, qui Président de l'UPRONA. Il y eut également cette terrible année de 1992 où le Président illégal et illégitime d'alors, Pierre Buyoya, força le parti de l'indépendance dans une relation de concubinage avec des formations terroristes et génocidaires comme le FRODEBU descendant direct du PALIPEHUTU lui-même issu de BAMPERE rejeton de l'UBU qui rythma le génocide de 1972. Yayiharitse n'ababísha.
Depuis l'arrivée au pouvoir du FRODEBU en 1993, la trahison de l'UPRONA par ses propres enfants est devenue cyclique. Il y a eu d'abord Sylvie Kinigi, nommée Premier Ministre prétendument en tant qu'uproniste par un Melchior Ndadaye soucieux d'afficher une image d'homme d'ouverture. Mais c'était sans compter avec le garçon de Nyabihanga; il la soumit à une sorte de “polyandrie adelphique et politique" en lui flanquant deux Vice-premiers Ministres tous issus du FRODEBU. Même si ces deux postes n'étaient prévus nul par dans la constitution de mars 1992, le pouvoir de Sylvie Kinigi en fut tellement réduit qu'elle ne faisait plus que de la figuration. Et comme pour prouver qu’elle avait été choisie en connaissance de cause, quand le FRODEBU déclencha le génocide en octobre de la même année, la très uproniste Sylvie Kinigi ne sortit aucun communiqué condamnant la chasse systématique que menait le FRODEBU contre les hutus de l'UPRONA que le parti présidentiel envoyait en masse dans les fosses communes où il jetait les tutsi.
Pendant ce temps, un ex-Premier Ministre membre de l'UPRONA, Adrien Sibomana trouva une meilleure formule pour pleurer les tutsi génocidés et les upronistes hutus massacrés par le parti de Ndadaye: il adressa un message de condoléances au...FRODEBU.
Passons rapidement sur l'éphémère règne du "disciplinaire" Ntaryamira et sur la médiocrité du régime Ntibantunganya, pour arriver à celui du sanguinaire menteur Pierre Nkurunziza. Dès le deuxième trimestre de la première année de son mandat illégitimement acquis, le pouvoir CNDD-FDD annonça qu'il avait découvert un coup d'Etat en préparation. Il s'agissait d'un stratagème concocté par les services de la Présidence avec pour objectif de décapiter tout ce qui pouvait causer ombrage au régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD. Parmi les infortunés qui furent emprisonnés dans la foulée de ce montage, se trouvait un ancien numéro deux de l'exécutif et en même temps ex-président de l'UPRONA: Alphonse Marie Kadege. Pour avoir osé dire durant son bref passage à la Vice-présidence, que le Burundi n'avait pas besoin de deux Vice-présidents mais plutôt d'un seul, Alphonse Marie Kadege reçut une telle "correction" qui satisfit le criminel Pierre Nkurunziza au point que même des années plus tard, il ne cesse d'en remercier les auteurs. Les derniers gestes de reconnaissance envers ces tortionnaires datent de ce mois d'octobre 2013: avec la désignation d'Alexis Ntukamazina au poste d'Ambassadeur du Burundi au Nigeria, Pierre Nkurunziza poursuit une série de nominations en faveur de l'homme qui supervisa la torture de Kadege ( 1).
Paradoxalement, pendant qu'Alphonse Marie Kadege se faisait torturer dans les bureaux de la Presidence, c'est un autre uproniste, qui siégeait à la Première Vice-présidence, et pas n'importe lequel, mais plutôt Martin Nduwimana, un parent par alliance de la victime! Il brilla néanmoins par un silence plus assourdissant que celui de Sylvie Kinigi assistant en toute tranquilité, à partir des salons feûtrés de l'Ambasade de France au Burundi, au massacre des upronistes par le FRODEBU.
Face à un tel chapelet de trahisons, qui peut encore avoir confiance en ces buyoyistes de Ku Mugumya qui se relaient au service des terroristes génocidaires du CNDD-FDD? (BINFO)
(1) Voir les publications du site web de la Présidence de la République du Burundi du 25 mars 2010, du 23 novembre 2010, et du 11 octobre 2013 . Lisez également à cet effet Burundi Information du 28 octobre 2012 .